Saisies immobilières en Espagne et au Portugal: maisons ou appartements à vendre pour pas cher!

Quand on veut acheter à l’étranger une résidence secondaire, pour la louer ou l’habiter, on pense tout de suite à l’Espagne et au Portugal. Les deux pays ont été fortement impactés par la crise de l’immobilier, ce qui a fait que les bonnes affaires s’y sont multipliées. Certains français ont alors su saisir le bon filon : l’adjudication judiciaire à la suite d’une saisie bancaire. C’est ce qui arrive à un propriétaire qui ne peut plus rembourser son crédit. Et les saisies immobilières en Espagne ou ailleurs au sud de l’Europe se multiplient, la faute à l’économie qui ne reprend pas. Une vente aux enchères immobilière, c’est l’assurance de faire de grosses économies.

En Espagne : maisons saisies à vendre


La crise continue et les expulsions aussi. Et si le chômage n’atteint plus des records, des millions d’espagnols sont toujours sans emploie. Pour ceux qui ont un crédit en cours, c’est encore plus compliqué, car quand on est en flux tendu, la moindre secousse et c’est l’impossibilité de payer sa traite de crédit.

Au bout du tunnel, c’est l’expulsion. Et les banques espagnoles, quand on leur doit de l’argent, ne font pas dans la dentelle, se remboursant avec les appartements saisis. Beaucoup n’ont plus de quoi se payer un logement. Quand on a pas de famille pour être hébergé, c’est la porte ouverte vers la précarité. Et si nous ne souhaitons à personne de devenir SDF, pour ceux qui ont encore de l’argent de côté, c’est l’occasion d’acheter à bon prix et de faire des profits.

Les saisies bancaires


Il y a celles sur les salaires pour les petits impayés, et d’autres, plus importantes, sur les biens immobiliers pour rembourser les prêts en cours. Ainsi, les banques ont saisie plus de 50 000 logements en 1 année. C’est plus de 11% par rapport à l’exercice précédent. L’éclatement de la bulle n’a pas fini de laisser des traces dans la péninsule.

Et cela est valable pour tous les biens, de la villa de luxe au bord de la plage au studio en centre ville : résidences principales et secondaires sont touchées. Les expulsions, elles, prennent du temps, car souvent, il faut aller en justice pour cela, même si la personne est surendettée du fait d’un crédit hypothécaire.

Des prix cassés

Comment acheter une maison ou un appartement en Espagne pour pas cher ? On peut acheter des maisons à prix dérisoire aux banques espagnoles, en s’entourent de conseils d’hommes de lois : avocat ou notaire francophone. Raison pour laquelle beaucoup d’acheteurs étrangers tentent d’en profiter, c’est toujours moins cher qu’une villa sur la côte d’Azur.

Les banques, elles, revendent ce qu’elles ont confisqué, pour limiter leurs pertes. Le prix du marché étant fait par les offres et les demandes, si ces dernières sont inférieures, la valeur des biens baisse.

Au Portugal


Le même phénomène, à un niveau moindre, se produit chez son voisin portugais. Beaucoup de personnes ayant acheté avec un crédit hypothécaire sont obligées de vendre. C’est le moment de saisir les opportunités qui se présentent pour qui en a les moyens. 

Par contre, soyez vigilant : n’achetez pas n’importe quoi. Le bien doit être bien situé et facile à revendre. Laissez tomber les banlieues ou les zones en pleine campagne. Si vous voulez acheter dans du neuf, méfiez vous : faute d’argent, les programmes immobiliers sont souvent abandonnés avant terme par les promoteurs. Déplacez vous et vérifiez que tout a été achevé dans les règles.

Pour un achat d’appartement, s’il y a beaucoup de vides dans la résidence, il faut voir ou en sont les charges de copropriété et si tout le monde les règle. En cas d’insolvabilité de vos voisins, c’est à vous qu’incombera de régler les charges.

En définitive, méfiance donc avec le « pas cher », même si il y a de bonnes opportunités à saisir. Pour ceux qui n’ont pas de problèmes pour finir les mois, il y a aussi la possibilité d’acheter une île

Investissement Girardin: le dispositif de défiscalisation outre-mer continue !

Quand on veut jouer sur la fiscalité pour avoir une réduction d’impôt, l’immobilier reste celle, parmi les niches fiscales encore possibles avec les meilleurs atouts. Mais tous les placements dans la pierre ne se valent pas, et investir dans les DOM-TOM reste encore ce qui se fait de plus rentable actuellement, avec le dispositif Girardin qui est toujours en vigueur. Attention toutefois : un investissement outre-mer n’est pas toujours une bonne affaire, surtout quand on habite la métropole. Pour défiscaliser, il va falloir connaître la loi sur le bout des ongles.

Défiscalisation immobilière : les DOM-TOM épargnées


Pour permettre au gouvernement de faire des économies, les avantages fiscaux se réduisent comme peau de chagrin, sauf à investir en LMNP ou à investir dans le photovoltaïque. Mais pour l’économie de l’outre-mer, c’est une question de survie, raison pour laquelle ils persistent encore.

Le Girardin Immobilier reste donc en vie, sans oublier celui de Pinel qui passe à un plafonnement de 18000 euros (qui a succédé à la loi Duflot, avec un succès très relatif). Ces dispositifs sont complémentaires et peuvent donc être utilisés comme tels, dans les limites du plafonnement.

La loi Girardin


Pour l’instant rien ne bouge, et ce n’est pas une mauvaise nouvelle pour ceux qui espèrent des réductions d’impôts, et non un crédit du même type. Toutefois, si vous n’êtes pas sur place, choisissez bien votre intermédiaire, car la rentabilité d’un bien n’est pas toujours assuré, au regard des programmes immobiliers qui fleurissent un peu partout sous les tropiques, et pas toujours à bon escient.

Pour mémoire, on ne peut pas acheter n’importe quoi pour profiter de ces largesses : c’est soit de l’industrie, soit du logement social. Et dans ces domaines, il faut prendre en compte le risque de l’investissement : rien n’est gagné d’avance, surtout lorsqu’il s’agit de placer ses billes dans l’industriel. Si vous n’êtes pas un spécialiste de la question, nous vous conseillons donc la partie sociale (et en plus, vous contribuerez à construire des logements pour aider les populations locales).

Et pour les sociétés ?

Celles qui paient l’IS peuvent également en profiter. La déduction fiscale se fait de suite et sans plafond. Concrètement, tout ce que vous investissez en outre-mer dans ce cadre là est déductible du résultat.

Pourquoi Pinel marche mieux en outre-mer ?


Malgré les aménagements de la loi Duflot, le dispositif Pinel n’attire pas les foules en France métropolitaine. Pas assez ceci, ou trop de cela, bref, ceux qui ont connu les avantages de la loi Scellier ont toujours du mal à se remettre de sa disparition. Mais par delà les océans, le son de cloche est un peu différent, et tout ça grâce au relèvement de plafonds. espérons que cela va relancer le logement dans des territoires où ils font défaut, comme en Guyane. Là-bas plus qu’ailleurs, la defiscalisation prend tout son sens, en atteignant dans le meilleur des cas 29% du prix de l’acquisition.

investir en outre mer

C’est donc le moment de s’en servir pour investir à long terme, au moins sur 6 ans (jusqu’à 12). Et puis, rien ne dit qu’à l’heure de la retraite, on aura pas envie d’aller y poser ses valises, après avoir louer son bien quelques années. Buller à Tahiti n’est pas le plus mauvais des programmes…

Les dangers

Comme dans tout, la médaille à son revers. On pourrait citer l’économie qui a du mal à décoller, le chômage des jeunes, le climat qui déraille parfois complètement (typhons)… Il faut donc ne pas vous tromper d’île et d’emplacement.

Jusqu’à quand pourra t-on défiscaliser en France ? Peut-être que ces jours là sont comptés, et que bientôt ils seront intégralement remplacés par le crédit d’impôt. Pour Girardin, nous sommes au moins tranquille jusqu’en 2018.

Faut-il investir dans l’immobilier: le guide 2018 (taux d’emprunt, crédit, placements, prévision, prix…)

L’immobilier revient chaque année comme une madeleine de Proust. Il faut dire que la baisse des livrets bancaires et la crise de la bourse font que quand on a un peu d’argent à placer, on cherche un rendement meilleur. La pierre a donc l’air d’être une alternative crédible, à condition de pouvoir répondre à ces deux questions : baisse ou remontée des taux ? Les prix vont-ils baisser en 2018 ? Les coûts d’acquisition et de financement sont donc au centre des débats, encore une fois.

Les taux des crédit immobiliers toujours plus bas


A force d’emprunter à des taux toujours meilleurs que les précédents, on se demande jusqu’où la courbe va descendre. Les meilleurs taux de crédit immobilier peuvent-ils être nuls, et pourquoi pas descendre en dessous de la barre des 0% ?

C’est que les banques font tout pour émerger de la masse et attirer les clients qui ont encore de l’argent. Ils sont chaque année moins nombreux mais de plus en plus riche. C’est tout le paradoxe de cette société.

Des prêts à 0% ?

Une chose est certaine : la fin de la baisse n’est pas pour demain. Il peut donc être judicieux d’attendre la bonne affaire, pour ne pas avoir à renégocier son crédit dans un an. Sauf qu’à trop attendre, on peut se louper. Et il va falloir être sacrement visionnaire pour rester dans le bon timing.

Les banques, elles, ne veulent pas attendre. Elles veulent les bon clients maintenant, d’où une certaine « agressivité » dans les campagnes publicitaires. Elles font efforts sur efforts, et prêtent de – en – cher.

La tendance d’aujourd’hui.

Pour ne pas se louper, les banques qui prêtent de l’argent pour des crédits immobiliers ne peuvent pas pour le moment revenir en arrière en augmentant les taux. Il y a trop de monde qui se bouscule au portillon, les banques en ligne investissant maintenant elles aussi ce marché.

Pour un courtier, il y a de quoi se frotter les mains. Un bon dossier, il suffit de mettre plusieurs partenaires financiers en concurrence pour aller en dessous des 1% quand on emprunte sur 15 ans.

Cela veut-il dire que les banques perdent de l’argent ?

Le pire dans tout cela (où le meilleur selon l’angle où on se place), c’est qu’elles ne rognent toujours pas sur leur marge. Le contraire aurait quand même été étonnant. Car elles empruntent elles aussi pour se financer, et à des taux beaucoup plus bas.


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Le coût d’un crédit 


C’est sur que par rapport à nos parents qui ont emprunter à 10% pour les plus chanceux, nous sommes des privilégiés. Le crédit coûtera au final 1/2 moins que ce qu’il coûtait il y a encore 1 an. Ce sont des milliers d’euros d’économie, qu’on peut injecter ailleurs, dans les travaux par exemple.

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Un bémol toutefois : le prix de l’assurance. Celui-ci a lui plutôt tendance à exploser à la hausse. Il faut bien aller chercher des sous quelque part, et la peur de l’avenir a toujours été générateur de gros profits pour ceux qui savent y faire.

Réduire le nombre d’année ou la mensualité ?

Entre les deux mon coeur balance. Payer moins de frais de crédit, c’est pouvoir rembourser plus vite, ou au contraire avoir plus de pouvoir d’achat pour faire autre chose. Là, c’est vraiment une question d’appréciation personnelle.

Tout dépend s’il y a des travaux à faire dans la maison, si un bébé est en route, s’il y a d’autres crédits ailleurs… A chacun de voir midi à sa porte comme le dit l’adage.

Est-ce toujours le bon moment pour faire racheter son crédit ?

Ceux qui ont payés 1, 2 voir 3% de plus les années précédentes l’ont mauvaise. Ils pensent s’être fait un peu avoir. Ce n’est pas vrai. Le marché est ce qu’il est au jour J, point barre. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas renégocier.

Tout le monde peut donc profiter des taux faibles. Et pour réussir son rachat, il faut plutôt jouer sur la durée. Plus elle baissera, plus le nouveaux taux proposé sera bon.

Les clients privilégiés


Mais avec les banques, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Si vous gagnez le SMIC, allez donc voir votre banque, vous risquez d’être poliment reconduit à la porte. Par contre, si vous êtes un jeune médecin, celle-ci risque de s’ouvrir en grand.


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Pour ces profils à fort potentiel, les taux sont prêts à atteindre des records en France, car la course à l’échalote n’est pas terminée. Pour un prêt sur 15 ans, on peut en moyenne obtenir 1,40%. Un peu moins sur 10, un peu plus sur 20. Attention : il s’agit d’un taux hors assurance, celui tournant autour de 0,35% (à ajouter donc).

Le crédit gratuit

Même à 1,30%, le coût du crédit sur un achat immobilier représente une sacrée somme. Ce sont plusieurs de dizaine de milliers d’euros, dont 1/4 rien que pour l’assurance. Mais plus on a d’apport, et plus les banques vont faire baisser le taux.

Il faut le dire : ce sont encore les riches qui paient le moins ! Mais c’est ainsi depuis que le monde est monde, donc…

Prévision des prix de l’immobilier : vers la reprise ?


Quand les prêts sont bas, en principe, par le jeu des vases communicants, ça tire les ventes vers le haut. Les transactions augmentent quand on emprunte à bon taux, c’est un fait. Les agences immobilières se portent donc bien, merci pour elles.

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Les prix sont donc en net augmentation, mais toutes les villes ne sont pas logées à la même enseigne. Lyon, Bordeaux et Nantes sont celles qui ont connu la plus grosse envolée des prix (3%). Lille, Toulouse et Rennes se maintiennent. C’est à Marseille où le prix de la pierre a le plus chuté : -1%.

Les meilleurs placements immobiliers

Ont peut donc se dire qu’acheter est un bon plan. Ce n’est pas faux. Sauf qu’il faut savoir raison garder. Je m’explique. Le marché actuel n’est pas forcément un reflet de la réalité : les taux sont au plus bas et l’état aide les primo accédants avec le PTZ, les classes moyennes avec le dispositif Pinel. Que se passera-t-il quand tout cela disparaitra ?


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Il faut en profiter

Des taux à ce niveau, ça ne c’était encore jamais vu. Si on a un projet d’achat, c’est le moment ou jamais. Il faudra bien se lancer un jour de toute façon. Vouloir attendre encore et encore n’est pas un bon calcul.

Car la rentrée à apporter ses nouvelles baisses, quelque soit son profil : jeune primo accédant ou cadre supérieur qui veut acheter sa résidence secondaire. Les banques ont donc mis le paquet en septembre, après avoir calmé le jeu durant l’été.

Une négociation toujours possible

Mais avoir l’impression d’obtenir un bon taux de sa banque quand on achète un appartement n’empêche pas de tenter de le faire descendre encore un peu. Il y a en principe une petite marge de manoeuvre. Voici actuellement les bases sur lesquels vous caler :

  • 10 ans : 1,30%
  • 15 ans : 1,40%
  • 20 ans : 1,50%
  • 25 ans : 1,80%

Ce sont bien sur des chiffres approximatifs, qui peuvent fluctuer avec la situation financière de chacun. Les meilleurs dossiers descendront en dessous de 1% hors assurance.

Pourvu que ça dure…

Mieux vaut tenir que guérir. Mais rien ne devrait vraiment bouger à la hausse pendant quelques mois. Même le Brexit n’a pas changé la donne. Et tant que les banques se livreront une concurrence acharnée, les acheteurs y trouveront leur compte. On attend donc avec impatience les promotions à venir.

Pour aller plus loin : le meilleur placement à long terme.

Les dispositifs de défiscalisation 


Ils font quand même la pluie et le beau temps en matière de prix. Ne pas les prendre en compte serait une grave erreur.

La loi Pinel : toujours une valeur sure

Petite piqure de rappel pour ceux qui débarquent. Il s’agit ici d’une réduction d’impôt conséquente, pouvant atteindre les 63000 euros. Attention : il ne faut pas se tromper lors de l’achat, tous les programmes neufs ne sont pas rentables sur le long terme, loin de là !

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Car il s’agit bien d’acheter pour louer. Il faut s’engager à avoir des locataires sur une période allant de 6 à 12 ans, mais pas que. Le loyer ne doit pas dépasser un certain montant, et les locataires ne pas gagner plus d’une certaine somme. Bref, beaucoup d’aléas à respecter.

D’ailleurs, tout le monde ne peut pas bénéficier du dispositif Pinel. Là encore, gagner trop ne permet pas les réductions d’impôts promises.

Acheter pour louer en loi Pinel : le bon plan ?

Oui et non. Oui, car si on entre dans les critères, c’est quand même fiscalement très intéressant. Mais il s’agit d’un logement neuf, et rien ne dit que sa valeur sera la même au moment de la revente. Surtout qu’on peut louer à ses parents ou à ses enfants.

De tous les logements achetés grâce au dispositif Pinel, beaucoup risquent de se retrouver sur le marché en même temps. Les programmes neufs ont tendance à crever les plafonds des prix, hors, peu d’entre eux bénéficient d’un emplacement prémium favorisant les plus-values.

Les loyers

Ils vont être en dessous du marché. La rentabilité sera donc moindre que si on devait se passer du processus. De plus, si le locataire part pendant les années de déductions fiscales, il ne faudra pas tarder à lui retrouver un successeur (1 an). Dans le cas contraire, ou en cas de revente du bien, les réductions déjà obtenues viendraient s’ajouter aux impôts en cours.

Les réductions fiscales les plus importantes concernent les propriétaires qui s’engagent sur 12 années puisqu’elles atteignent 21% et 63 mille euros tout au plus. C’est encore mieux avec le Pinel DOM-COM puisqu’on peut aller jusqu’à 32% et une réduction d’impôt de 96000 euros sur douze ans.

Attention : l’argent reçu des loyers est lui imposable fiscalement, en micro foncier ou au régime réel.

Loi Malraux : méconnu mais très rentable

Elle n’est connue que des investisseurs avisés. C’est dommage, car bien utilisée, elle rapporte plus que la loi Pinel.

Les biens immobiliers concernés ne sont plus ceux du neuf mais ceux de l’ancien. Il s’agit d’immeubles nécessitant de gros travaux de rénovation avant d’être mis en location pendant 9 ans. Ce sont des biens situés dans les centre-villes et ayant une valeur historique ou patrimoniale importante.

Rénovations contre économies

C’est du gagnant gagnant. La France qui voit ses immeubles historiques retapés, et les propriétaires qui peuvent récupérer 30% du montant des travaux entrepris dans la limite de 100000 euros. Le dispositif est déjà reconduit.loi-malraux

Mais il y a quand même des conditions quant aux travaux. Ils doivent porter sur tout l’immeuble, et non pas sur un seul appartement. Il faut accepter que les architectes des bâtiments de France s’en mêlent, car ce sont eux qui vont superviser les travaux. Et à la fin, il faut louer pendant 9 ans avant éventuellement de revendre.

Loi Censi-Bouvard : pour les investisseurs chevronnés

Il s’agit ici d’investir dans une résidence avec services, pour les personnes âgées, dépendants, les étudiants ou les touristes. L’achat se fait donc dans le neuf, et les chambres ou les appartements devront être meublés.

L’investisseur aura alors le statut de LMNP. L’immobilier locatif meublé permet de récupérer en déductions fiscales 11% du prix d’achat sur 9 ans sur un prix d’achat limité à 300000 euros, en plus des loyers des locataires (qui ne devront pas dépasser 23000 euros par an et la 1/2 des revenus du propriétaire).

Loi Girardin : la défiscalisation Outre-mer

Investir en Outre-mer à rapporter des fortunes aux petits malins qui ont su profiter des dispositifs d’incitation fiscale qui se sont succédés à travers les époques. Mais est-ce toujours le cas ?

La loi Girardin est sortie du chapeau pour aider ses territoires à se développer, et leur apporter les capitaux nécessaires pour cela. Il s’agit des logements, mais aussi des entreprises. C’est un dispositif qui est sur sa fin.

Il ne faut donc pas confondre le Girardin avec le Pinel, puisqu’ici la réduction d’im^pot peut aller jusqu’à 50% du prix payé en Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna, même si le plafonnement est à 18000 €.

Loi Monuments Historiques : l’investissement passion

Allez, une dernière mesure fiscale pour la route, et pas la moins importante : celle qui permet d’investir à bon compte dans les monuments historiques. Cerise sur le gâteau : le propriétaire a même le droit d’y habiter.

Ce n’est pas un dispositif nouveau, il a 100 ans ! Là encore, ce sont des travaux gérés par les architectes des bâtiments de France. Montant de la déduction : de 41 à 45%, sans plafond de loyers, à condition d’en rester propriétaire pendant 15 ans.

Placement immobilier: faut-il investir dans le crowdfunding ?


2017 n’échappera pas à cette mode. Le crowdfunding est sur toutes les bouches. L’idée ? Acheter des biens à plusieurs, les louer, et retirer les marrons du feu. L’avantage ? Même avec peu de sous, on peut profiter des rendements de la pierre, et se sortir de l’inertie du livret A.

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Comme tout ce qui est à la mode, ça se développe à la vitesse de la lumière. Résultat : presque plus de plateformes de crowdfunding que d’internautes avec du cash. Leur rôle ? Mettre en relation les promoteurs avec les acheteurs.

Les risques

D’abord, il ne faut pas se laisser griser par des rendements qui promettent la lune. 10% de rendement annuel, vous en avez rêvé ? Personne ne le fait. De plus, on assiste moins sur le fait que cet argent va être bloqué souvent pendant plusieurs années, et qu’en cas de faillite du promoteur, bon courage pour revoir son argent.

Un projet immobilier, c’est souvent des aléas, et avec les programmes neufs qui poussent un peu partout, rien ne dit que les appartements vont se vendre comme des petits pains, même si l’affiche de promotion est très belle.

Comment bien investir ?

Il faut commencer par ne pas se tromper de promoteur, et c’est là le plus difficile. Quand on n’est pas dans le sérail, comment savoir que M. A fait du meilleur travail que M. B ? Il y a donc tout un travail de sélection à faire, des chiffres à analyser, et des vérifications à mettre en place.

On ne confie pas ses économies à n’importe qui n’importe comment, au risque de les voir partir en fumée. Les précautions à prendre : n’investir que dans une SAS (les pertes sont limitées) et ne passer que par une plateforme qui a le label CIP.

Pourquoi la SCI est-elle dangereuse pour le Crowdfunding ?

Si personne n’est là pour payer les loyers, les frais ne vont pas être couverts. Et qui va se charger de les régler ? Les associés. Ils sont responsables des dettes, à la hauteur des apports. Et en cas d’emprunt, ça peut vite être la déroute.

En définitive, il y aura des affaires à faire en 2018, pour qui aura la trésorerie pour. Toutefois, attention à ne pas se bruler les ailes dans des projets bancales. La grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf sait de quoi je parle…

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Meilleur investissement locatif 2018: quel est le rendement de l’immobilier dans les villes européennes (Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Berlin) ?

Parce qu’il n’y a pas que Paris dans la vie, on peut aussi envisager une rentabilité locative intéressante dans un autre pays d’Europe, en particulier au Portugal, en Belgique, aux Pays-Bas et même en Angleterre. Le meilleur rendement locatif devra combiner une bonne affaire à l’achat, et un loyer en rapport et même un peu plus haut, avec un locataire qui paye. Alors, la France en faillite en 2018 ?

Où investir en Europe ?


Le meilleur investissement immobilier se cache peut-être sous d’autres cieux. Acheter en Espagne est par exemple devenu un phénomène de mode depuis quelques années. Il faut dire que la conjoncture parisienne ne favorise pas actuellement un bon rapport locatif, et un placement dans la pierre peut même vous faire perdre de l’argent dans la capitale, ceux qui ont achetés au plus haut il y a dix ans en savent quelque chose.

Allez voir ailleurs si l’herbe est plus verte est une bonne idée, mais investir à l’étranger suppose de prendre des précautions pour ne pas se planter. Nous vous conseillons donc de toujours vous déplacer, plusieurs fois, de faire jouer la concurrence et de toujours emprunter en euros si vous ne pouvez vous en passer.

Un placement locatif immobilier à Londres


Il suffit d’y passer quelques jours pour se rendre à l’évidence : la ville est chère, très chère. Le smicard français aura du mal à y joindre les deux bouts, c’est même carrément impossible. Sauf que pour qui y travaille, il est possible de gagner beaucoup plus d’argent que dans notre métropole.

On est ici avec un prix moyen au mètre carré dépassant les 12 000 euros, là où les quartiers les plus prisés de Paris peinent à atteindre les dix milles. Et on ne vous parle pas des quartiers chics, comme Chelsea ou Kensington, là où vivent les joueurs de foot et les stars de cinéma. Vous rêvez d’un coup de foudre à Notting Hil ? Il vous en coûtera 330000 euros pour un 30m2. L’amour dans un petit deux pièces est à ce prix là outre manche…

Des acheteurs de plus en plus nombreux quand même

Quand on aime on ne compte pas, et cela n’effraie pas les étrangers qui ont les moyens de leurs ambitions, puisqu’au final, ce sont les locataires qui vont payer la note, et plus on ira vers le haut de gamme, plus cela sera vrai.

Pour les français qui veulent vivre au pays du god save the queen, privilégiez Fulham ou South Kensington, c’est là qu’est le lycée français. Enfin, sachez qu’il s’agit de baux emphytéotiques, et que moins il vous reste d’années, plus la valeur de votre bien se déprécie.

Les meilleurs affaires se font à Berlin


Laissez tomber vos surfaces ridiculeusement petites, et allez prendre le frais du côté de l’Allemagne, à Berlin précisément, là où il fait bon vivre et où les appartements sont grands. De Paris, vous y êtes en une heure avec une compagnie low cost pour moins cher qu’un Paris-Rennes en TGV. Beaucoup de touristes, des entreprises, des infrastructures récentes et  bien entretenues (pas comme à Rome), que demander de plus ? Une belle plus-value en cas d’achat tiens !

appartement à Berlin

Trois mille euros du mètre dans un quartier sympa berlinois, c’est possible ! Cela vient de l’histoire de la ville : on a beaucoup écroulé pour mieux reconstruire, mais comme toutes les bonnes affaires, elles finissent par se tarir, et les prix grimpent doucement mais sûrement. Si vous êtes bricoleur, où que des gros travaux à financer ne vous font pas peur, il y a des biens à rénover qui valent encore le coût.

Une fiscalité avantageuse

L’amortissement Allemand, en voilà une belle invention ! Chaque année, il vous sera possible de déduire 2,5% du prix d’achat sur les revenus locatifs que vous allez en tirer. Faites le calcul : en 40 ans, le bien est amorti. Là ou on ajoute en France, on soustrait outre-rhin. Rappelons aussi qu’une convention fiscale existe entre les deux pays qui vous évitera ainsi d’être imposé deux fois.

La Belgique n’a plus à faire ses preuves


Et Bruxelles en particulier, où de plus en plus de français choisissent de faire leur vie. Les rendements tournent autour de 5%, ce qui est un bon chiffre dans la conjoncture économique que nous connaissons. Cela tient en particulier à tous ses fonctionnaires européens qui ont besoin de se loger, et qui ont l’enveloppe nécessaire pour cela.

Ils ne regardent donc pas trop à la dépense, paient rubis sur l’ongle et cela arrange bien les propriétaires. Si vous achetez dans les quartiers qu’ils prisent, vous ne prenez pas trop de risques, sauf à ce que l’institution soit déplacé dans un autre pays, et là c’est la douche froide. Sachez enfin que vous pouvez y trouver de belles maisons à moins d’un 1/2 million, et ce dans un beau quartier.

Acheter un appartement à Amsterdam


Ah, le bon air des canaux hollandais ! La capitale de Hollande à beaucoup d’attraits, ce n’est pas pour rien que beaucoup la surnomme la Venise du Nord, même si on met cette dernière à toutes les sauces (on le dit pour Bruges aussi). Si vous cédez à la tentation, méfiez-vous quand même : pas de loi Duflot à Amsterdam, mais certains quartiers bénéficient d’une loi sur le logement social, avec des loyers limités.

Privilégiez donc les biens qui y échappent, c’est le cas pour ceux situés dans le centre historique. Là encore, vous devriez atteindre les 5% de rentabilité sur une année. Comptez 450 000 euros pour un 100m2.

Investir dans l’immobilier à Lisbonne


On vous a gardé le meilleur pour la fin, le Portugal ! Du soleil, des accras, et des prix bas : cela ressemble à un slogan publicitaire, et beaucoup de retraités y succombent (à acheter, pas de confusion SVP). A voir les tarifs pratiqués dans le pays natal de Ronaldo, on se demande encore pourquoi acheter dans le sud de la France, alors qu’à quelques heures de voiture, c’est le jackpot.

Avec le même budget, vous allez pouvoir au moins multiplier la surface par 3, et ce dans des régions aussi cotées que l’Algarve. Et je parle ici de biens qualitatifs, pas de vieilles bicoques qui s’écroulent à rénover pour des fortunes.

un appartement à Lisbonne

Même si les prix repartent légèrement à la hausse cette année, du fait d’acheteurs de plus en plus nombreux, ils restent encore très attractifs car le pays n’est pas sorti de la crise, et il n’a pas connu la bulle immobilière espagnole. A vous donc les vacances ou la retraite. Si vous avez prévu d’acheter pour louer, mieux vaut le faire à la semaine ou au mois, à des touristes. En plus vous pourrez en profitez si le logement est vacant quelques semaines.

Où acheter ?

Lisbonne bien sûr et son merveilleux quartier historique, où on entend parler français à tous les coins de rue si vous avez de bons mollets car ça grimpe), mais aussi dans la vallée du Douro pour vous familiariser avec le Porto, et le long des plages de l’Algarve.

Vous pourrez y trouver des biens de tous niveaux, du plus modeste au plus luxueux. C’est dons le moment de vous faire plaisir si vous en avez les moyens : une villa avec piscine ?

Les prix au Portugal ou à Berlin font rêver. A chacun de transformer son rêve en réalité, et de savoir saisir les bonnes occasions quand elles se présentent. Si vous êtes tentés par plus de soleil, il y a de bonnes affaire à faire avec la loi Girardin en outre-mer.

Acheter une maison en Grèce: peut-on faire de bonnes affaires avec la crise ?

Acheter en Grèce, sans aller jusqu’à acheter une île, est-ce une bonne idée actuellement ? Les prix cassés qu’on peut trouver dans certains coins du pays laissent penser que oui, même si personne ne peut savoir à l’avance ce qu’investir dans l’immobilier va donner. Ceux qui ont récemment eu le courage d’acheter un bien en Espagne le savent : les prix peuvent fluctuer très vite, dans un sens comme dans l’autre, rien n’étant certain en temps de crise immobilière. Ce qui est sur par contre, c’est que les maisons à vendre en Grèce sont nombreuses, qu’il est possible de trouver une villa de luxe à Mykonos à des tarifs défiant toute concurrence, et que le marché de l’immobilier dans les îles grecques repart à la hausse.

De très bonnes affaires à réaliser sur les villas


Difficile à croire, mais saviez vous qu’avec le prix d’un studio à Paris on peut se payer une maison de bord de mer dans certains coins d’Europe ? C’est la raison principale pour laquelle les étrangers investissent dans ces pays : les prix. Et ceux de la Grèce ont fondu comme neige au soleil, alors pourquoi ne pas en profiter ?

Si le pays connaît des jours difficiles, cela ne se voit pas dans toutes les îles, et on continu à faire la fête à Mykonos ou à Santorin comme avant, car le pays possède un trésor que personne ne pourra lui enlever : la mer, et des milliers de kilomètres de côtes.

Où investir ?

Dans les îles bien sur. Les deux précédemment citées, même si elles sont très populaires ne sont pas les seules. Rhodes et Corfou, ainsi que Porto Heli leur tiennent également la dragée haute. L’occasion est belle de se payer une résidence secondaire pour aller passer ses vacances d’été en famille, le coût de la vie est actuellement bien plus bas que sur la côte d’azur, et encore, nous ne sommes pas encore retournés au drachme…

Ceux qui ont l’habitude d’acheter des biens immobiliers le savent : les bonnes affaires ne durent pas, ils faut donc les saisir lorsqu’elles se présentent. Je rappelle à tout hasard que les villas ont perdu à peu près 30% de leur valeur depuis le début de la crise. Mais les prix peuvent encore baissés, il va donc falloir trouver le bon timing pour ne pas réaliser un mauvais investissement. Et si la maison avec piscine avec vue sur l’océan n’était plus un rêve inaccessible ?

Acheter une ile privée en Grèce: le moment ou jamais ?


Tout se vend en ce moment en Grèce. La liste des privatisations est plus longue que mon bras. Pourquoi ne pas se laisser tenter par une petite île ? Mais il faudra quand même y mettre le prix, et ce genre d’investissement, même si les tarifs sont bradés ne sont réservés (quand même) qu’aux grandes fortunes. Car il n’y a pas tant d’îles que cela à vendre en Grèce, et les émirs et les stars de ciné comme Johnny Depp sont déjà sur le coup, donc… Par contre les russes le sont un peu moins, la faute au rouble.

Rappelons toutefois que le business de ventes d’îles privées en Grèce n’est pas nouveau, et que ce genre de transaction a toujours eu lieu là-bas. Et il y a de quoi faire : plus de 6000 îles sont répertoriées sur les cartes.

Comment connaître les îles à vendre ?

Le mieux est encore de passer par un site Internet qui est spécialisé en la matière. Ils sont nombreux sur le net à viser une clientèle avec beaucoup d’argent. La vente du patrimoine public par l’état attire les vautours, car les prix peuvent paraître bradés (sauf dans les zones très touristiques) pour qui suit le marché depuis longtemps. C’est donc le moment de surveiller ce qui va se céder dans les Cyclades notamment.

Investir ou attendre la fin de la crise ?


C’est une vrai question, sauf que personne ne sait quand la crise va finir, et les hommes politiques ont beau nous dire que c’est pour demain, ils le disent depuis 5 ans déjà, donc il est normal de se méfier des promesses d’avenir radieux. Et puis il y a Athènes. Le pays a négocié une rallonge, mais cela veut-il dire qu’il est sorti d’affaire ? A lire certains économistes, la descente aux enfers reste inexorable. Si tel est le cas, que deviendront les investissements immobiliers des étrangers en Grèce ?

investir en grèce

Les acheteurs avancent donc un peu en aveugles, et doivent faire un numéro d’équilibriste pour espérer retomber sur leurs pattes, voire mieux encore. On se demande en effet si une plus value est possible à court terme, alors que la moins value paraît elle, être un peu plus dans les cordes de ce qu’il se passe là-bas en ce moment.

Attendre, oui mais

Est-ce reculer pour mieux sauter ? Ne vaut-il pas mieux profiter des prix bas aujourd’hui, par peur de laisser passer les bonnes affaires ? Ou est-ce déjà trop tard pour acheter ? C’est sur, un tient vaut mieux que deux tu l’auras, mais avec toutes ces élections et ces référendums, on avance plutôt à tâtons.

Notre conseil serait donc de se tenir encore un peu à l’écart de la Grèce pour le moment, quitte à investir quand les prix vont commencer à remonter. Ils seront le signe d’une embellie, et il faudra s’engouffrer dans la brèche avant qu’ils ne montent trop haut.

La crise fait des dégâts dans bien des foyers, pendant que d’autres se frottent les mains et font des affaires. Il en est ainsi depuis que le monde est monde. Tout est une question de cycles.