Trouver un Nom d’Entreprise Original Qui n’Existe Pas

Vous cherchez un nom pour votre société ? Quelque chose de percutant pour un commerce rentable ? Alors vous êtes au bon endroit ! Au menu : les générateurs de noms d’entreprises gratuits, les services payants (si vous cherchez un service premium) et toutes les règles relatives au dépôt INPI.

Pourquoi est-ce important de trouver le bon nom ?

C’est lui que vos clients, fournisseurs, et collaborateurs vont retenir en premier lieu, et qui va vous permettre de communiquer.

Et en la matière, les idées originales ne manquent pas, à condition que le nom de domaine soit encore non utilisé et donc possible à réserver (je vais vous expliquer comment un peu plus bas dans cet article).

BON À SAVOIR : les auto-entrepreneurs aussi peuvent avoir un nom commercial

Et pourquoi ne le pourraient-ils pas ? D’accord, il s’agit d’une entreprise individuelle mais tout de même. Si rien ne l’indique lors de la création, rien ne vous en empêche.

Vous pouvez donner un nom à votre activité qui ne soit pas celui de votre patronyme. Pensez également à le déposer à l’INPI pour éviter tous litiges (attention il y a des frais pour cela, voir plus bas).

Une recherche pas si facile

Pour un auto-entrepreneur qui débute, choisir un nom d’entreprise original et qui n’existe pas est rarement quelque chose de facile à faire.

Que vous soyez dans l’informatique, le consulting ou le bâtiment, dans un secteur d’activité qui marche ou pas, le problème posé reste le même : comment être percutant et original à la fois ?

Trouver le bon nom

Je vous recommande d’éviter les clichés et les jeux de mots ringards qui n’aideront pas votre marque ou votre commerce à se valoriser. Ce que vous trouvez drôle ne l’est pas forcément pour tous, et d’une manière générale, humour et business ne font pas bon ménage. Ayez l’esprit tourné vers le long terme.

Un nom doit être :

  • Court
  • Facile à se rappeler
  • Avec une orthographe pas compliquée
  • Il doit faire penser à votre produit
  • Il doit être libre (réservé par personne)

Les règles de base

Essayez de trouver quelque chose de moderne, qui est dans l’heure du temps mais pas « à la mode », car on ne sait pas ce qu’il en sera dans 10 ans. La mode est éphémère et à trop surfer dessus, elle est dangereuse. Soyez créatif. Mettez-y votre personnalité, vos envies, vos espoirs.

Trouver un nom qui ne ressemble qu’à vous et qui pourra se décliner avec une identité visuelle efficace. Enfin, gardez à l’esprit que c’est la clientèle que vous visez qui fera le succès (ou non) de votre marque.

Pour trouver quelque chose d’accrocheur et de glamour à la fois, il est possible de passer par un générateur de noms d’entreprise gratuit ou bien avec un peu plus d’argent, par les meilleures agences de naming, spécialisées dans la création de marques. Une façon de rester zen et de vous concentrer sur le reste.

Les générateurs gratuits

Les réunions avec vos futurs associés se succèdent et vous n’avez toujours pas trouvé le nom de votre future entreprise ?

Le générateur de noms est un premier pas, facile à faire car il n’est pas payant, ce qui à son importance quand on peine déjà suffisamment pour rassembler la somme nécessaire au lancement de sa boîte. Les générateurs sont pleins de bonnes idées.

La liste non payante : 14 générateurs

  1. Trouver-nom-entreprise : permet de faire une recherche en s’aidant de la racine de votre activité.
  2. Trouverunnom : un peu le même principe avec la possibilité de savoir si le nom de domaine qui va avec est disponible.
  3. Id2nom : on va encore plus loin dans l’idée du package, avec la création du site Internet et du logo, bref de tout ce qui va entourer la marque.
  4. Generateur-marque : même chose, on sait immédiatement si le nom de la société est disponible (il ne s’agirait pas d’entrer en conflit avec l’INPI).
  5. NOMINO : recherche par nombre de syllabes.
  6. MotBot : conseillé si vous cherchez un nom de startup.
  7. Panabee : entrez les mots que vous souhaitez et le générateur fera le reste.
  8. Nomatic : donnez la racine et le générateur vous fera des propositions.
  9. Shopify : des milliers de suggestions.
  10. Impossibility : fonctionne par mots clés.
  11. WORDOID : créatif.
  12. NAMINUM : pour ceux qui cherchent la perfection.
  13. JENKENSON : pour quelque chose de classique.
  14. NameBoy : des idées mais pas trop créatif.

Avec ces outils là, vous allez avoir forcément des propositions à faire en réunion à vos associés. Si personne n’est encore convaincu, il faudra passer à l’étape suivante, à savoir payer une agence pour lancer sa marque.

Un générateur à la loupe : l’exemple de SHOPIFY

C’est un générateur de noms de boutiques ou d’entreprises. Comment ça marche ?

  • Commencez par entrer 1 mot (que vous voudriez voir figurer dans la proposition finale).
  • Lancez l’outil de recherche.
  • Vous avez aussi la possibilité de vérifiez la disponibilité du domaine

Comment faire le bon choix ?

Un générateur va vous faire des propositions, mais vous allez devoir choisir. Pour vous aider,  parlez-en autour de vous, idéalement à des gens que vous ne connaissez pas ou peu. Vous verrez bien leurs réactions et surtout s’ils retiennent facilement le nom que vous avez choisi.

Rappelez vous une chose : il faut que ce soit facilement prononçable et pas trop long car sinon il sera impossible à mémorisez (et dieu sait que les français ont la mémoire courte) !

Mon conseil : faites dans la simplicité. C’est bien d’être créatif mais à vouloir faire trop compliqué, vous allez vous prendre les pieds dans le tapis. C’est une étape de création d’entreprise qui n’est pas simple. No pain no gain comme on dit !

Passer par un service payant

Tout va dépendre de l’importance de votre business, si vous voulez vous lancer à l’international… Passer par une agence, ce n’est pas seulement trouver un nom, c’est réfléchir de manière globale à tout ce qui va être compris dans la marque, et à l’image que celle-ci va renvoyer au public.

Les agences dont c’est le métier connaissent les règles et les écueils à éviter. Ce qui vous coûte de l’argent aujourd’hui peut vous en faire économiser beaucoup demain.

les agences de création de noms de marque

Quelques exemples :

  1. Nomen : c’est un ensemble de compétences qu’on vient chercher ici : marketing, juridique, design… Car une marque ne sort pas d’un seul cerveau mais de celui d’une équipe entièrement tourné vers le projet.
  2. Fondamenti : comme son nom l’indique, ce qui compte dans une marque, ce sont ses fondamentaux. Car elle devra passer les années et continuer à être moderne. C’est le temps qui lui donnera toute sa valeur, à condition de prendre un bon départ.
  3. Enekia : cette jeune agence travaille sur les concepts, et ne fait pas de différence entre petite et grande entreprise. Ca sent la modernité à plein nez ici. Rappelez vous que le nom de votre société devra raconter une histoire. C’est une justification suffisante pour passer par une agence de naming.

Ce que vous devez savoir avant de vous décider

Une fois le choix fait et la machine administrative et marketing lancée, il sera difficile de revenir en arrière. Il faut donc ne pas se tromper. Le nom commercial devra répondre à des règles de base obligatoires, avec la nécessité d’éviter les pièges allant avec.

Les pièges à éviter

Le plus important est de ne pas prendre un nom qui est déjà pris par quelqu’un d’autre. Mais ce n’est pas le premier piège auquel penser, plutôt le dernier. Pour commencer, il faut prendre son temps car ce n’est pas un acte anodin. Il va s’inclure dans un projet global, donc il faut penser aussi déclinaison et utilisation.

Exemple de nom pour une SCI immobilière

Ce sont des noms difficiles à trouver. Mais l’étape est cruciale si vous ne voulez pas à avoir à changer de nom en cours de route.

Pour trouver l’inspiration :

  • Demander l’avis des gens qui vous entourent.
  • Faites des recherches sur la toile.
  • Penser à utiliser des synonymes.

Je vous donne une idée : si vous êtes plusieurs associés, prenez vos initiales et combinez-les, à condition qu’on puisse toujours prononcer le nom.

ATTENTION

Rappelez vous qu’une SCI doit avoir dans son nom celui des associés qui sont responsables des dettes ainsi que son statut juridique.

Le dépôt INPI

C’est la dernière étape. Une fois le précieux nom en poche, il faut se rendre à l’institut de la propriété industrielle pour le faire enregistrer. Ne pas le faire vous exposera à des complications juridiques un jour ou l’autre.

Cette visite à l’INPI vous permet d’abord de vérifier que le nom est libre, puis de le réserver pour plusieurs secteurs d’activité. Ainsi, personne ne pourra vous copier. Ne faites pas l’erreur de ne pas vérifier l’antériorité : vous pourriez perdre votre nom de domaine ou de société à posteriori.

Le coût :

225€ sans les options (cette somme a tendance à augmenter chaque année).

Important : ce prix ne couvre que la France. Si vous voulez enregistrer votre marque à l’international, il existe un forfait à 424 € qui couvre 75 pays.

Pourquoi l’enregistrement est important ?

Le dépôt d’un nom de marque à l’INPI va vous protéger et aura une valeur de preuve devant un tribunal pendant 10 ans. Si une autre société porte le même nom dans le même secteur d’activité, vous pouvez l’obliger à en changer.

Vous pouvez y enregistrer :

  • Un nom de marque
  • Un slogan
  • Un logo
  • Un signe sonore…

Lors de l’enregistrement, vous pourrez choisir trois secteurs d’activités (les « classes ») parmi ceux proposés. Chaque classe rajoutée à ces 3 là sera payante en plus (40 euros par classe).

La marche à suivre

Une fois que vous avez déposé votre nom à l’INPIE, vous n’avez plus qu’à aller enregistrer votre société au Registre de Commerce et des Sociétés (RCS) et auprès du Greffe du Tribunal.

Pensez à bien faire figurer votre nom dans vos statuts, puis à faire une annonce dans un journal légal.

BON À SAVOIR : vous avez toujours la possibilité de changer votre dénomination sociale pendant la vie de votre entreprise. Il faut juste que les associés soient d’accord, et refaire les formalités.

Des sites qui peuvent vous aider à protéger votre nom :

Vous pouvez aussi consulter le site Infogreffe pour voir si d’autres sociétés portent la même raison sociale que la votre.

2 sociétés peuvent elles avoir le même nom ?

Oui, à conditions qu’elles ne soient pas dans le même secteur d’activité, et que la réservation de celui-ci soit libre.

Vous vous souvenez de l’histoire du portail de Vivendi, vizzavi ? Ces champions du monde n’avaient pas vérifié que le site existait déjà, le nom appartenait à un obscur cyber-café. Résultat : Vivendi à payé 3,7 millions d’euros pour garder le nom. Le jackpot pour le cyber-café.

Qu’en est-il de l’enseigne ?

Pour les boutiques, c’est différent. Vous pouvez vous appeler pareil qu’une autre boutique, à condition qu’il ne s’agisse pas d’une marque. Si vous appelez votre restaurant « chez Jean-Pierre » ou « au rendez-vous des amis », vous aurez sûrement des homonymes dans d’autres villes de France.

À l’opposé, deux mêmes noms dans une même ville posera problème, à cause de la possibilité de confusion pour les clients. Il sera possible de faire débaptiser la dernière enseigne à s’installer.

Voilà. Si avec tout cela, vous n’avez pas réussi à trouver un nom… Alors je ne peux plus rien pour vous ! Mon conseil : ne passez pas plus de temps qu’il n’en faut là dessus (sans négliger cette étape bien sur), et utiliser votre précieux temps pour développer votre boîte ! Il faut avancer.

Prêt Brasseur: 100 000 euros gratuitement?

Si vous voulez ouvrir votre café et que vous n’avez pas d’argent pour cela, il y a une solution : le prêt brasseur. Cette grosse somme d’argent tombée du ciel peut vous permettre d’ouvrir un bar sans apport. Mais avant de signer l’offre de prêt, renseignez-vous bien :

  • Comment obtenir un prêt brasseur ?
  • Quelles vos être vos obligations ?
  • Est-ce facile de résilier le contrat ?
  • Quels sont les côtés négatifs de l’opération ?

Le crédit brasseur : pour ouvrir une brasserie sans apport


Trouver un fournisseur de boisson pour un bar n’est pas difficile : les grandes brasseries vont se bousculer pour devenir votre partenaire privilégié. Heineken, Carlsberg, si votre emplacement est bon, vous aurez l’embarras du choix.

Cette concurrence peut vous permettre d’obtenir à crédit l’argent qui vous manque pour ouvrir votre bar, grâce à un contrat brasseur. Car quand on se lance, on a peu souvent les fonds nécessaires disponibles.

Vous cherchez à ouvrir un commerce ? Lire aussi nos articles sur ceux qui marchent :

Comment ça fonctionne ?

Qu’est-ce-que le prêt brasseur ?

On l’appelle aussi le contrat bière. C’est un contrat qui lie le propriétaire du bar avec un grand brasseur. En échange de l’argent prêté, le propriétaire doit se servir uniquement chez ce fournisseur, c’est aussi valable pour le café, le vin et les boissons diverses.

Vous n’avez pas trop d’argent ? On vous donne des idées de commerces à ouvrir avec peu de sous.

Le saviez-vous ? C’est une pratique qui date du Moyen-Âge !

Pourquoi souscrire un contrat bière ?

Ne pas avoir le choix de ses produits ne se fait pas de gaieté de coeur. Bien souvent, on y a recours quand la banque ne veut pas suivre. Si vous êtes entrain de chercher un fonds de commerce, vous vous rendez vite compte que les établissements bien placés (et donc ceux qui vont rapporter) coûtent un bras.

En matière de commerce, il n’y a qu’une seule règle : l’emplacement. Vous comprenez pourquoi certains n’hésitent pas une seconde avant d’accepter l’offre de leur distributeur de boissons.

D’autres idées pour ouvrir votre business :

  1. Les franchises qui cartonnent en ce moment
  2. Le dépôt-vente

Que va vous donner le brasseur ?


  • D’abord il va vous prêter de l’argent. 100 000 euros si c’est une grosse affaire, un peu moins si c’est une petite affaire, de 30 à 50000 euros.
  • Vous n’aurez pas à acheter la tireuse à bière. Il va vous la prêter et vous l’installer gratuitement (de belles économies à faire là dessus). Le bon plan, c’est que si elle tombe en panne, un coup de fil et il vient la réparer.
  • Il va aussi vous charger en bière et en mobilier à l’effigie de sa marque.
  • Certains vont encore plus loin, en offrant la licence IV !

Cette vidéo peut vous intéresser, elle vous explique comment obtenir la licence IV et ce qu’elle coûte (et surtout comment il est difficile d’en avoir une !) :

Source : La Quotidienne

Et que devrait-vous lui donner en échange ?

On ne vous prête jamais de l’argent gratuitement. Il y a toujours une contrepartie. D’abord, il faudra rembourser le prêt, même si en fonction de votre CA, le brasseur peut se montrer peut presser de récupérer ses billes.

Ensuite, et c’est là que ça se corse (rien à voir avec la région) il faudra vous engager à passer un certain nombre de fûts par mois.

Les modalités du contrat


Rien de caché ni de sorcier dans les modalités. Attention : cela ne veut pas dire que vous n’avez pas une marge de négociation sur le taux du prêt et la durée de remboursement. Pensez aussi à inclure dans la négo le prêt de la machine à café (à condition que le café soit bon). Ca vaut une fortune.

Il faut que vous restiez bien concentré aussi sur la durée de l’exclusivité qu’on va vous proposer. Plus elle est longue, plus vous êtes pieds et poings liés (façon de parler).

BON À SAVOIR : vous ne pouvez pas conclure le même genre de contrat avec deux fournisseurs, dans quel cas vous seriez responsable pénalement et vous devriez payer de lourdes indemnités financières aux brasseurs lésés.

Et que se passe-t-il si vous vendez votre affaire avant la fin du contrat ?

Vous y trouverez une clause, qui s’appelle « clause de porte fort du distributeur » qui prévoie la cession du fonds de commerce. La personne qui va vous acheter le fonds devra continuer à honorer ce contrat jusqu’à son terme. Ca peut être un vrai frein à la vente.

En plus, vous êtes le garant de cela. Ainsi, s’il passe outre, même si vous n’êtes plus en activité, ça sera à vous de payer.

Pourquoi ce n’est pas toujours une bonne affaire ?

Avoir un contrat d’exclusivité avec un brasseur suppose que vous allez devoir accepter ses prix tant que vous n’aurez pas remboursé le prêt ou que vous vous servez de sa tireuse. Hors, celui-ci en profite un peu pour vous vendre ses produits à un prix plus élevé qu’ailleurs. Vous trouverez ainsi moins cher chez les petits distributeurs.

Préparez-vous donc à payer au dessus des prix du marché, ce qui peut vous bouffer votre marge, à moins de répercuter les prix sur la clientèle. Mais là, vous risquez de la perdre parce que vous êtes trop cher. Bref, c’est le serpent qui se mord la queue.

D’autres prêts pour vous aider à monter votre boîte :

Quels sont vos droits ?

BON À SAVOIR : la loi vous protège quand même un peu là-dessus, puisqu’elle n’autorise ce genre de contrat qu’à raison d’une exclusivité de 80%. Vous avez donc, en théorie, le droit d’aller vous servir ailleurs pour 20% de votre CA.

Le souci, c’est si le distributeur est mécontent car il estime que vous n’avez pas vendu les hectolitres prévus au contrat. Il peut alors le casser et il faudra le rembourser.

Que se passe-t-il en cas de contentieux ?

D’abord, si rien de particulier ne vient l’entacher, c’est un contrat valide si les deux parties y trouvent leur compte. Après tout, rien ne vous oblige à signer.

Vous ne pourrez pas évoquer la liberté de concurrence pour vous en dédouaner, car c’est une exclusivité limitée dans le temps. Enfin vous pouvez toujours essayer, mais les juges la reconnaissent rarement comme valable.

Après, vous pouvez toujours essayer de chercher la petite bête dans votre contrat, à savoir que votre consentement a été biaisé par exemple. Mais là, je vous souhaite bonne chance pour voir tout cela aboutir.

Vous voulez accepter ? Sachez que vous n’êtes pas seul !

Vous ne serez ni le premier ni le dernier à avoir passé un contrat avec votre brasseur. On estime que 8 cafés sur 10 qui s’ouvrent ont recours à ce système pour pouvoir se lancer. Le problème viendrait donc des banques, trop frileuses pour croire dans les projets des créateurs d’entreprise.

Pourquoi ?

Parce que pour vous prêter de l’argent, les banques vont vous demander un apport équivalent au crédit. Il faut dire, pour leur défense, que c’est un secteur économique où il y a beaucoup de bars qui font faillite. Les gens boivent moins, et puis il y a maintenant la concurrence des commerces qui vendent des bières artisanales et des tireuses à mettre chez soi.

Les cotés négatifs


Nombreux sont les tenanciers de bars qui poussent des coups de gueule contre ces contrats d’exclusivité. Le contrat brasseur ne fait pas que des patrons heureux, loin de là. C’est comme dans un couple. L’exclusivité est facile à vivre les premiers mois, après on s’aperçoit des défauts de l’autre…

Le premier étant que les groupes qui font des prêts brasseurs sont des mastodontes du secteur, et qu’à ce titre, vous allez vendre la bière des géants de l’industrie plutôt que celle des petits artisans (qui est pourtant celle que recherche de plus en plus le consommateur averti).

Vous aurez très peu de marge de manoeuvre pour proposer à vos clients des produits qui sortent de l’ordinaire, en tout cas pas à la pression (à la bouteille, à la limite).

L’avenir du prêt brasseur ?

Va-t-on vers plus de liberté ? Je le souhaite fortement, notamment pour permettre aux petites brasseries d’exister. Le consommateur en serait le grand gagnant. Il aurait du choix, ce qui l’aiderait sûrement à franchir la porte plus souvent.

Vous allez bientôt être commerçant ? Alors ces deux articles peuvent vous intéresser :

Les franchises qui montent: dans quelles enseignes investir en 2018 ?

On a souvent l’impression qu’il est nécessaire d’avoir recours à la technologie pour investir dans un marché déjà bien saturé. Pourtant certains acteurs ont réussi à trouver la niche, là où d’autres ont dépensé des millions dans la recherche. Il y a des idées de business rentables à importer en France. Le prix de l’innovation revient certainement à Repar’stores, qui fait un pied de nez aux géants de la prestation en réparation, en se spécialisant dans les volets roulants. Que dire de ces franchises qui rapportent en restauration, qui se taillent une place dans la cours des grands, au nez et à la barbe des Buffalo Grill et autres Starbucks. Voici 5 franchises à ne pas rater pour entrer dans un formidable marché, tout en choisissant une niche. Quels sont les secteurs qui marchent ?

Starbucks n’a qu’à bien se tenir avec Coffea


On connaît les enseignes de chocolaterie, il subsiste encore quelques franchises de traiteur sur le marché, et l’on ne peut pas entrer dans un centre commercial sans tomber sur le géant américain du café. Mais depuis quelques un nouveau venu se taille une part du gâteau sur un marché que l’on croyait saturé. 

Chez Coffea on vend bien sûr du café, mais aussi toutes sortes de thé (saviez-vous qu’il existait des thés blancs ?) et de chocolat. En supplément les quelques 70 boutiques proposent de la vente de cadeaux gourmands. Une bonne idée pour des cadeaux d’entreprise ou personnels, pour lesquels l’acheteur bénéficie d’un conseil personnalisé.

Chez Coffea on met l’accent sur le commerce de proximité

Le gérant doit être sur place, et se trouver en contact direct avec les consommateurs. On parle de petites surfaces plutôt que d’usines à café, le franchiseur propose des formats de boutiques allant de 50 à 70 m², ainsi que des kiosques en centre commercial. Investissement minimum : 75 000 € pour le kiosque et 180 000 € pour la boutique, avec un apport personnel de 30 % de l’investissement total.

Memphis Coffee, ce commerçant qui bouscule les géants du restaurant franchise


Les détracteurs mettent en garde contre un effet de mode qui pourrait passer dans quelques années. Les adeptes leur répondent que le modèle du dîner à l’américaine existe depuis les années 50 outre-Atlantique, et fonctionne toujours très bien, merci. En France le rock ‘n’ roll, le juke-box, les néons et le bar gondolé comme une Cadillac des années 50 fait toujours fureur.

Ajoutez à cela un vrai bon hamburger 100 % bœuf français, et l’on obtient le concept Memphis Coffee. Comme au pays de l’Oncle Sam, une serveuse en uniforme vous apporte rapidement votre plat, car il s’agit toujours de restauration rapide. Tex-mex, immenses salades, milk shakes et hots dogs font partie d’une carte bien garnie.

Les écrans diffusent non stop des concerts en DVD, on est assis sur des sièges et l’on mange sur des tables fixes, et l’on se sent dans un autre monde. Selon le franchiseur, le ticket moyen des repas se monte à 19 € TTC, et les menus du midi sont disponibles à partir de 9,90 €, soda à volonté.

Mais est-ce que ça marche au moins ?

Il faut croire que oui, au vu des quelque 25 nouvelles enseignes par an.

La surface minimum est de 400 m², et l’investissement de base avoisine les 200 000 €. Les franchiseurs ne craindront pas la concurrence des Buffalo Grill et autre Courte Paille, mais ils doivent s’attendre à travailler 7 jours sur 7 et à assumer une part importante de gestion des salariés.

Quand les pommes de terre de La Pataterie concurrencent les moules frites et les steaks


Pour manger des moules frites, on va chez Léon de Bruxelles. Pour manger des steaks, on va à l’Hippopotamus. Ces 2 grandes enseignes différentes en apparence ont pourtant un point commun : on y trouve des plats à base de pommes de terre, et c’est pour cela qu’on y vient. Et bien désormais les adeptes de Parmentier disposent d’une chaîne de 200 restaurants couvrants 85 % des départements français : la pataterie.

ouvrir une bonne franchise

Tartiflettes, fondues, gratins et salades, la cuisine française regorge de recettes à base de pommes de terre. Lorsque l’on se rend au restaurant et que l’on commande un menu enfant, que trouve-t-on pour accompagner ce plat : des frites. Rendons-nous à l’évidence, la patate est bien l’ingrédient sur lequel tout le monde est d’accord : c’est bon et c’est pas cher.

Alors le franchiseur a décidé de ne faire que de la cuisine traditionnelle, avec du fromage, de la charcuterie et des poissons. Et plutôt que d’aller attaquer la concurrence dans le centre-ville des métropoles ou au cœur de zones industrielles, la Pataterie préfère s’installer en zone rurale et périurbaine. Dans ces régions où il n’y a pas grand-chose, ces restaurants chaleureux deviennent vite le point de rencontre de la population.

L’investissement global hors pas-de-porte se monte à 550 000 €, et l’apport nécessaire est de 110 000 €. Oui mais le ticket moyen est de 17,39 € TTC, et sur une surface de 350 m² on serre en moyenne 152 couverts dans chacune des franchises de la Pataterie. Le chiffre d’affaires par unité atteint donc 900 000 €, ce qui permet de rentrer bien vite dans son investissement.

Réparer des volets roulants : un marché à 500 millions d’euros pour Repar’Stores


Que faire lorsque le store d’un magasin ou d’une résidence ne marche plus ? On appelle l’électricien, qui répond qu’il ne peut intervenir que s’il s’agit d’un problème électrique. Et lorsque l’on réussit finalement à trouver un professionnel, ce dernier ne peut que constater qu’il n’a pas les pièces de rechange. Multipliez ce désagrément par le nombre de volets roulants actuellement en activité en France, et l’on obtient un marché à 500 millions d’euros.

la bonne franchise

C’est sur ce constat que le franchiseur Repar’stores a créé le premier réseau de réparateur de stores en France. Un technicien peut se lancer sans local commercial, avec un investissement de 45 000 € hors taxes, pour un apport personnel de 5000 €. Après une formation initiale de 6 semaines, il dispose d’une centrale d’achat comprenant 1500 références.

Et avec les 33 millions de volets roulants manuels restant à motoriser chaque année, le travail ne manque pas. Sans compter les 700 000 nouvelles installations, et les 4,2 millions de renouvellements. Quand des fonds d’investissement engagent des millions dans des start-up technologiques, d’autres se contentent d’exploiter le marché qu’ils ont sous leurs yeux.

Ouvrir une boulangerie (même sans diplôme) en France et dans le monde (Australie, Japon, Dubai, Etats-Unis, Angleterre…)

Devenir propriétaire d’une boulangerie pâtisserie en France, ou ouvrir une boulangerie française à l’étranger est un rêve pour beaucoup d’entrepreneurs. Comme pour tout business plan, il y a des conditions, plusieurs étapes et des normes à respecter. Alors comment faire ? D’abord, se lancer sur le territoire au ailleurs dans le monde ne supposent pas les mêmes investissements nécessaires. Ainsi, se lancer sans argent et sans expérience à Tokyo parait difficile. Le budget de départ va quand même être le coeur du sujet. A suivre : Combien ça coûte ? Dans quel pays ? Combien d’apport ? Est-ce rentable ? Sans oublier les nouvelles tendances, sans gluten et bio, la réglementation, le diplôme nécessaire… et trouver un nom !

En France


Vous êtes sans CAP, sans qualification ou sans formation, mieux vaut prendre votre temps et commencer par ces étapes là. En effet, il faut fabriquer le pain soi même. Pour se lancer sans diplôme, il faut avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 ans comme dirigeant d’entreprise. Pour les autres, plusieurs solutions : se mettre à son compte en franchise, ou bien commencer dans une toute petite ville.

Dans un village

La qualité de vie recherchée ne doit pas faire oublier les exigences économiques. Combien d’habitants minimum dans un village pour bien gagner sa vie ? Beaucoup, mais malheureusement on assiste beaucoup à un dépeuplement en milieu rural. Ce n’est pas la meilleure des dynamiques pour les commerçants.

Mais certaines zones géographiques connaissent l’effet inverse, notamment avec l’arrivée d’une autoroute ou du TGV proche, voire d’un aéroport. Les parisiens notamment ont tendance à aller chercher de l’air pure. Mais même avec eux, on ne devient pas millionnaire en tant que boulanger quand on s’installe dans un village (mais ce n’est pas le but). Car l’été passé, il faut se coltiner l’hiver, et la qualité du pain et des viennoiseries, elle, doit être constante.

Pourquoi ?

La spécificité de la campagne impose de pouvoir proposer d’autres produits complémentaires, et des choses locales, pour répondre à la demande et aux difficultés d’approvisionnement.

Ce service devrait se matérialiser en un supplément de CA en fidélisant la clientèle, sans faire bouger les dépenses liées au matériel nécessaire. Pour se lancer dans cette aventure, mieux vaut déjà être en famille, cela facilitera l’intégration. Bon à savoir : il est possible de bénéficier de l’aide financière du FISAC.

Devenir boulanger ambulant

Pourquoi pas ? C’est une alternative qui suppose d’avoir un petit camion, et d’aimer faire des kilomètres dans des routes sinueuses. Attention : vous n’avez pas à obtenir l’autorisation de le faire si vous restez dans votre zone de production. Dans le cas contraire, il faudra faire les démarches pour obtenir la carte de commerçant ambulant.

Le faire en franchise

Cela peut simplifier les choses dans certains cas. Ouvrir une enseigne connue en franchise permet de se faire une clientèle rapidement, habituée à la marque, et de bénéficier du package de lancement.

Dans certains cas, cela peut même éviter de passer le diplôme de boulanger (si on ne fait pas le pain soi même, ou si on suit une formation dispensée par la franchise). Attention : la franchise à un coût, à l’ouverture, puis sous forme de redevance chaque année. Cela peut aussi impliquer d’être obligé de se servir en farine auprès du même meunier partenaire.

Banette

Nous sommes ici dans la boulangerie artisanale haut de gamme. Devenir Banettier n’est donc pas chose à prendre à la légère. Car la marque a bien des atouts à faire partager à ses franchisés, notamment sa notoriété. Depuis le temps qu’elle existe, tout le monde ou presque la connait, cela fait 30 ans qu’elle fait le bonheur des amateurs de pain, notamment grâce à la qualité de sa farine.

Mais la réussite d’une boulangerie, ce n’est pas que du bon pain, c’est aussi un agencement qui donne envie d’acheter et une communication sans faille ainsi qu’une formation à la hauteur. Banette, c’est tout cela à la fois.

Marie Blachère

Puisque la franchise est une aventure, autant être bien accompagné, par une boulangerie artisanale en plein développement avec un bon rapport qualité prix. Faire partie d’un tel réseau permet d’économiser sur les coûts, car la centrale d’achat est performante. Important aussi : l’accompagnement au quotidien et le programme de formations, notamment à la vente. Rappelons que la baguette Marie Blachère a récemment été élue saveur de l’année.

Pour un franchisé, c’est la possibilité de choisir entre la franchise totale ou la location gérance, pratique lorsqu’on n’a pas les moyens d’acheter un local. La différence d’investissement étant de 100000 euros. Il faut en effet apporter 200 000 pour être l’investisseur unique. Le droit d’entrée, lui, se monte à 40000 €. A cela s’ajoute un % sur le chiffre d’affaire pour la marque, la publicité et la location gérance (si c’est l’option choisie).

Campaillette

Cette marque de baguette lancée par les grands moulins de Paris gagne en notoriété (plus de 1300 enseignes qui proposent ce produit). C’est le travail du boulanger qui est particulièrement mis en valeur, sa qualité d’artisan, ainsi que le produit qui est composé de 7 farines spéciales.

La ronde des pains

L’enseigne est réservée aux boulangers diplômés. Mieux vaut donc savoir pétrir et cuir avant de vouloir ouvrir une franchise la ronde des pains. Le succès de l’enseigne ? Ses viennoiseries.

La Mie Câline

Difficile de dire non à des câlins. Mais pour intégrer la franchise, il faut respecter les étapes. D’abord, demander la documentation, qui sera envoyée à domicile, afin de tout connaître de la mie câline et donc de s’engager dans un partenariat en connaissance de cause. Si l’aventure vous tente, il faudra renvoyer un dossier afin d’être accepté dans le programme de franchise.

Tous les projets ne reçoivent pas l’aval de la marque, il faut être en adéquation. Puis viendra le temps de la réunion d’information, du premier entretien et de la rencontre avec les franchisés existants pour poser toutes les questions possibles et inimaginables. Enfin, nouvel entretien avec la direction au siège et choix de son lieu d’implantation en fonction des disponibilités. Il peut s’agir d’un création pure, ou du rachat d’un commerce existant. Après ce parcours, il sera alors temps d’entrer en formation pour mettre toutes les chances de réussite de son côté.

La Panetière

Quand on décide d’ouvrir une boulangerie, il faut savoir qu’il existe des variantes permettant de se diversifier du lot et d’affirmer sa singularité dans un secteur concurrentiel. Si la Panetière s’affiche comme une boulangerie traditionnelle, il faut savoir qu’elle se spécialise dans les produits italiens : pains spéciaux, pizzas et pâtisseries.

Paul

franchise PaulOn ne présente plus la franchise Paul, connue dans le monde entier. Mais pour faire partie du réseau, il va falloir entrer dans les critères. Rappelons que la première boulangerie Paul a été créée il y a 120 ans en France (dans le Nord). Aujourd’hui, la marque est présente sur tous les continents.

Il y a actuellement près de 450 franchisés. Il est possible d’intégrer le réseau en location gérance ou en franchise pure et dure. Dans ce dernier cas, il faudra trouver un local bien placé faisant au minimum 100 m2 et avoir 400000 euros d’apport personnel, sachant que le droit d’entrée se monte tout compris à presque 80000 €. Du côté des redevances : 1% par an pour la publicité et 5% sur le CA HT.

Pour la gérance, le droit d’entrée est de 60000, et il faut en apporter 12000 de sa poche, le reste pouvant être emprunté. La redevance globale est fixée entre 16 et 21% selon les magasins. Dans les deux cas, des formations complètes sont prévues.

Pour devenir franchisé chez Paul, il faut soit très bien connaître le métier, soi avoir déjà dirigé un commerce ou une équipe élargie. La combinaison des deux est un gros plus. Ensuite, il faut être motivé, ce qui ne surprendra personne.

Point chaud

Chaud devant : 120000 € d’apport minimum. Le concept ? Un terminal de cuisson qui permet de sortir à tout moment de la journée du pain croustillant, des viennoiseries et des sandwichs.  On trouve des points de vente en France, mais surtout en Belgique, berceau de la marque.

Les commerces sont en ville ou dans les centres commerciaux. Pas besoin d’être boulanger pour postuler puisque les enseignes ne fabriquent pas directement leurs produits. Il s’agit donc d’une collaboration globale et sur la durée. Il faut coller parfaitement aux standards de la franchise. La formation est constante, et elle est initialement prévue pour 6 mois. Tous les aspects seront abordés.

Ouvrir une boulangerie à l’étranger


Beaucoup de jeunes diplômés en rêvent. Réussir dans un autre pays que le sien est très gratifiant. Et quand le succès est là, la fortune peut venir pointer le bout de son nez, à la façon d’une success story à l’américaine. Reste que chaque pays à ses spécificités, et qu’il ne faut surtout pas se lancer sans connaitre les tenants et les aboutissants. C’est un projet qui se prépare, et qui doit être mûrement réfléchi pour ne pas se brûler les ailes et cramer toutes ses économies. On ne devient pas boulanger en Chine ou ailleurs sur un coup de tête.

L’idéal, quel que soit le pays choisi reste quand même de s’associer avec une personne du cru, ce qui ouvre bien des portes et évite les erreurs de débutant. Enfin, il faut parler anglais, et bien si possible ! (Le niveau collège est un handicap).

Mais une chose est certaine : tout le monde recherche du bon pain, que l’on soit un français expatrié ou un habitant du coin, et si vous avez un peu voyagé, vous savez que ce n’est pas chose facile !

En Australie

Le pays a vu arriver bien des boulangers ces dernières années et la concurrence commence à s’installer. Que vous choisissiez Brisbane, Sydney ou une plus petite ville, il y a fort à parier qu’il y aura déjà quelqu’un sur place pour vous faire de l’ombre. Toutefois, même si vous ne serez plus un pionnier en la matière, il y a encore des places à prendre. Avis donc aux aventuriers près à traverser la planète pour réaliser leur rêve.

boulangerie australie

Mais il faut savoir que n’importe qui ne peut pas devenir boulanger en Australie. Le baker, ou le pastry cook doivent avoir les qualifications nécessaires pour le faire : le CAP  doit être validé par le Trades Recognition Australia (TRA). Même chose pour le niveau d’anglais, qui sera lui aussi noté et fera partie du processus.

Pour avoir son visa de travail, il faut se faire engager sur place (l’employeur devenant alors le sponsor) ou monter son entreprise. Comme de toute façon il faut être sur place pour lancer la machine, il est possible de démarrer avec un Working Holiday Visa qui permet de rester 2 ans en Australie afin de lancer son projet.

Au Japon

Le pays du soleil levant à longtemps été une mine d’or pour les boulangers français en quête d’exotisme et de fortune, avec la reconnaissance allant avec. Car si en France les boulangers sont considérés comme des commerçants lambdas, certains sont devenus de véritables stars au Japon. De quoi donner des idées et des envies aux collègues qui se morfondent au fond du Limousin !

Mais il ne suffit pas d’avoir un peu d’argent et de vagues projets pour ouvrir son commerce à Tokyo. La culture japonaise n’a rien à voir avec ce que nous connaissons en France. L’exigence demandé y est à son maximum, la concurrence aussi, et il n’y aura aucune place pour le laxisme, sous peine d’un retour ultra rapide à la case départ, et au pays le cas échéant. Etre expatrié est loin d’être facile. Il faut du courage, beaucoup de courage. La réussite n’en aura que plus de saveur.

boulangerie Japon

Quelques conseils à suivre pour ceux qui veulent se lancer

D’abord la langue. Si on ne maîtrise pas le japonais, cela sera obligatoirement un frein, les gens parlant un anglais compréhensible n’étant pas si nombreux que cela. Pour ce qui est des formalités, le mieux est de se mettre en rapport avec l’ambassade du Japon, les règles et les accords entre les pays pouvant évoluer dans le temps.

Sachez tout de même qu’il existe ce qu’on appelle un visa vacances-travail (WHV) qui est valable un an. Pour les entrepreneurs, il faut avoir de l’expérience et les diplômes allant avec. Si vous êtes un tout jeune boulanger, il vaut mieux commencer par trouver du travail sur place en tant que tel, et de faire ses armes avant de devenir son propre patron.

De toute façon, il faudra se rendre sur place quelques mois pour voir les opportunités (faire des repérages) et surtout pour savoir si la façon de vivre peut vous convenir, ainsi que le niveau de vie (très cher).

Aux Etats-Unis

L’ Amérique, je veux l’avoir, et je l’aurais… Le rêve américain existe toujours, bel et bien. Mais vous n’êtes pas le seul à l’avoir, et il faudra savoir se démarquer face à une concurrence de plus en plus affutée qui fait du pain, et très bien ! Mais pour réussir aux USA, il ne faudra pas oublier une règle : il faut être entrepreneur avant tout.

Bien savoir gérer une entreprise sera la clé du succès. Le deuxième sera de ne pas sous-estimer les américains : ils aiment les bonnes choses, et savent reconnaître les produits de qualité. Enfin, n’oubliez-pas : vous avez le droit de vous planter. C’est juste qu’il faudra avoir la force de se relever, et la trouver dans son échec.

Le pays, lui, attire pour sa flexibilité dès qu’il s’agit du monde de l’entreprise. On a donc envie d’y aller pour prendre des risques, la recette équivalente n’étant pas forcément simple à mettre en place en France. Et puis, ce retrouver dans un pays où l’état d’esprit ne tend que vers le succès apporte énormément de motivation.

San Francisco, Los Angeles et la Californie

Le climat y est agréable et le pouvoir d’achat bon. Les villes de Californie sont donc forcément les préférées des français. Et il y en a quelques uns qui y ont très bien réussi. Le fondateur de La Boulange a ainsi revendu sa chaîne à Starbucks pour 100 millions USD. Le petit français avait commencé son aventure par Los Angeles à l’époque où il fallait se lever tôt pour trouver du bon pain. Malin, il avait donc commencé par ne livrer que les restaurants. S’en est suivi San Francisco, avec une toute petite boutique.

boulangerie los angeles

Pour réussir comme boulanger en Californie, il faudra prendre en compte l’aspect calorie des produits, les californiens faisant beaucoup plus attention aux calories et à leur corps que le reste de l’Amérique.

New-York

C’est le graal. Mais pour faire son trou dans la grosse pomme, il faudra éviter les erreurs. La première est liée à l’argent. Les locaux commerciaux sont très chers à New-York, il faudra donc ne pas y venir avec les poches vides. L’idée n’est pas de tenir 3 mois mais de créer un business qui perdure.

Et avant de gagner des sous aux USA, il va falloir apprendre à en dépenser. Cela passe par s’entourer de pros qui sont sur place, notamment un excellent avocat rompu au monde des affaires aux Etats-Unis, et s’ils sont bons, les notes d’honoraires seront en conséquence.

L’étude de marché, elle, devra être la pierre angulaire du projet, et il ne faudra pas attendre d’être sur place pour s’y coller. La distance ne doit pas empêcher de coller au plus près de la réalité, Internet sert aussi à cela. Rien ne sert de courir, il faut donc partir à point.

Miami et la Floride

Quand vous aurez réussi dans votre business aux USA, vous pourrez aller nager avec les dauphins, pas avant ! Et n’oubliez pas qu’entreprendre au pays de l’oncle Sam, c’est aller directement au coeur des choses et communiquer à tout va. Le business aux US n’a rien à voir avec celui qu’on pratique en France.

La singularité de Miami, c’est d’avoir beaucoup de cubains dans sa population, et d’Haïtiens.  Avoir des produits qui s’adressent aussi à ces deux communautés peut donc être un plus.

A Las Vegas

Vegas, ce sont essentiellement les grands hôtels du strip. C’est en tout cas là qu’il y a de l’argent à prendre, rien ne sert d’aller s’installer dans les quartiers en périphérie, qui sont soient très pauvres, soit avec pas un commerce à l’horizon. A Las Vegas, il faut savoir qu’il fait très chaud toute l’année. Une occasion en or pour lancer un business de glaces !

Dubai et le Qatar

Créer une société au Qatar ou à Dubai pour un français est assez simple. Mais le point central d’un business à Dubai va rester l’emplacement de la boulangerie. S’installer dans une zone franche va permettre de bénéficier de gros avantages fiscaux contre peu de contraintes. Ne pas payer d’impôts quand on lance son entreprise est quand même un gros plus.

boulanger dubai

Mais aller au Qatar pour ouvrir une boulangerie, cela ne s’improvise pas. La culture du pays, notamment, est totalement différente de la notre, et il ne faut pas compter faire fortune qu’avec les seuls expatriés, même s’ils sont nombreux dans le pays. Idéalement, il faudrait parler l’arabe et l’anglais.

La première servira au quotidien et la deuxième dans les échanges commerciaux. Si les pays du golf sont attractifs, il faut quand même bien savoir où on met les pieds avant de s’engager.

Londres, l’Angleterre et l’Irlande

La Grande-Bretagne n’est pas encore sorti de l’union européenne, même si ses citoyens l’ont rejeté lors du référendum. Il n’y a donc pas encore péril en la demeure. Toutefois, pour un français, les conditions pour créer une entreprise à Londres ou dans le reste de l’Angleterre vont sans doute être bouleversés.

Le problème, c’est qu’on ne sait pas encore vraiment ce que sera l’impact pour les entrepreneurs d’une sortie de l’union européenne. En attendant d’en savoir un peu plus, mieux vaut donc prendre son temps avant d’aller s’installer comme boulanger en Ecosse ou en Irlande. La Grande-Bretagne sera sans doute moins attractive pour un créateur d’entreprise français dans les années à venir. En attendant, il y a sans doute d’autres opportunités ailleurs en Europe.

Ouvrir une boulangerie, c’est presque une vocation. Si le métier est dur, quand les affaires marchent, c’est le jackpot. Mais avant d’en arriver là, il faudra relever ses manches bien haut et travailler d’arrache pied. Bonne chance à tous ceux qui ont la fibre d’entrepreneur en eux. Mais n’oubliez pas : le commerce doit être rentable ! Pour ceux qui voudraient faire autre chose que boulanger, il y a aussi d’autres idées rentables.

Commerce rentable: 20 idées de business à importer en France pour vous lancer en 2018 !

Monter un business rentable, c’est avant tout trouver la bonne idée, celle qui vous permettra rapidement de gagner de l’argent. Ouvrir un magasin avec des diplômes et des compétences associées c’est bien, se lancer dans les affaires dans un secteur porteur c’est mieux. Même si l’investissement facile et très rentable sera difficile à mettre en oeuvre, pourquoi ne pas regarder du côté des USA en allant chercher un service qui n’existe pas encore en France : un concept venu des Etats-Unis se transforme souvent en espèces sonnantes et trébuchantes. Pour des idées d’investissement en or, suivez le guide.

Idées de Business à importer en France


Comment se lancer dans le commerce ? En allant voir ailleurs ce qui se passe de bien, en s’en inspirant pour l’adapter sur notre sol. Partir de zéro et devenir riche est envisageable, à condition de ne pas se tromper dans son investissement.

Si innover peut se révéler être la poule aux oeufs d’or, il faut avoir les moyens de le faire. Utiliser des succès existants réduit les risques, surtout pour une première affaire. Les pays qui ont le vent en poupe sont bien sûr les USA et la Grande-Bretagne, mais d’autres bonnes idées de business rentables se trouvent aussi en Asie (Corée du Sud). Ce qu’il vous faut, c’est être le premier. Mieux vaut démarrer tôt que d’être à la traine des autres.

Des innovations technologiques en priorité

Quelle entreprise créer ? Une qui nous fait regarder vers le futur. Quelques exemples : des vêtements intelligents qui nous émerveillent en changeant de couleur (Rainbow Winters), des jeux plus vrais que natures (Live Park), remixer l’ADN de chacun dans un parfum qui lui est propre (My DNA fragrance) en respectant l’écologie, utiliser l’ambiance sonore pour augmenter ses ventes (Meyer Sound).

Mais aussicréer une franchise qui aide les franchisés (une sorte de mise en abîme en quelque sorte avec FranchiseSmart), coacher des chefs d’entreprise (the Growth coach), aider les gens à trier leurs ordures de la bonne manière (Junk Removal), se servir du web pour mieux communiquer (Get Found in Town)… Bref les sources d’inspirations ne manquent pas dans le monde.

Rendre service

De quoi les gens ont-ils besoin ? Qu’on s’occupe d’eux. A vous de trouver la bonne formule pour les rendre heureux, et pour améliorer leur quotidien. Cela peut passer par la mise à disposition d’un véhicule pour un moment et non pas pour une journée comme le fait Zipcar. Principalement implantée dans les grandes villes américaines, la société grandit à vue d’oeil.

Le secteur de la santé est aussi à regarde de près, surtout quand il s’agit de faire baisser les factures relatives aux soins. C’est ce que propose l’agence de voyages Planet Hospital, en proposant des packages pour aller se soigner à bas prix dans les pays en voie de développement.

Et bien plus encore

Bien manger fait aussi partie des préoccupations de nos concitoyens. Et si la restauration rapide pouvait ne pas toujours être saturée de graisses ? C’est le concept de la franchise américaine Jamba Juice, qui ne sert que des mets équilibrés.

D’autres bonnes idées de service : débarrasser et aller mettre à la déchetterie les objets encombrants des particuliers, récupérer tous les centimes qui trainent dans toutes les poches et les transformer en bon d’achat, louer tout ce qu’il est possible comme une télévision, juste pour regarder un match par exemple, puis la rendre au coup de sifflet final (Rent A Center).

Mais aussi mettre à disposition des distributeurs automatiques de glaces (Moobella), aider à allumer le feu de cheminée du soir (Simple fire), à faire le dinner (Dream Dinners) et à ranger tout ce qui traine à la maison (The Container Store).

Qu’importer du pays de l’oncle Sam ?


monter un bon buisenessVous en voulez encore ? Alors on continu ! Même si elles ne passeront pas toutes le cap des 10 ans, ces boîtes ont eu le mérite d’innover et d’arriver dans un secteur ou il y avait encore de la place, en trouvant la bon matériau, en faisant baisser les coûts de fabrication, en respectant l’environnement, en utilisant des technologies novatrices.

Il fallait y penser :

  • revendre à bas coût des mariages annulés (Bridal Brokerage) afin de ne pas tout perdre lors du plus beau jour de sa vie.
  • Rendre la conduite en vélo plus sécurisée, en mettant des LED sur les roues pour être vu de tous, et en particulier des automobilistes la nuit (Revolights).
  • Créer des hôtels pour chien et des motels pour chats afin d’arrêter d’embêter vos voisins quand vous partez en vancances, avec tout le confort dont rêvent nos amis à poils.
  • Faire refroidir son café à la vitesse de l’éclair quand on n’a pas le temps d’attendre deux plombes qu’il refroidisse  (Coffee Joulies).
  • Mettre des machines à bière en self service là où il n’y a pas assez de bras pour les servir (Bottoms Up Beer). Mettre des distributeurs automatiques dans tous les taxis, ce qui aura pour but de rassasier le client et éventuellement de le faire taire (Taxi Treats).
  • Créer un textile qui supporte les flammes (Ubiqui Shield), des jeans écolos (Mefiver).

Qu’attendez-vous pour vous lancer ?


On vient de le voir, ce ne sont pas les idées qui manquent. Mais même si la petite lumière s’allume dans votre tête, ça ne suffit pas pour devenir entrepreneur. Il va falloir prendre un risque, chausser ses bottes de 7 lieues, et sauter dans le grand bain en ne craignant pas l’échec, car c’est de ses défaites que naissent ses plus grandes victoires (encore faut-il pouvoir vous relever financièrement, mais là c’est un autre débat).

La crise est là ? Vive la crise, c’est donc le bon moment pour démarrer, quand l’économie est au plus bas et avide de nouveautés (il n’y a qu’à voir la valorisation boursière des entreprises de biotechnologie).

La bonne stratégie à adopter

se lancer comme entrepreneurLe succès n’arrive pas par magie. Il faut avoir un plan de marche, et s’y tenir, même si l’idée est le début de tout. Attention toutefois : être indépendant apporte aussi son lot de difficultés et de remises en question, surtout quand on a quitté un emploi stable et rémunérateur pour cela. Mais comme le dit l’adage, qui ne tente rien n’a rien…

Quoi qu’il en soit, ne vous lancer pas avant d’avoir bien réfléchi aux points positifs et négatifs, de les avoir mis dans la balance avec vos objectifs à moyen terme. De plus, si vous êtes décidé à vous lancer, commencez à préparer votre avenir professionnel pendant que vous êtes encore en emploi, le soir et le week-end, afin d’être prêt le jour J. S’y prendre en amont permet aussi de s’apercevoir de ses erreurs éventuelles et de les corriger.

Il n’y a pas que les boucheries, poissonneries et fromageries qui sont rentables en France, la preuve ! Avec un peu d’imagination, on peut trouver la perle rare. Allez, au boulot !

Ouvrir un dépot-vente: démarches, rentabilité, témoignages…

C’est un concept de business en plein essor avec de nombreuses nouvelles tendances à suivre (puériculture, luxe, robe de mariée…). Le dépôt-vente est un mélange de friperie et brocante qui permet de se lancer sans apport de stock. On peut même le faire sur Internet, directement de chez soi, ce qui réduit encore plus le budget prévisionnel mais n’empêche pas de faire une bonne étude de marché avant de se lancer. Si vous voulez créer un dépôt-vente en auto-entrepreneur, il faut savoir qu’il y a des formalités à respecter et des démarches à accomplir, comme pour toute entreprise.

Surfer sur la tendance


Le dépôt vente est une bonne idée de commerce et en plus c’est tendance, même si pour qu’il devienne un investissement rentable, il faudra cravacher, comme dans tous les business. S’installer à son compte, à domicile ou dans une boutique, prendre une franchise qui marche, tout est possible. Mais est-ce rentable, telle est la question.

Comme pour toutes les tendances, il ne faut pas se contenter de suivre, mais aussi innover et être performant dans son domaine. On peut choisir d’ouvrir un commerce en centre-ville, ou bien en périphérie pour avoir plus de place. Mais si vous voulez vous lancer, il y a de la concurrence, notamment dans les vêtements pour bébé. Car quand la crise est là, la récup bat son plein et c’est du gagnant gagnant.

Les acheteurs veulent du pas cher, et les vendeurs récupérer un peu de sous. Le vendeur, lui, fait l’intermédiaire entre les deux et prend sa commission au passage. La bonne formule : un dépôt vente à thème, pour se démarquer de la concurrence et devenir une référence dans son secteur, le bouche à oreille dans l’occasion allant très vite.

Dépot-vente en puériculture

Les vêtements d’enfants en occasion cartonnent, et vu la vitesse à laquelle nos bambins grandissent, on comprend pourquoi. Attention toutefois : que cela n’empêche pas de réaliser une étude de marché en bonne et due forme, pour ne pas se planter. Choisissez quelques personnes correspondantes à vos critères dans votre quartier d’implantation et posez leur des questions sur leurs attentes.

N’oubliez pas qu’il s’agit ici d’un commerce comme un autre et qu’une gestion draconienne s’impose avec un seul objectif : la rentabilité. Les banques seront attentives à votre formation (il en existe quelques une dans le domaine) et à votre expérience si elles vous prête de l’argent pour vous lancer. Si vous vous lancez dans le web commerce, assurez vous de bien maîtriser l’outil informatique.

Conseils

Un commerce bien géré, c’est une clientèle fidèle. A ce sujet, pensez à la carte de fidélité. Toujours appréciée des mamans, surtout si elles sont bonnes clientes. Même sur Internet, il faut mettre en place constamment des promotions pour déclencher l’acte d’achat.

Témoignage d’une ancienne propriétaire de dépot-vente : trouver le local adéquat est le principal souci car il faut de la place pour que les gens puissent déambuler.

A domicile, c’est possible !

Et cela, même avec le statut d’auto-entrepreneur. On peut organiser des ventes privées à la maison, entre amies, pour s’échanger les bons plans et faire profiter les copines de vêtements griffés bradés. Aller chez les gens, ou organise quelque chose chez soi, ça a un côté très convivial.

Les réunions tuperware de nos parents ont fait des émules. Ce qui n’est qu’un complément peut se transformer en une activité à plein temps si ça marche. En ce qui concerne les revenus, à chacun de voir le montant de la commission qu’il doit prendre pour son travail. N’oubliez pas de rester attractif.

L’option franchise : les avantages

C’est une autre démarche, celle de choisir l’accompagnement pour réussir. L’avantage de la franchise, c’est qu’on se lance dans quelque chose qui a déjà fonctionné ailleurs : décoration, organisation, marketing… Tout a été testé avec succès, il n’y a qu’à reproduire la formule.

La rentabilité, en principe, doit être au rendez-vous même si en matière de business, rien n’est gagné d’avance. Il faut voir la franchise comme un partenariat, mais celui-ci n’est pas gratuit : droit d’entrée, redevance annuelle… Faites bien vos comptes avant de vous lancer.

Nouvelle tendance : depot-vente en ligne d’articles (vêtements, accessoires) de luxe

SI la puériculture marche fort, la mode est aux fringues de créateurs. Quand on aime la mode, on a pas forcement les moyens de changer régulièrement de garde robe. L’occasion est une solution pour le faire à moindre coût. Sur Internet, les dressings fleurissent, et qu’il fait bon s’y promener pour faire son marché ! Pour les consommatrices, c’est l’occasion de revendre les pièces qu’elles ne mettent plus.

Définition, démarches et formalités


Dès qu’on commence à parler de réglementation, les dents grincent. Pourtant, il faut bien passer par là, nous sommes en France, rappelez-vous. Car si l’étape consistant à trouver un nom d’entreprise original sera la plus sympathique, d’autres le seront moins. Comment devenir riche sans rien faire ? (Pas en ouvrant un dépôt vente en tout cas). Il faudra créer son entreprise, et pour cela enregistrer les statuts au greffe du tribunal de commerce.

dépôt vente de vêtements

L’activité est très réglementée, comme celle des antiquaires et des brocanteurs. Ainsi, il faudra tenir un registre de revente d’objets et de mobilier usagés. Il faut donc faire sa demande d’inscription auprès de la préfecture de police à Paris ou de la préfecture dans les autres départements. Tenir ce registre est une obligation, surtout pour les objets qui valent plus de 60 euros. Pour les métaux précieux, un livre de police différent devra être ouvert.

La loi concernant la vente d’objets mobiliers usagers est stricte. Tout ce qui est vendu en seconde main doit être clairement répertorié. Ainsi, le nom et l’adresse des vendeurs doivent être clairement indiqué, pour tous les objets, ceci afin d’éviter le vol et le recel.Les registres doivent être conservés pendant 5 ans.

Le dépôt-vente de voitures


De plus en plus de franchises ouvrent en ce sens, c’est signe qu’il y a un marché pour cette activité là. Pour que ça marche, il faut être au plus près des clients, avec un service irréprochable.

Des nouvelles franchises basées sur le concept des agences immobilières

Les services apportés sont à peu près les mêmes, la fonction principale étant de faire le médiateur entre les acheteurs et les vendeurs. Les commerciaux démarchent, estiment, font leur argumentaire de vente, et une fois l’affaire faite, ils s’occupent des démarches administratives.

Ce nouveau métier nécessite quand même d’avoir de l’expérience dans les voitures, chacun ayant des besoins spécifiques et différents. Pour les franchisés, l’avantage et de ne pas avoir besoin d’un grand local ni de s’installer en centre-ville.

Des exemples de franchise

Nous en avons sélectionnés quelques une, mais il y en a d’autres.

  1. TransakAuto : un apport de 16000 euros qui correspond aux droits d’entrée. Investissement global de cette somme x2.
  2. Autoeasy : apport personnel de 10000 euros + droit d’entrée de 15000. Une petite redevance sera demandée pour le fonctionnement et la publicité.
  3. je-vends-votre-auto-com : un investissement global de 25000 euros nécessaire pour un CA attendu de 120 000 au bout de 2 ans (marge brute).

Se lancer sans franchise: la proximité et le service avant-tout

C’est aussi possible de le faire seul, sans l’aide d’un concept qui a déjà marché ailleurs. C’est qu’il faut avant tout, c’est bien définir la teneur de son projet, à savoir si vous voulez avant tout rester un intermédiaire, ou bien acheter pour revendre.

Ce n’est pas le même métier, ni le même investissement de départ. Ce qu’il faudra, en revanche, c’est un local adapté. Le lieu d’implantation est important, d’où la nécessité de faire une bonne étude de marché. L’investissement de départ, lui aussi, est important.

Attention avec la vente de voitures d’occasions : pas de place pour l’approximation, surtout si vous vous engagez sur l’état du véhicule. C’est donc l’expérience qui fera la différence, puisqu’il n’y a pas de diplôme requis pour exercer.


Vous voulez vous lancer dans le commerce ? A lire également :


 

Ouvrir un magasin de jeux vidéo

Quand on cherche ouvrir un commerce rentable, pourquoi ne pas se lancer dans un magasin de jeux vidéo ? Car le secteur est porteur, avec un chiffre d’affaire croissant chaque année. Toutes les tranches d’âge sont impactées. On peut choisir d’ouvrir une boutique en franchise, d’y revendre des jeux vidéos d’occasion, des consoles vintages, du rétro gaming (Nintendo, Sega, Game Boy, Atari…), des produits dérivés (goodies) ou bien d’en faire une boutique de mangas et d’import japonais. Mais pour créer un magasin de A à Z en France ou en Belgique, il ne suffit pas d’avoir la culture geek. Il faut un budget, faire des démarches, sélectionner grossistes et fournisseurs. Comment ouvrir un magasin de jeux vidéo ? A suivre, toutes nos infos.

Les étapes pour se lancer


Vous avez un projet ? Bravo, c’est la première étape. Mais il va falloir franchir les paliers pour le concrétiser. D’abord, se demander si il s’agira d’une création ou d’une reprise. Le budget prévisionnel ne sera pas le même dans les deux cas. Une reprise vous permettra de générer directement un certain chiffre d’affaire mais vous coûtera sûrement plus cher, à moins de reprendre une boîte à la dérive.

Ce qu’il faut que votre plan business plan face ressortir, c’est le point mort, appelé aussi seuil de rentabilité, pour savoir à partir de quel CA vous allez commencer à gagner de l’argent.

Dans le cas d’une création

Il faut prendre le temps de trouver le bon emplacement libre, à moins d’ouvrir seulement un site Internet. Dans ce dernier cas, attention, la concurrence de la vente en ligne est de plus en plus importante. Il existe une autre alternative : la franchise, qui permet de bénéficier d’un réseau déjà existant (franchise Micromania par exemple).

Une étude de marché approfondie vous permettra de connaître l’importance de votre marché. Commencez par évaluer le passage devant l’endroit que vous avez choisi pour vous installer.

Quel profil faut-il avoir ?

Tout le monde n’est pas capable de gérer une boutique, surtout s’il y a des employés. Il faut des qualités de management. Ensuite, il faut être rigoureux, surtout avec la comptabilité qui ne permet aucune erreur. Parler anglais est en plus, surtout quand on exerce dans les grandes villes, où les touristes sont légions et peuvent pousser la porte, pour autre chose qu’un renseignement de direction.

Enfin, et surtout il faut aimer tout se qui touche au multimédia, et vouloir devenir son propre patron, avec la liberté que cela comporte mais aussi les nombreuses contraintes, notamment le nombre d’heures. Il faut oublier les 35 heures quand on dirige sa propre boutique. La motivation ne suffira pas, il faudra aussi mettre beaucoup d’huile de coude.

Avoir déjà une expérience dans le commerce sera un vrai plus. Dans le cas contraire, pourquoi ne pas effectuer un stage long ou une formation ?

Ouvrir un magasin en franchise : JeuxVideo.fr


Les réseaux ne manquent pas. Certains sont vraiment spécialisés dans le jeu d’occasion. Les clients aiment cette formule qui leur permet d’économiser jusqu’à 75% du prix du neuf, formule très appréciée par ceux qui ont des petits moyens et qui aiment souvent changer de jeu. C’est notamment le cas des magasins JeuxVideo.fr. Le concept est efficace : les ventes d’occasions sont garanties, et le paiement se fait en liquide.

Les gamers peuvent ainsi réinvestir directement leurs profits dans les boutiques. Etre le franchisé d’une telle enseigne permet de bénéficier d’avantages, notamment pour pouvoir gérer son commerce au quotidien (système informatique + fournisseurs + communication). En échange, il y a un droit d’entrée à payer et une cotisation chaque année. Le réseau compte plus de 45 enseignes à l’heure actuelle, ce qui en fait une marque importante dans le paysage du jeu vidéo.

Game Cash : 70 magasins + 1 gros site Internet

En matière de franchise, pour le jeu d’occasion, il y a le choix. Prenons un autre exemple, celui du réseau Game Cash, spécialisé dans l’achat et la revente avec un large choix et des prix tout à fait corrects. L’enseigne fait aussi une part belle au rétro gaming avec un reconditionnement impeccable. La clientèle est assez fidèle, on peut même parler de communauté.

On peut ouvrir une boutique estampillée de la sorte avec un budget d’environ 120000 euros (et un apport personnel de la moitié), dont 10% seront consacrés au droit d’entrée. Game Cash fournit a ses franchisés une formation et une aide au financement. En échange, il faudra lui procurer une redevance chaque mois et des royalties.

De plus, vous ne pourrez pas vous installez n’importe où, certaines villes étant déjà bien pourvues, et d’autres à pourvoir. Une vingtaine de boutiques ouvrent chaque année : serez-vous de ceux là ?

Micromania

C’est l’enseigne la plus connue, mais elle ne propose pas de franchise (elle développe uniquement ses propres magasins). C’est dommage, car elle est leader dans le domaine ultra concurrentiel des jeux vidéo. On y va surtout pour le choix, mais aussi pour le conseil, les vendeurs sachant de quoi ils parlent.

Si vraiment Micromania vous fait rêver, vous pouvez toujours choisir d’y postuler comme vendeur ou manager. Le réseau étant très étendu, il y a toujours des places à prendre. C’est une bonne façon de vous faire là main pour un jour ouvrir votre commerce.

Se lancer en indépendant : attention secteur en crise


La vie d’un travailleur indépendant n’est quand même pas évidente au quotidien. Et face aux gros réseaux, être seul est un désavantage, à moins d’être très bien implanté dans le tissu local. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir surfer sur un Blockbuster comme le fut la PS3 ou la Wii.

Car la concurrence est rude : il y a les grosses chaines, comme celles vues précédemment dans cet article, mais aussi les grandes surfaces qui drainent de plus en plus de clients, sans parler d’Internet et des sites de petites annonces. De plus, les éditeurs tentent de lutter contre la revente, et mettent en place des techniques sophistiquées pour cela, qui rendent le métier de plus en plus difficile.

devenir indépendant

Car le jeu maintenant, c’est surtout pour les consoles. Les joueurs sur PC téléchargent sur des plates-formes spécialisées comme Steam (sans parler du piratage), il y a donc toute une partie du CA des boutiques qui c’est évaporé en quelques années.

Et cette offre dématérialisée va devenir la norme. Il est donc important d’élargir son offre, et de vendre des produits dérivés pour s’en sortir, car les marges sur les jeux neufs sont très faibles, pas plus de 20%. L’occasion, elle, rapporte un peu plus. Reste l’importance du conseil, mais peut-il faire vivre une boutique ?

Le grand danger : la dématérialisation

L’avenir pour le petit commerçant qui vend des jeux vidéos n’est pas rose. Comment lutter face à la dématérialisation, nouvelle façon de jouer des jeunes générations ? Les boîtes qui gèrent ces plateformes en ligne n’ont pas les mêmes frais de structure, les mêmes charges, les mêmes contraintes de stock.

Les rayons PC disparaissent des magasins, mais ils ne vont pas être les seuls à disparaitre dans un avenir proche. Le tout en ligne est en marche, à Paris comme en province. Et le vendeur aura beau être très compétent et aimé de ses clients, ce n’est pas cela qui fera entrer l’argent dans le tiroir caisse.

La grande tendance du futur pour les boutiques : les produits dérivés


Mais un véritable commerçant doit savoir se renouveler, et trouver des solutions pour faire marcher sa boutique. Il faut dégoter d’autres produits, qui rapportent, qui font de la marge et qui vont équilibrer le chiffre d’affaire. Les produits sous licence, par exemple, sont à la mode, et profitent de l’engouement d’un client qui veut l’avoir tout de suite, raison pour laquelle il ne le commande pas sur Internet, pour ne pas attendre.

Les librairies spécialisées en BD avaient déjà amorcé la tendance pour subsister. Cela suppose donc d’anticiper les modes et d’avoir ce qu’il faut en magasin quand la porte s’ouvre.

Les produits dérivés sont surtout des figurines, inspirés du cinéma et des séries. Les plus vendus restent ceux de Star Wars, et chaque nouvelle épisode est un jackpot pour les revendeurs. Même chose avec les super héros. Les fans se transforment souvent en collectionneurs, et dépensent sans compter pour assouvir leur passion, qu’ils aient 10 ou 40 ans. Il y a même des magasins qui ce sont spécialisés en Pop Culture.

Le nouveau concept de Micromania

Le jeu vidéo ne permettant plus de faire fortune, la célèbre enseigne lance ses magasins de figurines et autres mugs à la gloire et à l’effigie des personnages qui font l’actualité cinématographique (dans leur grande majorité). Le concept est simple : vendre tout ce qui existe sur un personnage, pour que les fans y reviennent encore et encore.

C’est donc la nouvelle tendance dans l’univers du gamer, la clientèle étant souvent la même. Ce genre de magasin ouvre maintenant un peu partout dans le monde. La plus grosse période pour faire de l’argent : Noel, bien sur, mais pas que. Chaque nouvelle sortie d’un héros Marvel au cinéma se transforme en mine d’or…

Le retro gaming

C’est l’autre grande tendance à suivre : jouer sur les souvenirs des trentenaires avec du pouvoir d’achat, qui ont passé leur enfance à jouer sur les premières Sega ou Nintendo. Car ces vieilles consoles sont maintenant passées du côté des antiquités, et ce négocient comme telles. Bon, même si c’est à la mode, on se demande quand même si cette tendance va perdurer.

C’est pareil avec les vieux jeux. On les retrouve qui s’arrachent à prix d’or sur les stands des brocanteurs qui ont flairés un nouveau filon. Pour pouvoir le vendre le plus cher possible : il faut qu’il soit dans son emballage d’origine et que personne n’ait jamais joué avec.

retro gaming

Ils sont des milliers prêts à mettre des fortunes pour avoir dans leur collection le premier Tétris, ou mieux encore, le premier Pac-Man. Ce sont des classiques, et leur succès est devenu légendaire, certains passant même dans des ventes aux enchères prestigieuses. Vous allez regretter  de les avoir mis à la poubelle lors de votre dernier nettoyage de printemps.

Les aides à la création d’entreprise


Bon, si malgré toutes nos mises en garde vous êtes quand même prêts à vous lancer et à ouvrir votre commerce de jeux vidéo, sachez qu’il existe des aides pour les créateurs, qui permettent de minorer l’apport personnel. Notre premier conseil : la meilleure période pour créer sa boîte est celle du chômage.

En effet, une inscription à Pole Emploi permet de postuler à de nombreuses aides comme l’exonération d’une partie des charges sociales pendant un certain temps (ACCRE) ou le maintien de ses indemnités chômage le temps de pouvoir se dégager un salaire.

Les assedics permettent donc de ne pas se payer pendant quelques mois, c’est parfait pour accumuler de la trésorerie et augmenter ses chances de survie. A cela s’ajoute le dispositif NACRE, qui permet d’emprunter une certaine somme d’argent à taux 0 et d’avoir un accompagnement personnalisé. Dans la série des aides financières, notons aussi celle de France Initiative Réseau. Selon votre région ou votre département, il y a sans doute d’autres dispositifs de prévus, renseignez-vous pour ne rien louper.

Si ouvrir un magasin de jeux vidéos vous titille, sachez qu’il a des similitudes avec l’ouverture d’un dépôt-vente, notamment pur tout ce qui concerne l’occasion.

Franchise 2018: le profil des franchisés (revenus, rentabilité, villes…)

Les entrepreneurs se tournent de plus en plus vers les réseaux, c’est ce que révèle une enquête de la Fédération Française de la Franchise. Ils sont motivés par la notoriété d’une enseigne, qu’ils choisissent tout d’abord en fonction de la rentabilité proposée. Et ça marche, car les franchisés estiment qu’ils gagnent plus qu’un commerçant ou qu’un salarié. Ils sont de plus en plus motivés et professionnels, sans pour autant avoir fait de grandes études. Ils restent conscient des fondamentaux du commerce, et préfèrent s’implanter dans des locaux avec pignon sur rue. Mais dans quel secteur créer son entreprise ?

Des revenus compris entre 20 000 € et 40 000 €


Près d’1 franchisé sur 3 a fait état d’une augmentation de son chiffre d’affaires en 2014, c’est ce que révèle l’enquête de la Fédération Française de la Franchise. Alors que le revenu brut moyen d’une activité se montaient à 400 000 € en 2013, il est passé à 500 000 € en 2013. Au cours des 12 derniers mois, 41 % ont généré des rentrées d’argent allant de 300 000 € à 1 500 000 €. Ils sont 39 % à déclarer un turnover de moins de 300 000 €, et 1 franchisé sur 5 affiche un chiffre d’affaires supérieur à 1 500 000 €, alors qu’ils n’étaient que 14 % 2013.

Quelques bonnes idées de business

Monter un business rentable

Ouvrir une pizzeria

Les entrepreneurs interrogés sont globalement contents de leur situation, 54 % d’entre eux pensent qu’ils gagnent mieux qu’un commerçant, et 47 % estiment qu’ils font mieux qu’un salarié. Il reste toutefois qu’un tiers des franchisés perçoivent un salaire annuel inférieur à 20 000 €. Près d’un quart d’entre eux (24 %) ont des revenus supérieurs à 40 000 € par an, la majeure partie (43 %) gagnant entre 20 000 € et 40 000 € annuels.

Profiter de la notoriété d’une enseigne pour gagner de l’argent

Les franchiseurs sont unanimes, les membres de leurs réseaux ont évolué en professionnalisme et en motivation. Les profils des candidats sont de plus en plus qualitatifs, ces derniers cherchant à être entrepreneurs à l’intérieur d’un réseau sécurisé.

Et c’est bien le mot sécurité qui ressort de l’enquête, 25 % des franchisés cherchent à bénéficier de la notoriété d’une enseigne, il s’agit par ailleurs de la principale motivation. Aujourd’hui ils savent que le marché est difficile, plutôt que de se lancer seuls dans l’aventure ils souhaitent bénéficier de « l’encadrement, le suivi, l’assistance offerte » pour 21 % d’entre eux.

Une histoire de %

Alors que la force du réseau et l’expérience des autres membres comptait pour 14 % des critères de motivation des franchisés, cette année cette proportion se monte à 17 %. On recherche toujours la formule clé en main, mais cette facilité ne prend de l’importance que pour 14 % des sondés. Enfin le facteur le moins important est celui du concept, de la marque et des produits, qui ne revient que chez 13 % des personnes interrogées.

Ouvrir sa première franchise, même à moins de 34 ans


Les franchisés commencent jeunes, pour preuve ils ont environ 34 ans lors de leur première ouverture. Par ailleurs, 51 % d’entre eux sont âgés entre 18 et 34 ans.

ouvir une franchise

Plus des deux tiers (70 %) exerçaient une activité professionnelle salariée avant de se mettre à leur compte. Cette proportion est d’autant plus importante chez les 35 – 49 ans (81 %). Ils étaient 18 % à travailler pour eux-mêmes, soit en tant que commerçants, chefs d’entreprise ou en indépendants sous toute autre forme. Cette part est d’autant plus importante dans la tranche d’âge 50 – 64 ans, pour laquelle près d’une personne sur 3 était indépendante avant d’ouvrir sa première franchise.

Fait marquant : 76 % des sondés sont restés dans leur département ou dans leur région, seuls 24 % d’entre eux ont déménagé pour implanter leur affaire. Ils privilégient manifestement la vie familiale et les habitudes, car 58 % d’entre eux sont restés dans le même département.

Aujourd’hui ils ont 46 ans en moyenne, la classe d’âge la plus représentée étant celle des 35 – 49 ans, pour près d’un franchisé sur 2. Ils ont généralement fait des études, sans dépasser bac+3 pour 38 % d’entre eux. Une faible part d’1 % a été au-delà de bac+5, et 18 % s’est contenté d’un CAP ou d’un BEP.

La rentabilité avant tout, l’expérience ensuite

Les franchisés ne se lancent pas dans l’aventure sans savoir où ils mettent les pieds, 96 % d’entre eux ont fait leurs recherches. Pour cela ils ont surtout étudié la presse professionnelle (39 %), notamment via Internet (31 %). Il s’agit d’un bond phénoménal par rapport à 2013, où seuls 12 % des personnes interrogées annonçaient avoir effectué leurs recherches au sein de la presse professionnelle.

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Ils se déplacent également dans les salons professionnels (16 %), et notamment au salon franchise expo de Paris (15 %). Mais ils savent que rien ne vaut un bon feed back à l’intérieur du réseau, et puisent également leurs informations parmi les franchisés actuels (16 %).

La première chose qu’ils recherchent, est la rentabilité (77 %). Une fois ce point essentiel acquis, ils se penchent sur l’antériorité du réseau (68 %). Mais là encore ils vont à la rencontre de franchisés existants, et basent leur prise de décision sur leur satisfaction (63 %).

Toutefois en plus de leurs propres recherches, 69 % d’entre eux font appel à un expert, qui dans 48 % des cas est un expert-comptable. Deux sécurités valent mieux qu’une, un franchisé sur 2 fait appel à un conseiller juridique avant de se signer.

Quitter progressivement les grandes agglomérations pour les communes de taille moyenne


Les franchises ne s’ouvrent pas forcément dans les grandes villes. Au cours des 12 derniers mois près d’une nouvelle installation sur 2 s’est faite dans une agglomération de moins de 25 000 habitants. Mieux : 1/3 des nouveaux venus sont allés chercher fortune dans des agglomérations comprenant entre 5000 et 25 000 habitants.

D’ailleurs les implantations dans de grandes métropoles de plus de 100 000 habitants sont minoritaires, avec 12 %. Une taille comprise entre 5000 et 25 000 habitants semble satisfaire les entrepreneurs, 35 % des implantations s’y situent aujourd’hui.

Car la règle de l’emplacement reste primordiale dans le commerce

Mieux vaut un bon local commercial avec pignon sur rue dans une ville de taille moyenne, plutôt qu’un local isolé dans une métropole. C’est en tout cas ce que pensent 87 % des franchisés, qui reste attachés au local commercial avec passage. Ils sont 54 % à préférer le centre-ville, et seulement 9 % choisissent les centres commerciaux.

Il faut croire que ces choix sont payants, car 30 % des franchisés exploitant une enseigne depuis 10 ans, ont ouvert au moins 2 points de vente sous cette même enseigne.