L’Ecole des affaires n’existe pas, et c’est bien dommage. Quand on cherche un business rentable, on peut prendre exemple sur certains mentors, comme Donald Trump ou Warren Buffet, et surtout lire des livres sur le sujet pour savoir dans quoi investir, et de quelle manière. Parmi tous les auteurs qui ont écris sur le sujet, il y en a un qui se démarque : Robert T. Kiyosaki. Ses deux livres les plus connus, « Père Riche Père Pauvre » et « Le Quadrant du cashflow » peuvent servir de guide pour investir (possibilité de les commander en PDF directement sur le net) et se retrousser les manches. Pour savoir comment devenir riche sans travailler, suivez le guide.
L’intérêt du développement personnel
Voici un entrepreneur qui a réussit, et cela fait bien plaisir. Bon, certes, Robert Kiyosaki est américain, et ça augmente ses chances. Mais investir 10000 euros ou un million avec réussite est pour lui une histoire de technique. Si on les maitrise et qu’on est bien formé, il n’y a pas de raisons pour que cela ne marche pas.
Et l’auteur est parti de rien pour réussir. Il a commencé comme vendeur, puis s’est mis à son compte. Faillite de sa première affaire, mais aussi apprentissage pour mieux rebondir. N’oubliez pas, et c’est Nietzsche qui le dit : ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.
Ensuite, les succès se sont enchaînés et l’entrepreneur a pris sa retraite avant ses 50 ans, mettant son expérience au service de ceux qui veulent se lancer, via des livres, des jeux et des conférences facilement compréhensibles par tous. Si vous ne savez pas pas quelle entreprise créer, c’est peut-être le moment de vous y intéresser.
Ne plus avoir de problèmes d’argent
N’est-ce pas notre but à tous ? Ce n’est pas avec la fonction publique ou la sécurité de l’emploi que cela arrivera, mais en prenant des risques et en entreprenant. C’est en substance ce que nous dit cet hawaïen d’origine, né pauvre de parents fauchés et maintenant riche.
Mais la finance, tout comme les maths ou le français, ça s’apprend. Il faut être éduqué pour réussir. Il ne suffit pas de tout quitter pour mieux se reconstruire, mais de savoir comment le faire, et de mettre à profit sa motivation pour générer du cashflow.
L’immobilier, source de revenu numéro 1
Pour Robert Kiyosaki, il n’y a pas mieux pour devenir riche. Les appartements, les commerces, les immeubles de bureaux sont des opportunités pour réussir sa vie. Il faut juste savoir quand acheter et quand vendre. L’objectif étant de pouvoir bien vivre de ses investissements, sans forcément avoir besoin de travailler pour cela. Mais il faudra prendre des risques, rien ne tombant tout cru dans le bec, sauf quand on est un petit oisillon à sa maman.
Il met aussi en avant le business modèle d’Internet, qui peut rendre riche à millions un parfait inconnu en quelques mois. Son idée, c’est que tout succès viendra de la connaissance, de l’apprentissage, et qu’il faut le faire pour soi-même et non pas pour les euros. Ils viendront d’eux même.
Ses principes
Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures pour réussir dans la vie, mais appliquer comme il faut des principes simples. Ca commence par l’indépendance. On ne devient pas riche en travaillant pour quelqu’un, mais en bossant dur pour soi-même. Et pour les frileux qui attendent tranquillement la retraite, personne ne sait si elle existera toujours dans 20 ans, donc mieux vaut prendre les devants pour ne pas avoir à quémander ses subsides à l’état une fois vieux.
Il faut commencer à se créer un patrimoine le plus tôt possible, même s’il faut emprunter pour cela. Les taux aujourd’hui sont bas. Avec un locataire, on peut rembourser son crédit. Les dettes d’investissement ne sont pas toxiques, ce sont celles qui touchent la consommation qui le sont : ne pas confondre.
Ne pas avoir peur de l’argent
Une fois un peu de sous en poche, il ne faut pas en faire n’importe quoi, mais bien le réinvestir de la bonne façon. Ce n’est pas avec un livret A qu’on multipliera ses profits. Il ne faut pas non plus le confier à n’importe qui.
De la même façon, l’auteur n’aime pas beaucoup l’école, et cela se sent dans ses écrits. Il la considère comme étant au service du système, visant à asservir les masses, à les faire gentiment travailler pour que les plus malins et les plus riches en profitent. Pour lui, la meilleure façon de se former c’est l’école de la vie, et rien d’autre.
C’est un autodidacte qui s’assume. Ce n’est pas l’école qui vous apprendra à brasser des millions pour votre propre compte. On peut ne pas être d’accord avec lui, mais sa position se défend, le bougre à des arguments.
Son livre le plus connu
C’est celui dont toute une génération de jeunes entrepreneurs parle : père riche, père pauvre. Il met le lecteur face à un choix : faire de sa vie un succès ou bien un long chemin de galères. Et tout va dépendre de l’argent qu’on va gagner, si on va le dépenser ou l’investir d’une façon qui le fera fructifier.
La dualité du titre de son ouvrage vient de son éducation. Il a connu les deux, avec un père toujours fauché malgré son statut de fonctionnaire, fruit du système, et un parrain riche et indépendant qui faisait travailler ses gains comme il le fallait. Il faut donc envisager les choses autrement pour arriver, un jour, à ne plus être dépendant du travail. Ce n’est pas en travaillant plus qu’on gagnera plus, mais en travaillant mieux. Le reste n’est qu’une illusion qui fera un feu de paille.
Ses autres livres
L’entrepreneur américain à écrit d’autres choses, toujours avec le même succès. Citons le Quadrant de Cashflow, qui classent les gens en fonction de la façon dont ils gagnent leur vie, puis s’attache à démontrer que les modèles à suivre sont ceux des propriétaires de grosses entreprises et des investisseurs.
Un autre de ses ouvrages, son guide pour investir, est une voie censé permettre de quitter la classe moyenne par le haut. Pour cela, il faudra avoir le bon état d’esprit, savoir apprendre de ses erreurs et investir là où il faut quand il le faut.
A chacun donc de se faire sa propre opinion, surtout quand on est un jeune entrepreneur. Robert Kiyosaki est convaincant. Reste à savoir si l’argent fait le bonheur, mais là c’est un autre débat.