Faillite des caisse de retraites complémentaires (ARRCO AGIRC) : comment protéger son argent de la crise?

Je n’aurai pas grand chose comme retraite. Ces mots, vous vous les dites, comme des millions d’actifs qui arriveront un jour ou l’autre à cette échéance fatidique. Et pour ceux qui cotisent à des complémentaires, l’avenir n’est pas plus rose, ces régimes ayant de gros problèmes de trésorerie, et beaucoup leur prédisent même la faillite d’ici quelques années si rien n’est fait pour redresser la barre. Pour protéger son patrimoine et avoir un complément de revenu passé 60 ans, il faut mettre ses économies dans les bons produits financiers. Mais où placer son argent en cas de crise ?

Faillite des caisse de retraites complémentaires ?


Nous n’en sommes pas encore là mais le bateau prend l’eau, qu’il s’agisse des retraites des cadres avec l’AGIRC ou de celle des salariés lambdas avec l’ARCCO. Il faut dire que chaque année le trou se creuse un peu plus, et qu’il va bien arriver un moment où les caisses seront vides, malgré les cotisations élevés payées par certains. Hors, quand on sait que ces complémentaires représenteront au minimum 30%  des pensions des futurs retraités, il y a de quoi attraper des sueurs.

Pour reculer l’échéance, il y a fort à parier que l’âge de départ à la retraite le soit aussi, et qu’on arrive tout doucement à 64 ans. Mais si rien n’est fait pour restructurer durablement l’ARCCO et l’AGIRC le résultat sera le même : c’est reculer pour mieux sauter. Le dialogue social s’annonce donc houleux à l’heure de faire des choix difficiles, mais le temps presse car la faillite est proche et la solution pas encore dans les tuyaux, cela se saurait.

Comment protéger son épargne de la crise ?


Mieux vaut donc être prévoyant et avoir assez d’argent de côté pour couler des jours heureux, sans devoir racler les fonds de tiroirs chaque mois. Que faire de son argent  ?

La bourse, oui, mais à petite dose. En effet, les marchés financiers sont sur un pied, et le fil n’est pas très solide : Grèce, Ukraine, économie européenne moribonde, chute de l’euro… Chaque nouvelle est bonne pour faire descendre les cours, et le krach boursier n’est pas à exclure.

Si cela devait arriver et que vous possédez des actions, ne vendez surtout pas dans la panique. Ca prendra le temps nécessaire, mais les actions finiront par remonter. Par contre, cela prendra du temps, mieux vaut donc avoir les moyens d’attendre et ne pas être en flux tendu. Ce que vous pouvez faire par contre, c’est liquider les actions à risque et souvenez vous de cette règle répétée à loisir par Warren Buffet : on achète quand c’est bas et on vend quand c’est haut !

Dans quelle banque placer son argent ?

Il n’y a pas de banques meilleures que d’autres. En cas de catastrophe vos dépôts sont garantis à hauteur de 100 000 euros par établissement. Si vous avez beaucoup plus d’argent de côté, mieux vaut donc avoir plusieurs banques et répartir son épargne entre elles. Cela vous permettra de laisser l’argent sur vos comptes en toute sécurité, et de ne pas le retirer pour le mettre sous le matelas (à proscrire).

Si vous possédez un livret A, conservez-le malgré son rendement ridicule. L’argent est placé et rapporte un peu avec une fiscalité zéro. Même chose pour les vieux contrats d’assurance vie qui ont des avantages fiscaux de taille. Gardez le si vous en avez un.

Des placements pour se protéger


L’or bien sur, encore et toujours. Le métal jaune est une valeur refuge. Vous pouvez acheter des lingots, des pièces, des napoléons, et les conserver dans un coffre à la banque, ou bien passer par une société dans c’est le métier. Il est facile d’en acquérir. Vous serez taxé à 8% en cas de plus value, mais cela sera un moindre mal si les banques et la bourse s’écroulent.

acheter de l'or

Pour vous diversifier, pensez aux oeuvres d’art, dont les valeurs sûres ne se déprécient pas dans le temps. Elles ont l’avantage de ne pas entrer dans le calcul de l’ISF, et quand on paie beaucoup d’impôts, tout est bon pour ne pas tout se faire aspirer par l’état.

Vous pouvez aussi acheter des devises, certaines monnaies résistant mieux que d’autres aux bouleversements géopolitiques et économiques : le franc suisse, la couronne norvégienne, et le dollar de Singapour.

Enfin, la pierre. L’immobilier baisse, et cela va continuer jusqu’en 2019 au moins. C’est peut être le moment d’en profiter, d’autant plus que les emprunts bancaires ont des taux qui n’ont jamais été aussi bas. Acheter pour louer est un bon calcul. Un bon plan : les saisies immobilières.

En définitive, il faut que chacun mette en place une stratégie pour protéger son argent et donc son niveau de vie. Les dettes des états s’accentuent. Que se passera-t-il quand les pays ne pourront plus rembourser (voir l’exemple de la Grèce).

Bitcoin: quel avenir pour la crypto-monnaie la plus utilisée au monde (effondrement du cours, faille de sécurité…)?

Au moment où les autorités financières mondiales avertissaient le public sur les dangers du bitcoin, voilà que la principale plate-forme d’échanges MtGox fait faillite. Les médias parlent même d’une faille de sécurité permettant à des hackers de pirater des porte-monnaies électroniques. L’avenir ce cette monnaie virtuelle est-il pour autant en danger ? Alors que les banques centrales crient à l’arnaque, de grandes surfaces comme Monoprix annoncent leur intention de l’accepter pour leurs paiements en ligne. Le doute s’installe donc chez les internautes : faut-il investir sur le bitcoin en 2017 ? Voici des éléments de réponse.

Héros ou arnaque ?


Pas de banques centrales, et alors ?

L’un de ses avantages, nous dit-on, est qu’il n’y en a pas. Juste un programme informatique conçu par ses créateurs pour relâcher un certain nombre d’unités au fur et à mesure des années. Son ou ses créateurs d’ailleurs, parce qu’en définitive personne ne les connaît. Le seul nom rendu public est celui de Satoshi Nakamoto qui se trouve être le nom de plusieurs milliers de personnes dans le monde. L’objectif est d’atteindre 21 millions de bitcoins sur le marché en 2140. En janvier 2013, l’algorithme a apparemment évolué de manière à n’autoriser que la fabrication de 25 bitcoin toutes les 10 minutes.

La fabrication est assurée par des membres du réseau, que l’on appelle des mineurs. Un mineur est un mathématicien capable de déchiffrer l’équation posée par les créateurs, et d’ouvrir ainsi la corne d’abondance.

Les arguments

« Pas de banque centrale » avancent les supporters du système. Pas de capitalisme à outrance ni de financiers s’appropriant la monnaie. Et c’est bien là le problème justement, car le rôle d’une banque centrale est de réguler le coût d’une monnaie en contrôlant sa production. Car à la vérité, c’est bien son absence qui ne permet pas d’affirmer que les bitcoins sont effectivement produits en telle ou telle quantité.

Et c’est bien pour ça que cette monnaie virtuelle s’apparente plus à une arnaque qu’à une révolution hippie des temps modernes. Le bitcoin est-il une bulle spéculative ?

Un nombre limité, ah vraiment ?

En mai 2014, il y aurait environ 12 750 000 d’unité en circulation. Ce que personne ne peut affirmer, car étant donné qu’il n’y a pas de banque centrale il est impossible d’officialiser le comptage.

La Banque de France prévient d’ailleurs que le caractère « hautement spéculatif » présente un « risque financier certain ». À la vérité, on ne sait pas combien sont en ce moment en circulation, et combien seront minés demain pour venir s’ajouter au marché. Pourtant, de plus en plus de commerces sont attirés par la monnaie virtuelle. Il semble qu’il s’agisse plus d’un phénomène de mode que d’un véritable engouement chez les stars du paiement en ligne.

Que fait-on avec ?

Début avril 2004, le directeur e-commerce de Monoprix, Patrick Oualid, annonce qu’il va les accepter « d’ici la fin de l’année ». On ne parle pour l’instant que de régler des achats sur le site Internet, et d’une probable acceptation future dans les magasins physiques.

Il semble que Patrick Oualid soit le seul à le voir entrer dans les mœurs d’ici 3 à 5 ans. Les autres grands acteurs du commerce en ligne ne s’y précipitent pas, les listes des marchands l’acceptant ne renferment que d’illustres inconnus.

Si ces boutiques en ligne annoncent qu’il est possible d’acheter des pièces de vélo ou des cosmétiques naturels, rares sont celles qui affichent toutes les mentions légales. Pas d’adresse de siège social, pas de nom de responsable, et la plupart du temps les produits en vente sont quasiment inconnus du grand public.

Et on comprend que les marchands soient réticents à l’idée de l’accepter, à cause du clair danger de chute du cours.

Les dangers


danger bitcoin

Une volatilité imprévisible

Du fait de l’absence de banque centrale pour réguler la monnaie, le bitcoin est hyper volatile. Le 15 mai 2014 vers 16 heures, il valait environ 329 €. Le 7 mai, il se situait environ à 300 €. Aux environs du 24 avril, il avoisinait les 363 € pour retomber en dessous de 320 € vers le 2 mai.

Mais il y a mieux. Au milieu du mois de décembre 2013, lil atteignait 800 €, pour progressivement descendre jusqu’à un peu plus de 300 € à la fin du mois de mai. L’inverse se passe de commentaires : alors que le bitcoin était coté à moins de 150 € en novembre 2013, il percute à 800 € à la mi décembre 2013.

Les dangers sont clairs, un acheteur peut dépenser le prix d’une semaine de vacances au ski en un jour, et se retrouver le lendemain avec une monnaie virtuelle ne valant même pas le prix d’une paire de moufles.

Des failles de sécurité dans le système

L’algorithme utilisé pour les fabriquer est donc censé avoir été mis au point par des petits génies de l’informatique. Mais on trouve toujours plus intelligent que soit, c’est ce qui est arrivé à de nombreux informaticiens pensant détenir une mine d’or bien en sécurité dans leur ordinateur.

Des hackers encore plus intelligent s’infiltrent dans les ordinateurs, et volent la clé cryptographique permettant d’ouvrir le porte-monnaie virtuel. Loin de garder ce qu’il contient car ils ont compris les dangers et proposent aux propriétaires de leur rendre leur clé contre espèces sonnantes et trébuchantes, en euros ou en dollars.

Ces mésaventures rappellent qu’il est important de les stocker dans un lieu sécurisé. Le site input.io en a fait les frais. En juillet 2013, des pirates s’introduisent sur la plate-forme d’échange et repartent avec un magot équivalent à 1,2 millions de dollars. L’histoire ne dit pas ce qu’ils en ont fait et s’ils ont réussi à les échanger contre des marchandises ou de l’argent frais.

Aucune forme de protection

L’autorité bancaire européenne mettait déjà en garde contre les risques du bitcoin à la fin 2013. Car aucune compensation n’est prévue en cas de piratage des porte-monnaie numériques. Aucune police financière n’interviendra s’ils se sont volatilisés au cours d’une transaction en ligne.

Lorsque les pirates informatiques ont lessivé la plate-forme input.io, ils se sont retrouvés avec toute une caisse de bitcoins non-immatriculés. S’ils les ont dépensés le lendemain, ils n’ont pas eu à certifier de la provenance car ce genre de dispositif sécuritaire n’existe pas.

Quand les plates-formes d’échanges font faillite

MtGox était la plate-forme d’échanges la plus célèbre et la plus utilisée. La société était enregistrée au Japon, et proposait donc aux internautes du monde entier de posséder un portefeuille virtuel. Pour une raison très obscure, la plate-forme MtGox cesse subitement son activité en février 2014 pour cause de faillite.

Aucune faille de sécurité n’est annoncée, d’ailleurs très peu d’informations filtrent. MtGox se garde bien de communiquer à outrance, et fini par annoncer à la mi-avril qu’elle demande sa liquidation auprès du tribunal de Tokyo.

Si MtGox avait demandé un plan de sauvetage, elle aurait peut-être plus se remettre sur les rails. Cependant pour qu’il soit accepté, il faudrait consulter les quelque 127 000 créanciers disséminés de par le monde, et qui souhaitent le plus souvent rester dans l’ombre.

Et oui, aucun des 127 000 clients de la plate-forme MtGox n’ira demander de comptes au tribunal de Tokyo pour récupérer leur dû. À ce jour, on ne sait toujours pas quelles sont les raisons de la faillite, et cela pèse certainement sur l’avenir du bitcoin.

Faut-il en acheter en 2017 ?


investir bitcoin

Son avenir

Il est difficile de le prédire. Il n’est pas forcément radieux, si l’on en croit la réaction des autorités financières internationales. Au début de l’année 2014, la banque centrale de Chine demande à ses établissements bancaires de fermer les comptes de 15 des plus grandes plates-formes d’échange en ligne.

Cette annonce provoqua par ailleurs une chute des cours, car beaucoup de banques chinoises commençaient à proposer des services payables avec la monnaie virtuelle.

Acheter le plus bas possible

Si l’on peut toujours tenter l’aventure, on doit bien garder à l’esprit qu’il s’agit d’une monnaie extrêmement spéculative. Nul n’est jamais à l’abri de la chute du cours , car celui-ci dépend de facteurs que pratiquement personne ne connaît.

Il est donc nécessaire de consulter la courbe d’évolution, et d’acheter au moment où il est le plus bas possible.

À cela, s’ajoute l’importance de ne pas attendre que le cours soit au plus haut pour vendre. Le possesseur doit tout d’abord se demander ce qu’il va bien pouvoir faire avec sa monnaie virtuelle.

Il ne peut pas les placer dans une banque, et malgré ce qui se dit sur Internet, il est très difficile d’échanger du bitcoin contre des euros ou des dollars. Ou tout du moins, certainement pas pour son cours officiel.

Il y a toujours peut-être des affaires en vue, mais cela ne doit représenter qu’un jeu engageant très peu de capitaux, un peu comme si on pariait sur des résultats sportifs.

Risque bancaire: la Grèce proche de la faillite et d’une sortie de l’euro (Grexit) ?

Une sortie de la zone Euro de la Grèce ne ferait pas l’affaire de nos banques ni des bourses européennes en général. Si le risque de Krach boursier est une éventualité, celui-ci parait tout de même peu probable, bien qu’une panique puisse s’emparer des marchés à court terme comme on l’a connu avec Chypre il y a quelques temps. S’il ne faut pas considérer les banques françaises en danger, une fin de l’euro du côté grec pourrait entamer une dangereuse contagion. Si la France en faillite suite à un Grexit ce n’est pas pour demain, il faut quand même avoir dans un petit coin de sa tête le risque d’un krach bancaire mais ne pas céder à l’affolement.

Mesure choc : fermeture des banques et retraits limités


Il ne fait pas bon devoir retirer de l’argent en Grèce en ce moment, les caisses des distributeurs étant vides. Pour ceux dans lesquels il reste un peu de cash, c’est 60 euros par jour. De la même façon, il n’est plus possible pour le moment d’expatrier ses économies dans un autre pays (même si 80 milliards se sont déjà fait la malle) . Mais cette fois-ci, la population s’y attendait, et elle a fait ses réserves d’argent frais depuis plusieurs semaines déjà. Car pour le moment, les banques sont fermées pour éviter toute ruée et panique. La peur n’est jamais une bonne conseillère dans ces moments là.

Cette histoire de Grexit nous montre quand même qu’au quotidien, se passer d’une banque est loin d’être quelque chose de facile. Pour les chefs d’entreprise, c’est encore plus compliqué. Les salaires seront-ils payés ? Personne pour le moment n’est capable de le dire car on ne sait pas quand le contrôle des capitaux prendra fin. Il y en a qui doivent avoir pas mal de billets sous le matelas. On a quand même connu mieux pour sécuriser ses économies.

Les touristes pourront-ils payer avec une CB en Grèce ?

Les grandes vacances approchent, et ceux qui ont prévu d’aller se la couler douce à Mykonos ou ailleurs dans le pays se demandent ce qui va les attendre là-bas. Pour le moment, les touristes ne sont pas limités et pourront retirer ce qu’ils veulent au distributeur. Sauf qu’il faudra faire la queue comme tout le monde.

De la même façon, ceux qui pensent payer les restaurants en carte bancaire se fourrent le doigt dans l’oeil. L’écriteau « en panne » devrait être à la mode, tous les commerçants vont essayer d’avoir un peu plus de cash. Le mieux est donc de partir avec l’argent nécessaire pour ses vacances pour ne pas se retrouver en rade une fois sur place

Qu’est ce qui déclenche une panique bancaire ?

Les effets de masse ne sont jamais bons car la panique est contagieuse est une fois que la mèche est allumée, il ne se trouve nulle part un pied pour l’éteindre. Quand les grecs voient les files d’attentes devant les distributeurs, ils se disent : moi aussi, je dois y aller, sinon il ne restera plus de sous dans l’appareil.

Quand on n’a plus confiance dans le système, ce sont les réflexes de survie qui se mettent en place, car on pense avant tout à protéger sa famille, malgré les messages d’apaisement qui sont diffusés toute la journée dans les médias locaux par les autorités. Dans ce cas là, on ne peut plus réfléchir rationnellement. S’il est très facile de rompre la confiance, il est au contraire très difficile de la rétablir.

Les conséquences pour les français d’une faillite de la Grèce


Et que va-t-il se passer sous nos contrées ? Va-t-on vers une faillite des caisse de retraites ? Bon, c’est un exemple, mais difficile de savoir de quoi l’avenir sera fait. Ce qui est certain, c’est que si la Grèce sort de l’euro, les français sentiront leur portefeuille plus léger car notre pays lui a quand même prêté des milliards. On parle d’une facture de 750 euros par français. On ira pas chercher l’argent dans leur poche, mais au final, ils les paieront d’une façon ou d’une autre d’autant plus que les taux d’intérêts vont grimper à leur tour.

faillite des banques

La France pas concernée par la crise ?

On cherche à nous rassurer de tous les côtés, mais dans ce jeu de dupes, on ne peut prendre pour argent comptant ce que nous disent les politiques. Même si les banques françaises se sont désengagées des avoirs qu’elles détenaient en Grèce, même si notre économie est solide, personne n’a de boule de cristal et ne peut prévoir ce qui va se passer alors que les évènements sont totalement inédits.

Contrat Madelin: comment gonfler sa retraite ?

Quand on est commerçant ou travailleur indépendant, la retraite fait peur. Certes, le temps sera venu d’aller à la pêche, mais à quel prix ? Car les cotisations de toute une vie ne donnent pas grand chose au final, et sans une épargne supplémentaire, il faudra se préparer à des années de vaches maigres. Heureusement, des solutions existent pour parer à cette baisse de revenus, comme celle de souscrire un contrat Madelin : le taux de rente est garanti et permet de gonfler sa retraite en fonction de ce qui a été mis de côté dans le cadre de ce dispositif.

Qu’est ce qu’un contrat Madelin ?


Les conditions sont toujours les mêmes, pour ces contrats qui sont au nombre de 4. Car Madelin, ce n’est pas que de la retraite. C’est aussi de la prévoyance, la loi Madelin santé et une garantie perte d’emploi. Avoir une affaire rentable ce n’est pas tout. Il faut aussi penser à l’avenir.

Prendre sa retraite dans de bonnes conditions

Partir à la retraite quand on est indépendant est un choix difficile à faire tant les revenus vont baisser, raison pour laquelle certains commerçants travaillent jusqu’à un âge avancé par rapport aux salariés. Raison pour laquelle il faut épargne pour une complémentaire digne de ce nom pour avoir une rente venant compléter le régime général. Pour faciliter cet épargne du commerçant les sommes versées sont déductibles des impôts, dans une certaine limite.

Mais pour qu’il en ait pour tous les goûts, le contrat Madelin existe en plusieurs versions : en mono support, en multi-support ou en points. La différence entre les 2 premiers réside essentiellement dans les risques que chaque client est prêt à prendre : d’une sécurisation totale pour le premier avec un rendement qui tourne autour de 3% à une prise de risque pour le second (investissement en action) dans l’espoir de gagner un peu plus. Le troisième, lui, est un peu plus compliqué, avec des cotisations qui se transforment en points.

Les avantages et les inconvénients

Faire des économies d’impôt bien entendu ! Et pour les gros revenus, ceux qui sont fortement imposés, c’est encore plus intéressant, jusqu’à 41%. Dans le cas d’un contrat qu’il n’est pas possible de racheter, s’ajoute à cela une exonération d’ISF sur les sommes épargnées, puis sur les rentes versées, à condition d’avoir mis de l’argent de côté de cette façon là pendant au moins 15 ans.

Parmi les inconvénients, le fait de ne pas pouvoir toucher un capital au moment de prendre sa retraite. C’est de la rente, un point c’est tout, et il n’est pas possible de récupérer son argent si besoin avant de prendre sa retraite. Même chose en cas de décès. Ensuite, il y a des frais sur les versements, qui sont assez importants, en tout cas plus qu’un contrat d’assurance vie, environ 4% sur les versements.

A cela il faut ajouter des frais de gestion allant parfois jusqu’à 1%. Bref, c’est à se demander si les grandes gagnantes du système ne sont pas les sociétés d’assurance. Et si vous voulez en changer, il y aura aussi des frais de transfert. Le meilleur contrat retraite Madelin sera donc celui qui saura tous les minorés. Un rapide comparatif permettra de se faire une idée. Important lors du choix : il faut que le taux de rente soit garanti.

Bon à savoir

Il est possible d’en souscrire plusieurs en même temps, même si cela ne changera rien aux économies d’impôts qu’il est possible de faire dans ce cadre là. Diversifier les compagnies d’assurance, c’est aussi répartir les risques, ce n’est pas forcément une mauvaise idée à l’heure où plus personne n’est à l’abri de la faillite.

Il est aussi possible de se servir de la fiscalité de l’assurance vie pour son contrat Madelin. A chacun donc de faire ses calculs. Le mieux est quand même de se faire aider par quelqu’un dont c’est le métier.

Les personnes concernées par le dispositif

Les travailleurs indépendants concernés doivent déclarer leurs revenus en BIC ou en BNC. Il peut s’agir d’un commerçant, d’une personne exerçant en profession libérale, d’un artisan, d’un gérant de SARL (à condition qu’il ait plus de la 1/2 des parts) ou d’une EURL et même du conjoint s’il participe à l’activité et qu’il n’est pas rémunéré pour cela.

Le déblocage anticipé

Contrairement à ce qu’on peut croire au premier abord, il est possible, mais seulement dans certains cas bien précis. Ainsi, on peut récupérer un partie des sommes ainsi économisées si on ne peut plus travailler suite à une invalidité importante, au moins de 80%.

Autre motif : la liquidation judiciaire de son entité qui entraîne un arrêt total de son travail. Ou encore, dans la série des accidents de la vie pas sympas à vivre : mort du conjoint, surendettement, fin de droits chômage.

La loi Madelin agricole


Le dispositif n’a pas oublié les agriculteurs, et heureusement quand on sait à quel point ils mangent le pissenlit par la racine quand ils ne sont plus en activité. Pour en bénéficier, in faut être un TNS agricole. Ici, les avantages sont plus importants que pour un travailleur non salarié « classique ». Car la déduction est fiscale mais aussi sociale. Important : il faut cotiser à la MSA et ne pas être en retard dans le paiement de ses cotisations en ce qui concerne l’assurance vieillesse.

Madelin agricole

Par contre, en ce qui concerne la santé et la prévoyance, il n’y a pas de différences.

Un placement populaire chez les indépendants (travailler non salariés)


Il faut dire que les solutions pour préparer sa retraite ne sont pas si nombreuses que cela, ce qui explique cet attrait des TNS pour la retraite complémentaire Madelin. Dans une gamme à peu près similaire, les salariés peuvent ouvrir un PERP. On parle de 60% des commerçants qui ont souscrit, c’est beaucoup.

Quant au montant des rentes, elles dépendent de l’argent qui a été versé tout au long des années d’épargne. Mais la moyenne annuelle est légèrement supérieur à 3000 euros.

Souscrire un contrat Madelin, c’est donc la possibilité de gonfler sa retraite le moment venu. Toutefois, pour toucher une grosse rente, il faudra beaucoup épargner, avec la perspective de ne pas revoir son argent avant longtemps. Rares sont ceux qui pourront se payer une île pour leurs vieux jours…

Crise financière: tous les risques possibles (fin de l’euro, krach boursier, faillite bancaire…)

Le récent Brexit a annoncé la couleur : nous ne sommes pas à l’abri d’une crise financière majeure dont l’Europe aurait beaucoup de mal à se relever. Les banques européennes sont d’ailleurs sur le qui vive, chat échaudé craignant l’eu froide. Un nouveau krach boursier en vue aurait ainsi des conséquences désastreuse, et il n’y a pas une banque française qui s’en sortirait haut la main.

Vers un éclatement de la zone l’euro ?


Si un pays choisissait d’en sortir, ça sentirait le sapin pour l’Europe. D’abord pour lui même : ce vilain petit canard connaitrait une crise sans précédent. Et par le jeu des dominos, elle éteindrait tous les autres états membres.

Les banques en seraient les premières victimes. Car si un pays (exemple le Portugal) reprend son ancienne monnaie, elle sera fortement dévaluée par rapport à l’euro. Hors, tous les pays ont une dette libellée en euro. Le sortant ne pourrait donc pas la payer. Les banques prêteuses se retrouveraient le bec dans l’eau.

En cause : les différences entre le Nord et le Sud

L’union européenne ne fonctionne pas de la même façon pour tous le monde. Il y a des pays qui s’en sortent très bien, exemple la Suède, et d’autres qui galèrent comme l’Italie. Il y a un monde entre les deux hémisphères qui n’ont pas le même modèle économique.

Pour réduire sa dette, il faut exporter, beaucoup, et dans le Sud, on a du mal. C’est l’exemple de la Grèce, avec les conséquences que l’on connait. Et la France dans tout cela ? Et bien elle ne fait pas partie des pays du Nord, malheureusement, et son déficit ne va pas en s’arrangeant.

Quelles conséquences si la France sortait de l’euro ?


Le scénario est possible, nul ne sait de quoi demain sera fait, surtout que certains politiques le laissent envisager. Le retour au franc possible allant avec fait frémir. Reste que l’union monétaire ne fonctionne plus comme elle le devrait, c’est un fait. La solution serait une union fiscale et budgétaire, mais l’Allemagne ne veut pas en entendre parler.

Avantages de retourner au franc

Il y en a, aussi fou que cela paraisse. D’abord la dette due aux investisseurs étrangers : rasée pour défaut de paiement. La Banque de France pourrait à nouveau faire tourner la machine à billets selon ses besoins, les épargnants français devenant les créanciers de l’état. Mais tout cela parait quand même un peu utopique, et les dangers d’un retour au franc sont bien plus grands.


Pour vous changer les idées, nous vous conseillons la lecture de l’article suivant : comment devenir riche sans travailler.


Des conséquences qui font frémir

Que les français se préparent à la plus grande cure d’austérité de leur histoire ! Voilà, c’est dit. Tout ce qui viendrait d’un autre pays connaitrait une hausse de prix à la hauteur de la dévaluation. Les ménages devront donc se contenter de tout acheter « local », car les salaires ne suivront pas.

Et quand il n’y a plus d’argent dans les caisses, où va-t-on le chercher ? Chez les épargnants pardi. On a encore le souvenir de ce qui est arrivé aux chypriotes récemment pour renflouer l’état et les banques : 10% des avoirs confisqués.

Quant aux crédits, mieux vaudra être déjà propriétaire, car les taux d’intérêts exploseraient ) la hausse pour stabiliser le franc et éviter qu’on joue avec notre monnaie sur les marchés.

L’euro bientôt remplacé par les monnaies locales et virtuelles ?


monnaie-localeC’est la conséquence de cette défiance vis à vis de la monnaie européenne. Elles existent un peu partout en France, et sont pour le moment le fruit d’initiatives qui font sourire. Avec cet argent « différent », on peu dans certains endroits acheter sa baguette de pain ou boire son demi au comptoir. On les retrouve dans des territoires qui aiment à marquer leur différence : dans des communes basques, dans le Morbihan, à Toulouse…

Nous sommes ici dans une démarche citoyenne pure et dure pour faire avancer l’économie locale avec le soutien des producteurs du cru, mais dans un cadre légal, puisque ces monnaies alternatives sont reliées à l’euro, le taux de change étant bien souvent celui de la parité. Les champions, ce sont actuellement les basques, avec l’Eusko.

Une pratique risquée ?

Imaginons qu’un dispositif ayant favorisé l’émergence d’une monnaie locale s’arrête d’un coup. Qu’en sera-t-il des euros échangés. Les risques sont forts de ne pouvoir les récupérer. D’où la nécessité de garder précieusement l’argent « réel » sur un compte dédié.

Le bitcoin champion toutes catégories

Il n’est plus question ici d’économie solidaire et alternative. Sa valeur est en hausse, la monnaie électronique ayant même été une des seules à profiter du Brexit. Alors, le bitcoin est-il entrain de devenir une valeur refuge ? Il faut dire que la monnaie cryptée a maintenant assez de bouteille pour attirer les investisseurs de tous poils.

Le bitcoin est donc devenu un investissement comme un autre, avec ses possibilités de gains rapides (mais aussi de pertes).

Sur le même sujet : l’investissement le plus rentable.

Faillite de la plus grande banque allemande ?


La disparition d’une banque en France ou en Allemagne en cas de crise grave n’est pas utopique. On ne peut exclure une faillite bancaire en 2017. Actuellement dans l’oeil du cyclone, la Deutsche Bank, dont les aventures ont fait frémir pendant quelques jours toutes les bourses d’Europe.

Car la banque allemande a de gros problèmes financiers, et la chancelière crie haut et fort à qui veut bien l’entendre que le pays ne mettra pas la main à la poche pour l’aider à s’en sortir. Pour une fois que ce n’est pas le contribuable qui paye !

Comme bien souvent, ce sont les américains qui ont remués le « caca ». En cause, le rôle de la Deutsche Bank dans la crise des subprimes. Résultat : une amende de plus de 12 milliards d’euros. Retour à la dure réalité. Bien mal acquis ne profite jamais.

Les risques d’une disparition

Imaginons la pire des hypothèses, celle de la fin de la Deutsche Bank. Si elle connaissait un krash boursier, elle aurait du mal à s’en relever. Le cours de l’action a fondu comme neige au soleil.

La fin de la banque allemande entrainerait un séisme pour toute l’économie mondiale. Rappelons qu’elle fait partie des 12 plus grandes banques au monde. Mais il y a quand même peu de chances qu’on la laisse faire faillite, malgré ce que disent les politiques. Il faut dissocier la chute de l’action et la faillite. Pour les actionnaires en revanche… Personne ne viendra les sauver !


Pour aller plus loin et tenter de trouver enfin le bon filon : quelle action acheter ?


Votre argent peut-il disparaitre si une banque fait faillite ?


Tremblez français moyens ! Ce n’est pas parce qu’on a mis de l’argent de côté qu’on est certain d’en revoir la couleur. Rappelons ici le grand principe : la garantie bancaire ne fonctionne plus au delà de 100 000 euros. Ainsi, en cas de faillite, vous serez remboursé jusqu’à cette limite là, pas un sou de plus ! Reste que rien n’assure que le fonds de garantie puisse couvrir tout le monde au même moment…

Cette règle est à peu près la même dans les pays de l’union (qui pour une fois ne fait pas la force). Ainsi, dans le pire des scénarios, on peut imaginer que les banques se refassent une santé financière sur le dos de leurs clients. Rappelez vous Chypre.

La France concernée ?

Pas de cocorico. Notre pays n’échappe pas à la règle, et ses banques, en dernier recours, ont cette possibilité de se servir au de là de 100 000 euros détenus par banque et par personne.

faillite-de-la-france

Cela concerne aussi bien les comptes épargnes que les comptes de dépôt : PEL, CEL, livret Jeune, compte à terme, compte-espèces, compte courant, livret bancaire, PEA. Pour tous ces comptes, les sommes sont additionnées. Seuls le livret A, le LDD et le LEP s’en sortent un peu mieux : on les additionne à part.

Vous avez une assurance vie et vous pensez être hors de danger ? Que ni ni. Là encore, la garantie est plafonnée : 70 000 euros.

Comment échapper au plafonnement ?

Il n’y a pas 36 solutions : il faut multiplier les partenaires bancaires, afin de bénéficier de la garantie. Concrètement, dès que vous avez plus de 100000 dans une banque, il faut mettre l’excédent dans une autre banque. Par contre, il ne faut pas être allergique à l’administratif, car cela va multiplier les démarches.

A noter : les banques en ligne, filiales d’établissements traditionnels sont des entités à part entière, sauf quand elles sont désignées comme simple marque.

Nous vous conseillons également la lecture de l’article suivant : investir à l’étranger.

Un krach boursier à venir ?


Les alarmistes le prédise. Sans vouloir aller dans leur sens, la menace est réelle. Ceux qui ont un peu d’expérience se souviennent avec horreur de la crise des subprimes qui avait semée le chaos dans l’économie américaine, laissant tant d’américains à la rue. La contagion au reste du monde avait été mesurée par rapport à l’ampleur des dégâts.

Mais une bulle qui a éclatée dans le passé ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas de nouvelles, bien plus dévastatrices. La valeur de beaucoup d’entreprises en bourse est largement sur-cotée. Tant qu’il y a des gens pour acheter tant mieux. Mais quand tout le monde va commencer à vendre, la boule de neige va se transformer en avalanche.

La bourse chinoise a amorcé cette tendance l’année dernière, perdant parfois plus de 10% en une séance boursière. Et que dire des USA, où la valeur des actions a été multipliée par deux en 7 ans.

Autre source d’inquiétudes : les banques centrales. Elles injectent sans s’arrêter des milliards dans l’économie. Mais que se passera-t-il quand elle vont fermer le robinet ?

Ces grosses sociétés cotées en bourse pourraient faire faillite

krach-boursier-2017Les banques, bien sur, ne sont pas les seules à risquer la faillite. Ceux qui sont en première ligne, ce sont les entreprises. Alors, on a l’habitude de dire que ce sont surtout les petites sociétés qui sont les plus fragiles. Ne croyez pas cela. Des mastodontes peuvent aussi se retrouver le bec dans l’eau.

Dans le viseur, ces start-up qui lèvent des milliards sur de belles promesses. Elles font l’actualité et affichent des prévisions de croissance hors normes. La nouvelle économie sera la première impactée si la bulle explose.

Des faillites retentissantes à venir ?

Ce qui cloche dans le modèle de ces sociétés, c’est qu’elles ne possèdent pas d’actifs. Ainsi, tout ce qu’elles possèdent reposent sur du virtuel et des belles promesses. L’exemple le plus criant est celui d’Uber. Il n’y a qu’une application pour mobile à se mettre sous la dent… En plus de cela, la compagnie creuse ses perte chaque année. Pourtant, les investisseurs ne tarissent pas d’éloges. L’effet moutonnier ?

Car les investisseurs ne sont pas toujours rationnels dans leurs choix. Ils ne prennent pas en compte les changements qui peuvent intervenir. Si tous les pays l’interdisent face à la grogne des taxis, quel sera l’avenir d’Uber ? Attention : à trop jouer avec les nouvelles technologies, on peut se brûler les ailes. Icare en sait quelque chose.

L’année de tous les dangers, et il va falloir s’accrocher à son fauteuil pour ne pas se faire éjecter. Les risques sont légions, et menacent le petit épargnant comme les grands investisseurs.

Meilleur PERP 2018: les meilleurs contrats

Avoir un plan d’épargne retraite ne vous permettra pas de devenir riche sans rien faire, mais de bénéficier d’une rente pour compléter ses allocations à l’heure de quitter la vie active et donc de voir ses revenus baisser. Les placements financiers intéressants ne sont pas si nombreux que cela pour préparer ses vieux jours. Car ce qu’il faut avant tout, c’est réussir à sécuriser ses économies pour ne pas voir son capital partir en fumée. Que ceux qui pensent qu’il est possible d’ investir en bourse sans risque tournent 7 fois leur langue dans leur bouche avant de cliquer sur « acheter ». Ouvrir un PERP est bien moins risqué.

Les meilleurs rendements


Un PERP doit rapporter, c’est un fait, et c’est d’abord ce qu’on attend de lui, pour ne pas avoir l’impression d’avoir économiser pour rien une bonne partie de sa vie. A l’heure actuelle, pour de l’argent placé sur un fonds euros, difficile d’obtenir plus de 3%, ce pourcentage étant le maximum actuellement sur le marché. Parmi les plans d’épargne retraite qui y arrive, citons celui de la MAIF, de puissance avenir, du PERP Anthologie et de celui de Vie Plus.

Quelques contrats sortent toutefois du lot, avec un rendement annuel dépassant celui indiqué un peu plus haut. Parmi eux, le vainqueur toute catégorie niveau rendement est celui du Conservateur, suivi de près par APICIl, Carac et GMF.

Des frais à regarder de près

Mais un bon rendement ne veut pas forcément dire qu’il s’agit du meilleur PERP sur le marché. Car il faut prendre en compte les frais qui sont demandés par ces compagnies d’assurance sur les versements et sur les rentes.

Parlons d’abord des versements. Le mieux est bien sur de ne pas avoir à en payer, et nombreux sont les contrats qui ne prennent pas un euro là dessus. Les bons élèves sont Epargnissimo, Legal & General, et Linxea. Par contre, à l’opposé, si on se lance aveuglement dans un contrat sans en avoir négocié les frais, il n’est pas rare de les voir atteindre les 5%. Sont concernés AXA, Generali, AVIVA et le PERP de la Caisse d’Epargne. Les frais sur rentes, eux, vont entre 0 et 3% selon ces différentes compagnies.

Des conditions de dépôt

On peut vouloir économiser à son rythme, ce qui parait plutôt normal. Mais ce que chacun doit savoir, c’est qu’il y a un dépôt minimum à respecter lors de l’ouverture d’un PERP, et cela quelque soit le prestataire. Et là, tous les contrats ne sont pas logés à la même enseigne, puisque cela va de 30 euros pour la Caisse d’Epargne, à 5000 euros pour le Concordances PERP Advance de Legal & General.

Ensuite, certains contrats peuvent imposer un dépôt minimum chaque moi, afin d’obliger l’épargnant à faire grossir son pactole, et par la même occasion celui de l’assureur. Ce sont souvent des sommes assez symboliques, autour de 30, 40 ou 100 euros par mois.

Comment choisir son PERP ?


meilleur PERPNon, ils ne se valent pas tous, bien au contraire, et certains, il faut bien le dire, ne servent pas à grand chose, même s’ils sont accessibles avec 30 euros ou moins. Car il faut quand même se le dire : on ouvre un plan d’épargne retraite pour gagner des sous, et pas pour tout dépenser en frais sur les rentes ou sur les frais de transfert.

La notion de risque est elle aussi au centre de tous les débats. Les fonds euros, c’est bien car le capital ne sera pas attaqué. Mais ça ne rapporte plus rien, ou presque rien ! Et si on retire de ces maigres émoluments les frais sur versement, combien de temps faudra t-il attendre avant de commencer à gagner de l’argent ?

Sachez négocier

Ne pas prendre pour argent comptant les chiffres inscrits noir sur blanc sur la belle documentation qu’on va vous remettre avec un grand sourire à l’entretien. Même si les frais sont inscrits sur le papier glacé, ils sont négociables, ou alors, si votre conseiller ne bouge pas d’un pouce, remerciez le pour vous avoir fait perdre votre temps, par courtoisie, et filez voir ailleurs !

Si vous ne faites rien, vous serez un beau pigeon. Car des PERP performants, sans frais, ça existe. Et puis, si vous avez déjà souscrit, rien ne vous empêche de transférer ailleurs votre plan retraite, même en payant des frais.

La fiscalité du PERP


impot et perpC’est ce qui fait son charme, mais qui peut aussi représenté un piège si les autres conditions pour en faire un placement valable ne sont pas réunies (taux + frais minimes sur toutes les opérations). Car les cotisations sont déductibles.

A ce titre, elles permettent de faire diminuer ses impôts sur le revenu de 10%, et si l’ensemble des droit n’est pas utilisé, le reliquat dans cette même limite est reporté sur l’année d’après.

A en croire sa feuille d’impôt, on aurait tord de s’en priver. Sauf qu’il existe des placements qui rapportent beaucoup plus. Donc méfiance. C’est même à se demander s’il y a vraiment un PERP qui vaut le coup sur le marché actuellement, en tout cas tant que les rendements seront aussi faibles.

Comment faire le bon choix ?


Difficile de s’y retrouver tant il y a d’offres différentes. Faut-il passer par sa banque ou par un autre prestataire ? Quelque soit votre choix, vous ne devez pas perdre de vue votre objectif : préparer la retraite.

Il faut donc d’abord regarder les frais sur les versements. S’ils vous semble trop élevés par rapport à la concurrence, négociez-les à la baisse. Un conseiller qui refuse est un mauvais conseiller. Ensuite, il faut regarder de très près la rémunération. Enfin, la façon dont le contrat est gérée : c’est elle qui peut faire toute la différence.

Les différences entre les PERP

Pour trouver les meilleurs PERP disponibles sur le marché, il faut qu’ils contiennent des unités de comptes de qualité, permettant d’espérer un bon rendement. Les résultats des années passées sont de bons indices.

A voir également : la façon dont se calcul la rente, et si celle-ci est versée en capital. Si oui, quel pourcentage. Quels sont les frais de sortie (ils existent bien souvent, hélas) et quelles sont les garanties si vous décédez avant d’avoir pu toucher votre rente. Une prévoyance dans le contrat est un vrai plus.

Bien choisir selon son profil

S’il y a parfois peu de différences entre plusieurs PERP, certains vont mieux vous convenir que d’autres, en fonction de vos projets et de vos attentes. Tous les contrats ne se destinent pas aux mêmes personnes.

C’est pour cela que le choix d’un PERP ne doit pas se faire à la légère. Il doit être le fruit d’une longue réflexion. Un départ en retraite peut déjà être assez traumatisant comme cela, ce n’est pas la peine d’en rajouter avec un mauvais choix de rente.

Souscrire un PERP : est-ce encore une bonne idée ?


Son succès s’explique par cette possibilité offerte de faire baisser ses impôts, tout en prévoyant une rente pour ses vieux jours. Mais nous n’en avons pas tous l’utilité, même si nos banquiers veulent nous le faire croire.

Pour que cela vaille le coup, il faut payer beaucoup d’impôts. Si les primes sont déductibles, il y a bien plus intéressants pour les petits épargnants. Car pour toucher une rente digne de ce nom, il faut quand même placer beaucoup d’argent sur son PERP. Rappelons qu’en plus, celle-ci sera imposable le moment venu et qu’il y aura des pénalités de sortie.

Les arguments contre

Ses détracteurs disent que le rendement du PERP n’est pas très intéressant si on sécurise son épargne en ne misant que sur des fonds en euros. Ils n’ont pas tord. Et les frais peuvent venir encore les réduire. Il y en a beaucoup, qui s’additionnent tout au long de la vie du contrat.

Les bons élèves


  • Frais qui participent aux bénéfices à hauteur de 30 % : Actiper de la Macif
  • Unités de compte sans frais d’arbitrage : Batiretraite Perp de SMAvie BTP
  • Pas de frais d’entrée : Concordances Perp de Legal & General
  • Excellent rendement : Conservateur Perp
  • Grande diversification des supports : le PERP de BNP Paribas
  • Support immobilier : le PERP de la Caisse d’Epargne

Quand sonnera l’heure de prendre votre retraite, vous gagnerez moins, c’est un fait. C’est dommage, car c’est l’âge où on fourmille de projets, et où on pense réaliser tout ce qu’on a pas eu le temps de faire pendant sa vie active. Il faut donc mettre en place des solutions pendant qu’on a les moyens de le faire. La plan épargne retraite et une de celles là. Mais il y en a d’autres.

Cours de l’or: Apple Watch et Janet Yellen influencent les prix !

L’or a connu ses heures de gloire juste après l’impact de la crise précédente. Valeur refuge par excellence, les investisseurs se sont précipités pour acheter lingots et Napoléons, afin de les stocker en attendant des jours meilleurs. Ils ont eu raison, car le cours a grimpé en l’espace de 2 ans. En supplément le programme Quantitative Easing de la Fed maintenait l’intérêt de l’once, pour rendre les placements habituels moins attractifs. Alors forcément les traders étaient suspendus aux lèvres de Janet Yellen, attendant qu’elle annonce une remontée de ses taux directeurs. Elle ne l’a pas fait, sauvant ainsi le cours du métal jaune.

Quel rapport entre les cours de l’or et la politique monétaire de la Fed américaine ?


La journée où la FED intervient est toujours attendue par les économistes du monde entier. Car ce qui est dit par la directrice de la banque centrale des États-Unis, la réserve fédérale ou plus communément la Fed, est scruté, et on guette la fin de son programme de rachat de dettes.

Pour mémoire, les USA avaient fait sensation en lançant un programme massif de rachat de dettes auprès des banques afin d’endiguer la crise financière. Dans cette configuration la banque centrale rachète des obligations, garantissant son remboursement. Les banques se retrouvent ainsi avec une forte masse de liquidités, qu’elles peuvent injecter dans l’économie, par exemple en investissant dans des entreprises ou en construisant des immeubles. 

Le Ying et le Yang

Mais ce dispositif qualifié de suicidaire par certains économistes européens peu enclins à la prise de risque, a également son revers de la médaille. Dès lors que la dette souveraine devient moins risquée, elle est également moins chère. Or les investisseurs institutionnels que sont les fonds d’assurance et de pensions, ne peuvent désormais plus acheter des obligations d’État au même rendement qu’auparavant. Par effet domino ce sont tous les placements qui deviennent de moins en moins attractif.

Et que fait l’or lorsque les placements classiques ne sont plus aussi intéressants ? Il remonte et c’est exactement ce qui s’est progressivement passé, toutefois dans de moindres proportions par rapport au début de la crise.

Le cours de l’or profite de la patience de Janet Yellen


acheter des lingotsL’once d’or cotait un peu au-dessus de 1150 $ il y a 5 ans, pour vivre une remontée fulgurante jusqu’à l’été qui a suivi. Depuis les programmes de rachat de dettes de la Fed avaient commencé à faire leur effet. Le cours descendit progressivement jusqu’au l’arrivée de Janett Yellen, plongeant la planète financière dans le doute.

Cette nouvelle nomination était-elle dans le but de fermer les robinets et d’en finir avec le programme de Quantitative Easing ? Si oui les taux devraient alors remonter, rendant la dette américaine plus attractive, au détriment de l’or qui devait perdre de valeur.

Seulement le professeur d’économie émérite américaine prend son temps. Les cours de l’or commencent tout de même à descendre progressivement, les bruits courant qu’il faudra bien un jour relever les taux de refinancement de la réserve fédérale américaine.

Et puis fidèle à son habitude, Janet Yellen annonce jouer la prudence, donnant priorité à l’emploi aux États-Unis plutôt qu’à la politique monétaire. Oui il faudra bien remonter les taux un jour, mais non ce n’est pas pour l’instant. Et de toute façon il ne faut pas s’attendre à un effet de choc, la révision sera progressive. Voilà les marchés rassurés. Le précieux métal jaune retrouve ainsi de l’attractivité qu’il avait perdue l’été dernier.

Le cours de l’or a failli être dopé par L’APPLE WATCH


apple watchOn dit souvent qu’avec Apple, c’est la bourse sans risquesen tout cas le cours de l’action monte (attention au krach boursier quand même). Après le I Phone voici L’APPLE WATCH, dernière évolution du géant de Cupertino. Alors que le monde entier s’attendait à un boîtier élégant en PVC, voilà que Tim Cook annonce une version de l’Apple Watch, estimée à 11 000 €. Pourquoi ? Parce que son boîtier serait fait en or de 18 carats.

Alors bien sûr les blogueurs prennent leur calculette, consultent les chiffres de la production mondiale et y vont chacun de leurs prévisions apocalyptiques.

Les bruits finissent par courir que si Apple vend 1 million de montres par mois, à raison de 62,2 grammes d’or entre le boîtier et la boucle, le géant américain aura besoin d’acheter 746 tonnes du précieux métal jaune par an, ce qui aurait représenté 30 % de la production annuelle mondiale. Sauve-qui-peut, précipitez-vous sur vos plates-formes de trading, les cours vont exploser.

Revenir à la réalité

Tout bien considéré le boîtier de la fameuse Apple Watch Edition ne devrait pas contenir plus de 41 grammes d’or par montre, dans le pire des cas. En supplément les prévisions de 12 millions d’unités vendues par an s’apparentent à de la science-fiction, si l’on considère la concurrence suisse et les ventes actuelles en berne.

Car les montres de luxe sont un investissement patrimonial, et même si seuls quelques modèles privilégiés vont prendre de la valeur dans le temps, une montre à 11 000 € ne perd pas autant de valeur qu’un gadget de chez Apple, prévu pour être obsolète au bout de quelques années.

En se basant sur la production d’or mondiale en tenant compte du recyclage de l’extraction (4278 tonnes), et en partant du principe que dans le meilleur des cas l’Apple Watch Edition se vendra 1 million d’unités par an, la firme devra donc acheter 0,7 % de la production mondiale annuelle d’or.

On est donc bien loin des 30 % annoncés un peu partout sur Internet, mais tout de même. Le succès du dernier bijou/gadget de Tim Cook pourrait fort bien donner un coup de pouce à la production mondiale, et par conséquent influer sur les cours de l’or. Pour l’instant ce dernier ne bouge pas, dans l’attente d’une révision de croissance à la baisse.

Legendre Patrimoine: faut-il investir dans le photovoltaïque ?

L’investissement écologique n’est plus seulement une affaire de conviction, mais également de rendement. Aujourd’hui, investir dans le photovoltaïque permet d’obtenir 7 %, avec capital garanti à 87 % au bout de 10 ans de détention. Cette formule est proposée par le cabinet Legendre Patrimoine, et s’adresse principalement aux particuliers. Focus sur ce dispositif aussi sécurisé que rémunérateur.

Investir dans le photovoltaïque


Comment ça marche ?

Le cabinet de conseil financier Legendre Patrimoine propose cet investissement pour les particuliers, qui percevra ses revenus en vendant l’électricité produite à EDF. Les investisseurs sont regroupés au sein d’une société en participation (SEP). Les centrales sont installées en outre-mer, dans des endroits d’ensoleillement privilégié. La centrale est donnée en location à un exploitant, qui verse un loyer. Tous les ans à partir de la date d’anniversaire du contrat, la SEP reverse leur part aux investisseurs.

Ce rendement équivaut à 7 % net de leur investissement qui se font par tranche de 5000 €. Le particulier investissant ainsi, perçoit donc un retour annuel de 350 € par tranche de 5000 €.

Qu’est-ce qu’une société en participation ?

La Société En Participation présente la particularité de ne pas nécessiter d’immatriculation au registre du commerce. L’avantage est qu’il y a peu de frais à sa constitution. Elle ne comporte pas de dénomination sociale, ni de capital ni de siège social. Il n’y a pas non-plus besoin d’assemblée générale, ni de démarches administratives pour organiser sa vie courante.

Ses seules obligations sont fiscales. Les fondateurs de la société en participation doivent présenter un exemplaire des statuts à l’administration. Lorsqu’elle choisit l’imposition dite « transparente », les bénéfices perçus sont distribués aux associés, en fonction de leur participation. Les associés payent des impôts sur les revenus, après application des abattements et remises auxquelles ils ont droit.

Ce type de société est peu connu et pourtant couramment rencontrée. Les associés peuvent être des personnes physiques ou morales, ils doivent être au minimum 2.

Dans le cadre du placement photovoltaïque proposé par le cabinet Legendre, la SEP déclare ses revenus en tant que bénéfices industriels et commerciaux non-professionnels. Il n’y a donc pas de contribution sociale, et l’amortissement de la centrale vient se déduire des revenus, c’est-à-dire des loyers perçus par la société exploitante. Il y a donc une défiscalisation des revenus de la société.

Le capital est-il garanti ?

Cet investissement pour les particuliers, présente une garantie contractuelle du capital à hauteur de 87 %, après 10 ans de détention. Il est important de réaliser que la valeur des parts d’une SEP est établie en fonction de celle du patrimoine de la société, moins ses dettes. Étant donné que l’achat des centrales se fait par souscription, il n’y a aucune dette.

La valeur des parts pourrait cependant diminuer avec le temps, car les équipements se dévalorisent au fil des années. C’est cette particularité qui rend l’investissement écologique intéressant. Car avec un capital garanti à 87 % au bout de 10 ans de détention, l’investisseur ne subit que très peu les effets de l’amortissement.

Le rendement est-il garanti ?

Oui, il est possible d’investir avec un rendement garanti de 7 %. La SEP propriétaires de la centrale signe un contrat de location avec une société exploitante. Le contrat de location stipule le montant du loyer. Cette première disposition permet à l’investisseur de percevoir lui-même un retour sur investissement.

rendement photovoltaique

À cela vient s’ajouter une précaution permettant de s’assurer que l’exploitant sera effectivement en mesure de payer la SEP. Car elle possède non-pas une, mais plusieurs installations photovoltaïques, sur des sites géographiques différents. Cette diversification permet de minimiser les risques en les mutualisant.

Enfin, l’exploitant signe un contrat de vente d’électricité avec EDF qui démarre à la date de raccordement du réseau, et dure 20 ans. Il ne peut pas être remis en cause, à partir du moment où la centrale fonctionne correctement. Qui plus est, le tarif d’achat d’électricité par EDF est fixé par un arrêté ministériel. Les prix sont donc fixes et les revenus connus d’avance. La combinaison de ces 3 dispositions permet effectivement de garantir le rendement.

L’investisseur peut-il revendre ses parts

Il peut revendre son investissement écologique à d’autres personnes. On ne peut pas véritablement parler de parts, d’actions ou de titres car il n’y a pas de capital social. En revanche, il détient un droit sur la SEP qu’il a la possibilité de revendre sur un marché secondaire régi par l’offre et la demande. S’il n’y a pas de place de marché à l’heure actuelle, il est possible d’annoncer son désir de céder son droit dans une SEP d’investissement photovoltaïque pour les particuliers.

S’il y a beaucoup d’investisseurs, le détenteur du droit pourra agir selon le principe des enchères. Si le détenteur du droit a un besoin d’argent urgent, il pourra a priori revendre son droit facilement, eu égard à la garantie de rendement.

Notons qu’en cas de besoin financier, l’investisseur peut également s’appuyer sur le rendement garanti pour obtenir un prêt bancaire. Au pire, il pourra nantir ses parts auprès d’un organisme de crédit, afin de bénéficier d’une trésorerie.

À propos de Legendre patrimoine

Le cabinet est un spécialiste de l’investissement écologique. Les avis sont positifs sur Internet, le lecteur pourra notamment en découvrir une partie sur leur site. Leurs responsables marketing communiquent à travers de grands journaux économiques, comme lesÉchos.fr.

Sis au 34 avenue des Champs-Élysées à Paris, c’est un courtier en assurances et conseiller financier. Le cabinet bénéficie d’une garantie financière apportée par l’assureur centenaire QBE, implanté en Europe depuis 1904.

Focus sur l’investissement écologique


investissement écologique

Un besoin d’indépendance énergétique plus qu’un phénomène de mode

L’investissement écologique n’intéresse pas que les particuliers. De nombreux pays ont comprit l’intérêt qu’ils avaient à obtenir leur indépendance énergétique, à travers le placement photovoltaïque et éolien.

À la fin 2013, l’Éthiopie a achevé la construction d’un parc éolien suite à un investissement de 210 millions d’euros. Il s’agit du plus grand parc d’Afrique, capable de produire 120 MW, dont les équipements ont été réalisés par une société française. En plus des retombées économiques dans le pays, une attention toute particulière a été apportée au transfert de technologie. Ce sont ainsi les employés de sociétés africaines qui ont pu être formées à cette technologie. L’adjonction de cette nouvelle source d’énergie renouvelable et écologique, devrait permettre d’alimenter les besoins de l’industrie éthiopienne naissante.

Au Japon, le drame de Fukushima n’a pas laissé la population insensible, loin de là. 50 réacteurs nucléaires ont été arrêtés, certains temporairement, d’autres définitivement entre 2011 et 2012. En revanche, 7,4 GW ont été ajoutés au pays du soleil levant, grâce à l’implantation de systèmes de production d’énergie au solaire. Comme en France, le gouvernement a décrété un tarif de rachat, permettant aux producteurs de revendre leur électricité aux distributeurs locaux. Résultat : là-bas aussi des pionniers proposent aux particuliers d’investir dans le photovoltaïque.

L’Inde a démarré la production d’une centrale solaire, capable de produire 4000 MW à terme. La première production sortira des câbles en 2016, à hauteur de 1000 MW dans un premier temps. Mais surtout, l’Inde n’a fait que très peu appel à la technologie étrangère. Ce sont en particulier ses propres entreprises qui ont effectué des investissements. La puissance économique en devenir entend ainsi assurer son indépendance énergétique face aux besoins croissants de sa population, portés par l’arrivée de nouvelles classes moyennes.

Une obligation européenne

Les normes européennes imposent à la France de couvrir 23 % de ses besoins avec de l’énergie renouvelable, à l’horizon 2020. La photovoltaïque n’en est donc qu’à ses débuts en France et dans les départements d’outre-mer. Il est important de préciser que la France est bien en retard en termes d’infrastructures à énergies renouvelables.

En 2012, la Suède produisait plus de 50 % de ses besoins de cette façon. La France n’en était qu’à 12 %, ce qui était toujours mieux que l’Allemagne avec ses 11 %. Cela n’empêche pas l’Hexagone de se classer à la 17e place du classement européen. Sans surprise, ce sont les pays froids qui ont le plus décidé d’investir ainsi. La Lettonie, la Finlande et l’Autriche font partie du peloton de tête derrière la Suède, avec plus de 30 % de leurs besoins énergétiques provenant du renouvelable.

Bulle internet : le krach boursier (Facebook, Amazon, LinkedIn, Twitter…)? 

Si vous souhaitez acheter des actions de Facebook, vous devez savoir que la valorisation du géant des réseaux sociaux est 57 fois supérieure à ses bénéfices annoncés pour 2014. Il y a mieux : Linkedin, le numéro 1 des réseaux professionnels, est aujourd’hui côté 124 fois par rapport à ses bénéfices annoncés. Depuis février, l’indice Nasdaq biotechnologie a perdu 19 %. En une journée, le Nasdaq lui-même a plongé de 3,10 %, la faute à Amazon (-4 %), Facebook (-5 %) et d’autres valeurs technologiques surcotées. Oui, il y a des risques d’investir en bourse, surtout s’il y a un krach boursier en vue. Aujourd’hui certains signes rappellent la bulle spéculative de 2000, et font ressortir le spectre de l’effondrement de la bourse américaine.

La bulle spéculative, qu’est-ce que c’est ?


Définition de la bulle économique

On en parle dans une situation où un marché est largement surestimé par rapport à sa valeur réelle. Les termes utilisés sont ceux de bulle financière, spéculative ou économique. Dans ces situations, un grand nombre d’investisseurs sont attirés par les lueurs de la plus-value. Ils sont donc nombreux à demander l’achat d’actions, ce qui augmente la valeur desdites parts. Mais à un moment donné, les résultats de l’entreprise montrent que le rendement est bien inférieur au prix que les investisseurs ont payé. Dès l’annonce des résultats, la réaction de ces investisseurs imprudents est imminente : vendre.

C’est donc l’inverse qui se produit, les vendeurs sont plus nombreux que les acheteurs et les prix des actions chutent. On dit alors que la bulle éclate. Et comme ce sont nos voisins d’outre-Atlantique les plus spéculateurs, le krach mondial commence avec l’effondrement de la bourse américaine.

Les raisons 

Elles naissent lorsque les logiques d’investissement sont basées sur une sorte d’instinct, mêlé à l’excitation du jeu. On pense que le prix sera plus élevé demain, alors on suit le mouvement sans se préoccuper de la pertinence de l’investissement.

Car l’humain peut se laisse facilement attirer par les chants des sirènes, et ce depuis fort longtemps.

La première de l’histoire 

C’est celle des tulipes de Hollande, qui illustre parfaitement la notion d’hystérie collective. S’il est difficile de retracer exactement l’historique de la crise des tulipes, on sait qu’en février 1637 un bulbe pouvait se négocier pour un montant égal à 10 ans de salaire d’un artisan qualifié. Toujours est-il que, sans que l’on sache vraiment pourquoi, elles sont devenus de plus en plus chers. Les prix montaient, montaient, montaient, et de fait tout le monde se mis à cultiver des tulipes parce que les prix montaient et que l’on pouvait les revendre. 

Et à un moment donné, la foule s’est rendue compte qu’il n’était pas nécessaire de verser le prix d’une maison pour un bulbe que l’on pouvait cultiver tranquillement dans son jardin. Du jour au lendemain, des investisseurs se sont retrouvés avec un morceau de tulipe qu’ils avaient payé le prix de 5 ha de terrain hier, et qui valait tout juste un quignon de pain aujourd’hui.

Par la suite, on recense quelques perles comme la spéculation immobilière de Paris, Berlin et Vienne vers les années 1870. N’oublions pas celle de 1929, et surtout le parfait exemple de la spéculation irréfléchie de 2000.

L’éclatement de la bulle Internet de 2000

Au début des années 90, les investisseurs commencent à s’intéresser aux valeurs technologiques. Les secteurs des télécommunications et de l’informatique sont particulièrement prisés. Le Minitel est progressivement remplacé par une technologie de réseau, appelé Web ou encore Internet. En 1995, Netscape s’introduit en bourse. En une seule journée, le cours de son action passe de 28 $ à 75 $, lui permettant de lever 2 milliards de dollars de capitalisation boursière.

bulle Internet

Pendant les 5 années qui suivent, tout le monde y va de son investissement et de ces faramineuses promesses de rendement. Les médias étalent des exemples de jeunes cadres dynamiques devenus millionnaires suite à leur introduction en bourse. Et personne ne se soucie de consulter leur bilan comptable, personne n’aperçoit le krach boursier en vue. 

Résultat : en mars 2000 la bulle Internet éclate, tous les profits réalisés depuis 1995 par les 4300 sociétés du Nasdaq partent en fumée en l’espace d’1 an.

Les risques de krach boursier en 2015


Les phénomènes Facebook et Twitter

Facebook est un bel exemple de réussite à l’américaine. Mais les investisseurs ont appris à réfléchir depuis mars 2000. Ils se méfient, aussi quand Marc Zuckerberg l’introduit en bourse le 18 mai 2012, le cours des actions finis en dessous de leur cours d’introduction. Mais en février 2014, le plus grand réseau social du monde achète l’application de messagerie WhatsApp pour 19 milliards de dollars. Et là tout le monde se pose la question : mais il est fou ? 

Oui, sans doute, tout autant que les banquiers et investisseurs qui l’ont suivi dans l’aventure, car personne ne s’est soucié de savoir si ça valait véritablement 19 milliards de dollars. Les investisseurs non plus, car le rachat de l’application a permis de faire monter l’action en bourse, sans fondamentaux rationnels. Après un demi-échec, maintenant tout le monde veut acheter des actions Facebook.

Car les investisseurs chevronnés gardent en mémoire l’entrée à Wall Street de Twitter, dont l’action a bondi de 70 % lors de sa première séance de cotation début novembre 2013. Or à ce moment précis, personne n’écoute la société de recherche Hudson Square, qui rappelle que Twitter est survalorisé 600 fois par rapport à son rendement d’exploitation anticipé. Twitter, ce réseau social qui n’a jamais dégagé un seul centime de bénéfices, affiche désormais une valorisation boursière de 23,4 milliards de dollars. 

Tout le monde a regardé le chiffre d’affaires, personne ne s’est occupé du bénéfice.

Quand le Nasdaq tousse, le monde est malade

Le 10 avril 2014, le Nasdaq perd 3,10 %. Amazone subit -4 % dans la journée, Netflix et Facebook accusent une baisse de 5 % de la valeur de leurs actions. Le lendemain la bourse de Tokyo perd 2,38 %, le Stoxx 600 (indice européen des valeurs technologiques) encaisse -2,1 %, et le CAC 40 perd 1,01 %. Et dans ce recul général, certains se trouvent en véritable situation de débâcle, à l’image de Splunk qui perd 39 %, et de Workday qui chute de 35 %.

chute de la bourse

Et l’on se rend compte alors que les fortes baisses des actions ne datent pas d’hier. En avril 2014, les 15 premières valeurs du Nasdaq ont perdu près de 150 milliards de dollars de capitalisation en tout juste 1 mois. Cela représente une baisse de 20 % de leur capital. Et les analystes de ressortir l’historique de la bulle Internet de 2000.

Ce sont particulièrement les sociétés technologiques spéculatives, présentant des bonnes opportunités mais pour l’instant peu de résultats qui souffrent. Et tout le monde est bien obligé de faire le rapprochement avec les fortes baisses des actions qui avaient eu lieu en 2000.

Des premiers signes de chute de la bourse en 2015 ?


Les raisons de voir une forte baisse des actions

Certains signes portent à anticiper une chute de la bourse en 2005. Par exemple, les valeurs biotechnologiques entament elles-aussi périodes de baisse. L’indice Nasdaq biotechnologie a perdu 19 % depuis la fin février. Juste avant, on avait observé un engouement pour des valeurs biotechnologiques en 2012 et 2013. Résultat, des sociétés comme Bioalliance Pharma avaient gagné 138 % de cotation ! Suivie fièrement par Inate Pharma avec ces +114 %, tandis que Valneva n’affichait « que » +61 %. Tout porte à croire que la hausse des actions fait suite à un engouement impulsif d’un grand nombre de petits porteurs.

Certains soupçonnent que l’indice est artificiellement gonflé par des fusions-acquisitions dans le secteur technologique. Début mars, il avait atteint son plus haut niveau depuis avril 2000. C’est notamment l’acquisition de WhatsApp par Facebook qui a participé au gonflage de l’indice.

Les raisons de ne pas paniquer

À la fin du premier trimestre 2014, on estime que les valeurs technologiques sont valorisées en moyenne pour 22 fois leurs bénéfices. Dans les années 2000, cette survalorisation était de l’ordre de 60 fois. On en est donc loin, et le phénomène de sur-cotation ne concerne pas la majeure partie des entreprises cotées en Bourse. 

Le début de l’année 2014 s’est d’ailleurs particulièrement bien déroulé en bourse. La baisse qui se présente actuellement pourrait bien n’être qu’un simple ajustement.

Il convient de relativiser, la forte baisse est pour l’instant limitée aux valeurs technologiques et biotechnologiques surcotées. Des valeurs sûres comme Microsoft ont pris +3,5 %, et Apple n’a perdu que 1,39 %. Nous sommes encore bien loin des chiffres des années 2000. 

En 1999, le montant total des capitaux levés en bourse était de 39,9 milliards de dollars, pour 373 introductions nouvelles. En 2012, on n’a vu que 25 nouvelles entrées en bourse, pour une levée de capital de 20,5 milliards de dollars, dont Facebook représentait 16 milliards de dollars à lui tout seul.

Baisse du prix de l’or : quel sera le cours (tendances actuelles et prévisions) ?

Les fluctuations du cours de l’or sont toujours une source d’inquiétude pour ceux qui possèdent quelques lingots du précieux métal. La baisse du cours est une réalité, et rien à voir avec un krach boursier en France ou aux Etats-Unis. En acheter est un investissement risqué, même si les spécialistes continuent à penser qu’il s’agit d’un bon placement sur le long terme. A suivre, nos prévisions sur le cours de l’or.

La chute du prix de l’or : pourquoi ?


Bien sûr, on évoquera la crise de l’euro, ou la crise économique tout cours. En tout cas, la constatation fait froid dans le dos de ceux qui possèdent quelques louis d’or : le prix officiel a chuté, et de beaucoup ! Mais il n’est pas le seul a avoir vu son évolution contrarié. Les autres métaux précieux ont aussi pris du plomb dans l’aile, comme c’est le cas pour le platine mais aussi pour l’argent. 

La baisse de l’or en 2015 est peut-être un signe pour qui aime investir en prenant des risques. Et si c’était le moment d’acheter ? Profiter d’un cours bas est une bonne opportunité, car l’or a toujours été considéré comme une valeur refuge, mais quand reverra t-on les belles perspectives des 10 ans qui viennent de s’écouler ?

Pourquoi l’or baisse en ce moment ?

Comme souvent dans ces cas là, c’est l’effet boule de neige qui se met en place. C’est aussi une histoire d’offre et de demande, et si les investisseurs n’achètent plus parce que le cours baisse, celui-ci ne risque pas de se relever, et c’est ce qui se passe aussi.

Pour trouver une explication, on peut dire que l’économie va mieux, donc ceux qui ont de l’argent à placer se tournent de nouveaux vers la bourse, et délaissent les valeurs refuges pour des investissements plus rémunérateurs à court terme. De plus, les risques d’inflation à venir ont poussé ceux qui avaient du stock à vendre. Enfin, les pays émergeants ont vu leur économie croître moins vite que prévu : résultat, moins de demande d’or de la part de pays comme l’Inde et la Chine.

La baisse du prix de l’argent et du cours du platine

On peut difficilement parler de l’or sans évoquer le cours de l’argent, qui subit un recul encore plus fort le plaçant en tête des métaux précieux qui ont dégringolés. Dans la même veine, le platine a lui aussi morflé, mais un peu moins, chutant de 10% sur l’année écoulée.

Le métal jaune va perdre de sa valeur : encore ?


C’est dur à dire, mais les prévisions ne sont pas bonnes, en particulier si on se penche d’un peu plus près sur la demande indienne. Le platine a un peu plus de chances de s’en sortir, notamment en raison de son utilisation dans les nouvelles technologies, la reprise mondiale allant l’aider beaucoup à retrouver un niveau de prix appréciable. Les 6 mois à venir vont être analysés de très près pour déceler une tendance sur toute l’année 2015.

prix or

Les perspectives les plus pessimistes parlent d’une once d’or qui pourrait encore perdre 1000 dollars dans les deux années à venir, à cause principalement de la remontée des taux. La baisse de 30% en 3 ans a déjà fait grincer des dents, qu’en sera-t-il de celle-ci ? La valeur refuge n’est donc plus l’investissement rêvé, mais rappelons que l’or s’appréhende sue le long terme, en faire un placement à cours terme ne fait qu’augmenter les risques. Alors, l’once aux alentours de 1000 USD ?

Rappelons que l’or ne donne pas de revenus comme peuvent le faire les actions. Quand on investi en bourse, on a des revenus tous les ans, alors que le rendement de l’or ne s’appréciera que lors du moment de la vente, ce qui fait de l’or un placement à part.

Les raisons qui peuvent faire repartir l’or à la hausse

Pour que le métal jaune remonte, il faudrait que l’inflation reparte à la hausse, pour refaire de l’or la valeur refuge numéro 1. Même chose pour les salaires. Concernant les Etats-Unis, il faudrait de mauvaises perspectives économiques avec des taux d’intérêts négatifs. Enfin, il ne faut pas que les états soient vendeur, une baisse des réserves feraient chuter à coup certain l’or avec le jeu des vases communicants. 

Pour le moment, rien de tout cela ne se passe, c’est même le contraire qui est entrain d’arriver, raison de la chute du cours de l’or. Grosso modo : plus l’économie va mal, et plus l’or monte. En cas d’embellie, c’est la dégringolade.

Comme toujours depuis quelques années, ce sont les Etats-Unis et la Chine qui vont faire la pluie et le beau temps pour les prévisions du cours de l’or à venir. Notre conseil, même si les prix sont bas : acheter, mais en très petite quantité, les risques de baisses étant très importants à l’heure actuelle.