Les business qui marchent bien ne sont pas toujours ceux auxquels on pense de prime abord. Quelle est la rentabilité :
- d’une laverie automatique,
- d’une crèche parentale
- d’un food truck,
- d’une salle de remise en forme,
- de chambres d’hôtes ?
La création d’entreprise est géniale, à condition de choisir les créneaux rentables.
Ouvrir une laverie automatique : combien ça rapporte ?
Elle fait partie des commerces les plus rentables par rapport aux investissements demandés (de la même façon qu’une pizzeria), même si les français sont de plus en plus nombreux à avoir leur propre machine à laver.
Le plus important : choisir le bon emplacement
Dans ce secteur, l’étude de marché reste la clé de voûte du système. Prenez votre temps avant de vous lancer, le jeu en vaut la chandelle. Etudiez la concurrence par rapport à la demande. Pour trouver le local idéal, faites les petites annonces professionnels, mais aussi les agences qui proposent des locaux commerciaux.
IMPORTANT. Pensez-y : vous pouvez aussi vous installer en franchise. Lire mon article.
Où s’installer ?
Une affaire, pour qu’elle marche devra d’abord être bien placée. Une grande ville n’est pas nécessaire, 10 000 habitants suffisent pour réussir son implantation.
EN PARALLÈLE : trouvez un nom pour votre entreprise
Par contre, l’emplacement n’est pas négociable : c’est le centre ville ou rien. Laissez tomber les périphéries ou les quartiers pavillonnaires, à moins que ce soit prêt d’une résidence universitaire, vous allez vous user le dos pour gagner des clopinettes.
Calculer la rentabilité, oui, mais pas que
En effet, gagner de l’argent avec son entreprise est vital, mais les conditions de travail aussi sont importantes :
- pas d’employés,
- stock nul,
- pas de clients mauvais payeur,
- trésorerie immédiate,
- pas de diplômes à passer.
Bien sûr, il y a aussi les mauvais côtés :
- horaires d’ouvertures étendues,
- disponibilité obligatoire (au moins par téléphone)
- et problèmes techniques récurants (dans le pire des cas, pour celui qui n’est pas bricoleur).
Combien peut-on gagner avec une laverie ?
Vous ne deviendrez pas riche avec cette activité, à moins d’en ouvrir une dizaine, ce qui peut se faire progressivement. Donner ici un chiffre d’affaire n’est pas possible : tout va dépendre du local. Ne mégotez pas sur la surface, il faut au moins 35 m2. Installer des distributeurs automatiques de barres chocolatées, de boissons fraiches et de café va pouvoir vous permettre de compléter ce CA.
Source : Ninjentrepreneur
Trouver un prêt
Si vous avez souscrit un crédit pour monter votre boîte, il faudra prendre en compte le remboursement du prêt dans la rentabilité. Il paraît difficile de se lancer avec moins de 40 000 euros. Vous pouvez fonctionner avec des machines d’occasions pour diminuer la note, mais à vos risques et périls concernant les pannes de matériel.
Faites le tour des banques pour connaître leur taux, en ayant à l’esprit qu’il vous faudra apporter au moins la moitié de cette somme en fonds propres. Des aides pour les créateurs existent, pour se lancer et pour diminuer les charges les premières années (ACCRE) : n’hésitez pas à les solliciter.
Dans la série des autres dépenses, pensez à budgeter l’eau, l’électricité, les taxes diverses et variées, les dégradations possibles, le ménage du local si vous ne voulez pas le faire vous même.
Investir dans une micro-crèche
Saviez-vous que de nombreux couples hésitent à faire des enfants parce qu’ils n’ont pas de solution de garde ? Cette réalité structurelle des grandes villes principalement fait qu’ouvrir une crèche peut se révéler une bonne idée financière à l’heure de choisir son créneau pour se lancer dans l’entrepreunariat.
Son principal inconvénient reste les règlements qu’il faut respecter quand on travaille dans le secteur de l’enfance. Ouvrir une micro crèche, ce n’est pas comme ouvrir une boulangerie.
Les pièges à éviter : ce qu’il faut savoir
Source : macreationdentreprise.fr
Préparez vous à faire des démarches qui n’en finissent pas : mairie, conseil régional, département, la CAF… Le financement peut aussi être un frein, puisqu’une structure adaptée demande d’importants investissements, mais les organismes cités précédemment peut aussi se révéler de bons partenaires financiers.
Ouvrir une crèche parentale
C’est la solution choisie par des parents qui se regroupent pour réussir à faire garder leurs enfants dans de bonnes conditions. Souvent organisée en association, elles ne sont pas rentables, ce n’est pas leur but, il leur faut toutefois arriver à l’équilibre sous peine de disparaître, surtout s’il y a des personnes salariées qui sont embauchées pour faire tourner la structure, même avec l’aide des parents bénévoles.
Pour gagner de l’argent : le multi accueil
Voilà un modèle économique rentable dans le secteur de la petite enfance, surtout si on y réserve un nombre de places pour le personnel d’entreprises, toujours à la recherche de solutions pour leurs employés. Toutefois, il n’y a pas de place pour les petites structures.
Investir dans une salle de sport : est-ce rentable ?
Parmi les bonnes idées de business on retrouve celle de créer une salle de Cross Fit ou de fitness. La bonne idée : se tourner vers le « pas cher », d’autant plus que ce n’est pas le nombre de pratiquants qui manque, et cela va continuer à grimper avec le désir relayer par nos médecins de rester jeune, beau et en bonne santé. Mais comment monter une salle de musculation low cost ?
En effet, qu’il s’agisse d’une salle bon marché ou VIP, l’investissement sur les machines est à peu de choses près le même. Se pose donc la question de savoir comment gagner de l’argent en pratiquant des réductions draconiennes sur l’abonnement. C’est là où le chef d’entreprise intelligent entre en jeu.
Les services ajoutés qui peuvent tout changer
Car au final, l’abonné réglera la même chose, voire plus s’il utilise tous les services payants de son club lowcost : faire payer les douches, la mise à disposition de serviettes, le hammam si vous en proposez un, l’utilisation des vestiaires, la machine à café… Libre à chacun de dépenser pour un service supplémentaire ou pas, mais l’expérience montre que beaucoup d’abonnés le font.
Une franchise qui marche bien en France : la salle d’escalade
Grimper sur un mur, grimper dans l’échelle sociale… L’escalade en salle a des adeptes. Sport ludique par excellence, il permet de passer un bon moment et de se défouler en même temps. Le plus grand réseau de France et d’Europe où il est possible de devenir franchisé s’appelle Altissimo. Son créneau : permettre au plus grand nombre de pratiquer, dans des conditions de sécurité optimales.
Un peu comme la laverie, on peut garder sa salle ouverte tous les jours, permettre l’accès en libre service sans toujours être sur place, à condition d’avoir des salariés compétents pour assurer l’accueil des usagers et des sportifs en herbe et en devenir, d’autant plus que pour les attirer, vous pouvez très bien décider d’offrir la première heure, technique commerciale « gratuite » qui donne souvent de bons résultats.
Ce concept fonctionne car les lieux d’escalade de cette franchise sont conviviaux, tant dans la pratique que dans les à-cotés détente et culture (organisations d’expositions).
Pour devenir franchisé
Avant de permettre à d’autre de se lancer sur des parois abruptes, il vous faudra tout de même investir, et ça représente tout de même quelque chose : presque 1 demi million d’euros, sans compter le coût du local si pas de porte il y a. Cet investissement comprend l’agencement dans sa totalité, ainsi que la communication de départ pour faire connaître votre lieu.
Une fois cet argent injecté, la rentabilité à des chances d’être à la hauteur de vos espérance, même si en matière de commerce, rien n’est gagné d’avance. Il vous faudra tout de même attendre entre 3 et 5 ans pour le retour sur investissement, ce qui est peux comparé à d’autres secteurs.
Si tout est bien en place, que la ville est bien choisie, que le local est assez grand, que vous montrer votre sens du commerce, la croissance devrait être au rendez-vous.
Ouvrir une salle de squash : rentabilité entre 6 et 7%
Voici un sport qui est populaire (mais qui pourrait l’être encore plus), surtout auprès des jeunes cadres, et qui demande moins de place que pour un terrain de tennis. Le business plan est de moindre envergure que pour l’escalade, mais peut-on en vivre décemment ?
Le problème n°1 qui va se poser va être l’emplacement, puisque pour fonctionner, la salle doit être dans des quartiers de bureaux, ou l’immobilier est souvent cher, et l’agglomération de 50000 habitants au minimum.
Car il faut quand même qu’elle est une certaine surface (avec plusieurs courts) pour inspirer la confiance et générer une certaine rentabilité, et être viable dans le temps. De plus, sauf à Paris, à Lyon, ou dans les très grandes villes, il faudra qu’elle ait un parking pour permettre aux clients de se garer facilement sans y laisser trop d’énergie avant leur séance.
Côté gain, comme pour la salle de sport, pensez au produits annexes qui pourront venir augmenter votre marge (petite restauration par exemple).
Les erreurs à ne pas commettre
La réussite reste tout de même aléatoire. Pour vous donner toutes les chances de réussir, il faudra être commerçant, pratiquer des tarifs abordables et communiquer à outrance. Vous devrez être très présent dans le tissu associatif et sportif de la commune, en organisant des évènements.
Côté investissement, murs et parquets en représentent le plus gros, ce qui ne doit quand même pas aller chercher très loin, même en penchant vers le qualitatif (conseillé).
Le gîte rural est-il toujours rentable ?
Il est différent des chambres d’hôtes, qui ne rapportent au mieux qu’un complément de revenu à leurs propriétaires, sauf à en avoir plusieurs (pas plus de 5). Celles-ci demandent quand même beaucoup de temps, car les gens réservent pour 1 ou 2 nuits. Il faut donc gérer les réservations, refaire la chambre tous les matins…
Le gîte est plus facile à gérer, mais plus contraignant à aménager du fait de sa surface, puisqu’il s’agit d’une maison meublée. Il n’y ait pas question de repas, et on peut le louer à la semaine. La démarche ne sera donc pas la même selon que l’on penche pour l’un ou pour l’autre.
Dans les deux cas, rapprochez vous du conseil régional, des subventions existent, il serait bête de ne pas en profiter.
Combien ça coûte ?
L’argent étant toujours le nerf de la guerre, il faut budgétiser avant de se lancer. Difficile de louer une chambre d’hôte sans y avoir dépensé au moins 20 000 euros (à moins d’être un bon bricoleur et de tout faire soi même), en réfection, travaux et mobilier. A 50 euros brut l nuit (il faudra retirer les charges), il faut en louer beaucoup pour rentrer dans ses frais.
Pour un gîte, c’est différent, puisque la location est faite à la semaine pour plusieurs centaines d’euros. Mais l’investissement sera un peu plus important, au moins 40 000.
Reste que pour l’un comme pour l’autre, on ne remplie pas à l’année, mais dans les mois touristiques. Difficile donc de conseiller cette activité pour bien gagner sa vie. Elle est plutôt a envisager comme un revenu complémentaire, en tout cas dans un premier temps. Par contre, mener de front votre carrière vous prendra de l’énergie, préparez-vous à peu dormir !
La dernière mode : le food truck
On les croise partout, dans tous les lieux branchés, ces camions qui distillent leur fumet, promesses de rapides agapes sur un coin de bitume : bonnes odeurs de crêpes, de pizzas, de burgers, de chiens chauds, de bo bun…
Mais lancer son camion de restauration n’est pas à la portée de tous, et ce n’est pas parce que votre activité sera mobile qu’il ne faut pas réaliser une sérieuse étude de marché. Il faut donc envisager la chose comme un restaurant, même s’il est monté sur 4 roues. Et attention en conduisant svp.
Votre concept doit être pensé entièrement, du produit cuisiné (carte de visite du camion), des prix pratiqués, aux emplacements. De délicieux hot dog à la Défense ont plus de chance de marcher que des frites au fin fond du Larzac.
Enfin, le succès d’un food truck, c’est le bouche à oreille, et la communication qui est faite pour montrer qu’on existe même si on n’a pas d’enseigne. Il faut investir les réseaux sociaux et faire parler de son affaire, encore et encore. Après une journée de travail, le soir à la veillée, c’est des heures en plus à consacrer à son activité, à moins d’avoir de petites mains secourables pour le faire.
Trouver les idées d’investissement qui vont rapporter le plus : c’est ce à quoi songe un entrepreneur, quand il ne sait pas encore dans quel secteur d’activité se lancer. Si vous ne savez sur quel pied danser, aller donc faire un tour du côté des Etats-Unis. Les petits business qui cartonnent aux USA aujourd’hui seront ceux de demain en Europe.
Autres idées de business qui peuvent marcher :
Les business qui fonctionnent, il y en a, à vous de choisir le bon, celui dans lequel vous allez vous épanouir tout en assurant votre avenir. Mais quel qu’il soit, il y aura du travail, beaucoup, avant d’en retirer les fruits. Attention, à vos marques, relevez vos manches, prêt, partez !