Quelle action acheter : prévisions pour investir en bourse (pétrole, technologie…)

Tous les petits porteurs de France et de Navarre s’interrogent sur les actions à acheter. Pour ne pas se tromper, il faudra surveiller le cours du pétrole comme le lait sur le feu, de nombreux secteurs étant tributaires de l’or noir. Parmi les valeurs boursières à acheter cette année, on parle beaucoup des actions technologiques, et en particulier de celles qui mettent en scène la réalité virtuelle. A chaque année son cheval de Troie : on a connu les imprimantes 3D, les biotechs, ce sont maintenant les objets connectés qui tiennent la corde. Et oui : il n’y a pas que les options binaires dans la vie !

Investir en bourse : c’est le pétrole qui va décider


Actuellement, son prix remonte. L’occasion est donc belle de profiter des cours qui ont été massacrés. On avait pas connu cela depuis longtemps. Toutes les sociétés qui gravitent autour du pétrole ont pris du plomb dans l’aile. La chute a été vertigineuse, atteignant les abîmes.

Cerise sur le gâteau, le retour de l’Iran débarrassé de la chape de plomb des américains qui va de facto augmenter l’offre, bien que l’OPEP tente de se mettre d’accord, même si les mésententes entre ses membres n’arrangent rien. C’est au premier qui ralentira la production, et comme personne ne veut lâcher du lest…

Les actions françaises souffrent

Dans la série des mauvaises nouvelles pour l’or noir, on table également sur la remontée des taux d’intérêts US. Sur le marché des changes, le dollar va augmenter, et une telle hausse du billet vert ne va pas avec celui du baril.

Alors, quelle action acheter en bourse ? Côté français, c’est donc la débandade. Total bien sûr, mais aussi des sociétés auxquelles tout le monde croyait beaucoup : CGG, Technip, Maurel et Prom. A surveiller donc, comme le lait sur le feu, pour ne pas rater la hausse quand elle va se présenter.

De nombreux pays risquent la faillite

Mais nous ne sommes pas les plus à plaindre. Beaucoup de pays ont une partie importante de leur économie qui dépend du prix du baril. Ils ont besoin de stabilité, et ce n’est pas la tendance actuelle, loin de là. Les turbulences sont quotidiennes, mieux vaut donc avoir le coeur bien accroché.

Le plus à plaindre de tous, c’est quand même le Venezuela. Pour lui c’est la catastrophe, puisque toute son économie dépend du pétrole. Il n’exporte que cela, et donc cela fait un bon moment qu’il vend à perte, avec des devises qui ne rentrent plus. L’inflation explose, et c’est le peuple qui trinque.

C’est toute une région qui trinque

D’autres sont aussi mal lotis, en plus des conflits armés : la Libye et l’Irak. On en parle moins, mais l’Algérie tire la langue actuellement. Les revenus du pays ont chuté, ce qui freine considérablement son développement, tout comme la Russie d’ailleurs, même si le pays a d’autres cordes à son arc.

Reste le cas de l’Arabie Saoudite et des grands pays du golf producteurs de pétrole. Pour l’instant ils tiennent le choc grâce à leur réserve de devises. Mais pour combien de temps ?

Pourquoi le prix du pétrole remonte ?


La baisse passée, on peut la comprendre, mais c’est son ampleur qui a étonnée. Le pire, c’est qu’elle a été voulu par l’OPEP. Mais sa stratégie actuelle a changé.

La superproduction, longtemps défendue par l’Arabie Saoudite et la Russie qui font la pluie et le beau temps dans l’organisation est stoppée, malgré la crainte de l’Iran. C’était aussi une façon de lutter contre un concurrent direct : la gaz de schiste. L’extraire coûte actuellement plus cher que ce qu’il rapporte, et les sociétés d’extraction font faillites.

Attention tout de même : le pétrole nous a habitué à fonctionner par cycles, et comme le dit l’adage, après la pluie vient le beau temps. Méfiance donc, et patience.

Les entreprises qui ont profitées des cours du pétrole en baisse

Tout le monde n’était pas embarqué dans la même galère. Il y a des sociétés à qui cela a profit. On pense en particulier à toutes celles qui doivent remplir leur réservoir pour avancer. En première ligne, les compagnies aériennes. Car l’or noir, c’est leur charge numéro 1. Les factures qui baissaient, et de cette ampleur là, c’était pour elles la possibilité d’accumuler de la trésorerie, de faire baisser le prix des billets, d’avoir plus de clients et d’augmenter leur marge. 

Les économies réalisées ont permis aux compagnies de se renforcer, et pour certaines d’entre elles, d’éviter la crise de trop. Espérons qu’elles en ont bien profité et que le pétrole n’était pas être l’arbre qui cachait la forêt, pour Air France notamment. Si elle veut perdurer dans ce marché ultra concurrentiel doit tout faire pour régler ses conflits sociaux. Car lorsque le baril va exploser à la hausse, et il le fera, il faudra avoir les reins solides.

Elles ont poussé un ouf de soulagement

La chute du baril n’a pas profité qu’aux compagnies aériennes. Toutes celles qui consomment du carburant y ont gagné : les entreprises de transport, l’industrie automobile, la logistique, les industries de chimie (fabrication du plastique).

Il y a donc, aussi, des entreprises françaises qui ont respirées, surtout que l’euro n’a pas arrêté de chuter face au billet vert. Grâce à la FED et à l’augmentation des taux, le change devrait remonter. Il va donc falloir surveiller de près la politique monétaire américaine.

Autre facteur et non des moindres pour rajouter un grand sourire sur tous ces visages : le pouvoir d’achat du consommateur. Même si les produits sont moins chers, il faut quand même qu’il ait des sous pour les acheter.

Le marché de la réalité virtuelle va encore exploser 


réalité virtuelleC’était déjà en frémissement l’année dernière. Aujourd’hui, ce bond en avant n’a plus rien de virtuel. Reste à savoir quelles entreprises vont en profiter ?

Les grandes gagnantes seront celles qui vont savoir mettre le grand public dans leur poche. C’est lui qui va véritablement lancer le secteur, en consommant à outrance.Il veut de l’innovation technologique, de l’imaginaire qui ressemble à de la réalité, le tout en temps réel. Souvenez-vous : les Google Glasses avaient été précurseurs en la matière, mais avec un petit peu d’avance sur leur temps, ce qui explique leur échec relatif.

Qui peut s’en servir avec succès ?

Toutes les sociétés qui l’utilise déjà pour être plus performantes. C’est juste que les prix vont énormément baisser. La conception assistée par ordinateur est pour le moment très chère. Demain, les tarifs vont être divisés. De grosses économies donc à venir pour l’industrie des transports (encore une fois).

N’oublions pas les premières concernées : celles qui les fabrique. Facebook qui a racheté Oculus, ce n’est pas pour rien. Samsung, Sonny, Microsoft, ils entrent tous dans la danse.

L’univers du jeu

De grosses opportunités vont se présenter. Il ne faudra pas les louper. Pour les joueurs, préparez vous à recevoir un casque virtuel à Noel, et à ne plus savoir démêler le vrai du faux. Car ils vont être plusieurs à sortir en même temps, à des prix de vente qui devraient être compétitifs.

Reste la question du contenu : va-t-il avoir assez de jeux compatibles ? Certes, le secteur demande à mûrir encore un peu, mais le potentiel est indéniable et devrait représenter le futur du jeu vidéo dans le monde. A vous de savoir dénicher les sociétés qui vont cartonner demain.

Investir en bourse n’a rien d’évident, ça l’a toujours été depuis que les actions existent. Il y a deux profils d’investisseurs : celui qui va croire à une société dans le long terme, et celui qui veut gagner beaucoup tout de suite.

Les risques à prendre, selon que vous soyez court terme ou long terme ne sont pas du tout les mêmes. Quant aux prévisions, elles valent ce qu’elles valent, et ne doivent pas être prises comme argent comptant, surtout que le monde évolue maintenant à la vitesse de la lumière.

Contrat Madelin: comment gonfler sa retraite ?

Quand on est commerçant ou travailleur indépendant, la retraite fait peur. Certes, le temps sera venu d’aller à la pêche, mais à quel prix ? Car les cotisations de toute une vie ne donnent pas grand chose au final, et sans une épargne supplémentaire, il faudra se préparer à des années de vaches maigres. Heureusement, des solutions existent pour parer à cette baisse de revenus, comme celle de souscrire un contrat Madelin : le taux de rente est garanti et permet de gonfler sa retraite en fonction de ce qui a été mis de côté dans le cadre de ce dispositif.

Qu’est ce qu’un contrat Madelin ?


Les conditions sont toujours les mêmes, pour ces contrats qui sont au nombre de 4. Car Madelin, ce n’est pas que de la retraite. C’est aussi de la prévoyance, la loi Madelin santé et une garantie perte d’emploi. Avoir une affaire rentable ce n’est pas tout. Il faut aussi penser à l’avenir.

Prendre sa retraite dans de bonnes conditions

Partir à la retraite quand on est indépendant est un choix difficile à faire tant les revenus vont baisser, raison pour laquelle certains commerçants travaillent jusqu’à un âge avancé par rapport aux salariés. Raison pour laquelle il faut épargne pour une complémentaire digne de ce nom pour avoir une rente venant compléter le régime général. Pour faciliter cet épargne du commerçant les sommes versées sont déductibles des impôts, dans une certaine limite.

Mais pour qu’il en ait pour tous les goûts, le contrat Madelin existe en plusieurs versions : en mono support, en multi-support ou en points. La différence entre les 2 premiers réside essentiellement dans les risques que chaque client est prêt à prendre : d’une sécurisation totale pour le premier avec un rendement qui tourne autour de 3% à une prise de risque pour le second (investissement en action) dans l’espoir de gagner un peu plus. Le troisième, lui, est un peu plus compliqué, avec des cotisations qui se transforment en points.

Les avantages et les inconvénients

Faire des économies d’impôt bien entendu ! Et pour les gros revenus, ceux qui sont fortement imposés, c’est encore plus intéressant, jusqu’à 41%. Dans le cas d’un contrat qu’il n’est pas possible de racheter, s’ajoute à cela une exonération d’ISF sur les sommes épargnées, puis sur les rentes versées, à condition d’avoir mis de l’argent de côté de cette façon là pendant au moins 15 ans.

Parmi les inconvénients, le fait de ne pas pouvoir toucher un capital au moment de prendre sa retraite. C’est de la rente, un point c’est tout, et il n’est pas possible de récupérer son argent si besoin avant de prendre sa retraite. Même chose en cas de décès. Ensuite, il y a des frais sur les versements, qui sont assez importants, en tout cas plus qu’un contrat d’assurance vie, environ 4% sur les versements.

A cela il faut ajouter des frais de gestion allant parfois jusqu’à 1%. Bref, c’est à se demander si les grandes gagnantes du système ne sont pas les sociétés d’assurance. Et si vous voulez en changer, il y aura aussi des frais de transfert. Le meilleur contrat retraite Madelin sera donc celui qui saura tous les minorés. Un rapide comparatif permettra de se faire une idée. Important lors du choix : il faut que le taux de rente soit garanti.

Bon à savoir

Il est possible d’en souscrire plusieurs en même temps, même si cela ne changera rien aux économies d’impôts qu’il est possible de faire dans ce cadre là. Diversifier les compagnies d’assurance, c’est aussi répartir les risques, ce n’est pas forcément une mauvaise idée à l’heure où plus personne n’est à l’abri de la faillite.

Il est aussi possible de se servir de la fiscalité de l’assurance vie pour son contrat Madelin. A chacun donc de faire ses calculs. Le mieux est quand même de se faire aider par quelqu’un dont c’est le métier.

Les personnes concernées par le dispositif

Les travailleurs indépendants concernés doivent déclarer leurs revenus en BIC ou en BNC. Il peut s’agir d’un commerçant, d’une personne exerçant en profession libérale, d’un artisan, d’un gérant de SARL (à condition qu’il ait plus de la 1/2 des parts) ou d’une EURL et même du conjoint s’il participe à l’activité et qu’il n’est pas rémunéré pour cela.

Le déblocage anticipé

Contrairement à ce qu’on peut croire au premier abord, il est possible, mais seulement dans certains cas bien précis. Ainsi, on peut récupérer un partie des sommes ainsi économisées si on ne peut plus travailler suite à une invalidité importante, au moins de 80%.

Autre motif : la liquidation judiciaire de son entité qui entraîne un arrêt total de son travail. Ou encore, dans la série des accidents de la vie pas sympas à vivre : mort du conjoint, surendettement, fin de droits chômage.

La loi Madelin agricole


Le dispositif n’a pas oublié les agriculteurs, et heureusement quand on sait à quel point ils mangent le pissenlit par la racine quand ils ne sont plus en activité. Pour en bénéficier, in faut être un TNS agricole. Ici, les avantages sont plus importants que pour un travailleur non salarié « classique ». Car la déduction est fiscale mais aussi sociale. Important : il faut cotiser à la MSA et ne pas être en retard dans le paiement de ses cotisations en ce qui concerne l’assurance vieillesse.

Madelin agricole

Par contre, en ce qui concerne la santé et la prévoyance, il n’y a pas de différences.

Un placement populaire chez les indépendants (travailler non salariés)


Il faut dire que les solutions pour préparer sa retraite ne sont pas si nombreuses que cela, ce qui explique cet attrait des TNS pour la retraite complémentaire Madelin. Dans une gamme à peu près similaire, les salariés peuvent ouvrir un PERP. On parle de 60% des commerçants qui ont souscrit, c’est beaucoup.

Quant au montant des rentes, elles dépendent de l’argent qui a été versé tout au long des années d’épargne. Mais la moyenne annuelle est légèrement supérieur à 3000 euros.

Souscrire un contrat Madelin, c’est donc la possibilité de gonfler sa retraite le moment venu. Toutefois, pour toucher une grosse rente, il faudra beaucoup épargner, avec la perspective de ne pas revoir son argent avant longtemps. Rares sont ceux qui pourront se payer une île pour leurs vieux jours…

Faut-il investir dans l’immobilier: le guide 2018 (taux d’emprunt, crédit, placements, prévision, prix…)

L’immobilier revient chaque année comme une madeleine de Proust. Il faut dire que la baisse des livrets bancaires et la crise de la bourse font que quand on a un peu d’argent à placer, on cherche un rendement meilleur. La pierre a donc l’air d’être une alternative crédible, à condition de pouvoir répondre à ces deux questions : baisse ou remontée des taux ? Les prix vont-ils baisser en 2018 ? Les coûts d’acquisition et de financement sont donc au centre des débats, encore une fois.

Les taux des crédit immobiliers toujours plus bas


A force d’emprunter à des taux toujours meilleurs que les précédents, on se demande jusqu’où la courbe va descendre. Les meilleurs taux de crédit immobilier peuvent-ils être nuls, et pourquoi pas descendre en dessous de la barre des 0% ?

C’est que les banques font tout pour émerger de la masse et attirer les clients qui ont encore de l’argent. Ils sont chaque année moins nombreux mais de plus en plus riche. C’est tout le paradoxe de cette société.

Des prêts à 0% ?

Une chose est certaine : la fin de la baisse n’est pas pour demain. Il peut donc être judicieux d’attendre la bonne affaire, pour ne pas avoir à renégocier son crédit dans un an. Sauf qu’à trop attendre, on peut se louper. Et il va falloir être sacrement visionnaire pour rester dans le bon timing.

Les banques, elles, ne veulent pas attendre. Elles veulent les bon clients maintenant, d’où une certaine « agressivité » dans les campagnes publicitaires. Elles font efforts sur efforts, et prêtent de – en – cher.

La tendance d’aujourd’hui.

Pour ne pas se louper, les banques qui prêtent de l’argent pour des crédits immobiliers ne peuvent pas pour le moment revenir en arrière en augmentant les taux. Il y a trop de monde qui se bouscule au portillon, les banques en ligne investissant maintenant elles aussi ce marché.

Pour un courtier, il y a de quoi se frotter les mains. Un bon dossier, il suffit de mettre plusieurs partenaires financiers en concurrence pour aller en dessous des 1% quand on emprunte sur 15 ans.

Cela veut-il dire que les banques perdent de l’argent ?

Le pire dans tout cela (où le meilleur selon l’angle où on se place), c’est qu’elles ne rognent toujours pas sur leur marge. Le contraire aurait quand même été étonnant. Car elles empruntent elles aussi pour se financer, et à des taux beaucoup plus bas.


A lire également sur le site : investissement sans risque (https://investir2015.com/comment-s-enrichir-2015/)


Le coût d’un crédit 


C’est sur que par rapport à nos parents qui ont emprunter à 10% pour les plus chanceux, nous sommes des privilégiés. Le crédit coûtera au final 1/2 moins que ce qu’il coûtait il y a encore 1 an. Ce sont des milliers d’euros d’économie, qu’on peut injecter ailleurs, dans les travaux par exemple.

cou%cc%82t-credit-immo

Un bémol toutefois : le prix de l’assurance. Celui-ci a lui plutôt tendance à exploser à la hausse. Il faut bien aller chercher des sous quelque part, et la peur de l’avenir a toujours été générateur de gros profits pour ceux qui savent y faire.

Réduire le nombre d’année ou la mensualité ?

Entre les deux mon coeur balance. Payer moins de frais de crédit, c’est pouvoir rembourser plus vite, ou au contraire avoir plus de pouvoir d’achat pour faire autre chose. Là, c’est vraiment une question d’appréciation personnelle.

Tout dépend s’il y a des travaux à faire dans la maison, si un bébé est en route, s’il y a d’autres crédits ailleurs… A chacun de voir midi à sa porte comme le dit l’adage.

Est-ce toujours le bon moment pour faire racheter son crédit ?

Ceux qui ont payés 1, 2 voir 3% de plus les années précédentes l’ont mauvaise. Ils pensent s’être fait un peu avoir. Ce n’est pas vrai. Le marché est ce qu’il est au jour J, point barre. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas renégocier.

Tout le monde peut donc profiter des taux faibles. Et pour réussir son rachat, il faut plutôt jouer sur la durée. Plus elle baissera, plus le nouveaux taux proposé sera bon.

Les clients privilégiés


Mais avec les banques, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Si vous gagnez le SMIC, allez donc voir votre banque, vous risquez d’être poliment reconduit à la porte. Par contre, si vous êtes un jeune médecin, celle-ci risque de s’ouvrir en grand.


Vous avez des liquidités à placer ? Cet article pourrait vous intéresser : investissement sur et rentable.


Pour ces profils à fort potentiel, les taux sont prêts à atteindre des records en France, car la course à l’échalote n’est pas terminée. Pour un prêt sur 15 ans, on peut en moyenne obtenir 1,40%. Un peu moins sur 10, un peu plus sur 20. Attention : il s’agit d’un taux hors assurance, celui tournant autour de 0,35% (à ajouter donc).

Le crédit gratuit

Même à 1,30%, le coût du crédit sur un achat immobilier représente une sacrée somme. Ce sont plusieurs de dizaine de milliers d’euros, dont 1/4 rien que pour l’assurance. Mais plus on a d’apport, et plus les banques vont faire baisser le taux.

Il faut le dire : ce sont encore les riches qui paient le moins ! Mais c’est ainsi depuis que le monde est monde, donc…

Prévision des prix de l’immobilier : vers la reprise ?


Quand les prêts sont bas, en principe, par le jeu des vases communicants, ça tire les ventes vers le haut. Les transactions augmentent quand on emprunte à bon taux, c’est un fait. Les agences immobilières se portent donc bien, merci pour elles.

reprise-de-limmobilier

Les prix sont donc en net augmentation, mais toutes les villes ne sont pas logées à la même enseigne. Lyon, Bordeaux et Nantes sont celles qui ont connu la plus grosse envolée des prix (3%). Lille, Toulouse et Rennes se maintiennent. C’est à Marseille où le prix de la pierre a le plus chuté : -1%.

Les meilleurs placements immobiliers

Ont peut donc se dire qu’acheter est un bon plan. Ce n’est pas faux. Sauf qu’il faut savoir raison garder. Je m’explique. Le marché actuel n’est pas forcément un reflet de la réalité : les taux sont au plus bas et l’état aide les primo accédants avec le PTZ, les classes moyennes avec le dispositif Pinel. Que se passera-t-il quand tout cela disparaitra ?


Envie d’investir sous d’autres latitudes ? A lire également : investir en Espagne.


Il faut en profiter

Des taux à ce niveau, ça ne c’était encore jamais vu. Si on a un projet d’achat, c’est le moment ou jamais. Il faudra bien se lancer un jour de toute façon. Vouloir attendre encore et encore n’est pas un bon calcul.

Car la rentrée à apporter ses nouvelles baisses, quelque soit son profil : jeune primo accédant ou cadre supérieur qui veut acheter sa résidence secondaire. Les banques ont donc mis le paquet en septembre, après avoir calmé le jeu durant l’été.

Une négociation toujours possible

Mais avoir l’impression d’obtenir un bon taux de sa banque quand on achète un appartement n’empêche pas de tenter de le faire descendre encore un peu. Il y a en principe une petite marge de manoeuvre. Voici actuellement les bases sur lesquels vous caler :

  • 10 ans : 1,30%
  • 15 ans : 1,40%
  • 20 ans : 1,50%
  • 25 ans : 1,80%

Ce sont bien sur des chiffres approximatifs, qui peuvent fluctuer avec la situation financière de chacun. Les meilleurs dossiers descendront en dessous de 1% hors assurance.

Pourvu que ça dure…

Mieux vaut tenir que guérir. Mais rien ne devrait vraiment bouger à la hausse pendant quelques mois. Même le Brexit n’a pas changé la donne. Et tant que les banques se livreront une concurrence acharnée, les acheteurs y trouveront leur compte. On attend donc avec impatience les promotions à venir.

Pour aller plus loin : le meilleur placement à long terme.

Les dispositifs de défiscalisation 


Ils font quand même la pluie et le beau temps en matière de prix. Ne pas les prendre en compte serait une grave erreur.

La loi Pinel : toujours une valeur sure

Petite piqure de rappel pour ceux qui débarquent. Il s’agit ici d’une réduction d’impôt conséquente, pouvant atteindre les 63000 euros. Attention : il ne faut pas se tromper lors de l’achat, tous les programmes neufs ne sont pas rentables sur le long terme, loin de là !

defiscaliser-en-2017

Car il s’agit bien d’acheter pour louer. Il faut s’engager à avoir des locataires sur une période allant de 6 à 12 ans, mais pas que. Le loyer ne doit pas dépasser un certain montant, et les locataires ne pas gagner plus d’une certaine somme. Bref, beaucoup d’aléas à respecter.

D’ailleurs, tout le monde ne peut pas bénéficier du dispositif Pinel. Là encore, gagner trop ne permet pas les réductions d’impôts promises.

Acheter pour louer en loi Pinel : le bon plan ?

Oui et non. Oui, car si on entre dans les critères, c’est quand même fiscalement très intéressant. Mais il s’agit d’un logement neuf, et rien ne dit que sa valeur sera la même au moment de la revente. Surtout qu’on peut louer à ses parents ou à ses enfants.

De tous les logements achetés grâce au dispositif Pinel, beaucoup risquent de se retrouver sur le marché en même temps. Les programmes neufs ont tendance à crever les plafonds des prix, hors, peu d’entre eux bénéficient d’un emplacement prémium favorisant les plus-values.

Les loyers

Ils vont être en dessous du marché. La rentabilité sera donc moindre que si on devait se passer du processus. De plus, si le locataire part pendant les années de déductions fiscales, il ne faudra pas tarder à lui retrouver un successeur (1 an). Dans le cas contraire, ou en cas de revente du bien, les réductions déjà obtenues viendraient s’ajouter aux impôts en cours.

Les réductions fiscales les plus importantes concernent les propriétaires qui s’engagent sur 12 années puisqu’elles atteignent 21% et 63 mille euros tout au plus. C’est encore mieux avec le Pinel DOM-COM puisqu’on peut aller jusqu’à 32% et une réduction d’impôt de 96000 euros sur douze ans.

Attention : l’argent reçu des loyers est lui imposable fiscalement, en micro foncier ou au régime réel.

Loi Malraux : méconnu mais très rentable

Elle n’est connue que des investisseurs avisés. C’est dommage, car bien utilisée, elle rapporte plus que la loi Pinel.

Les biens immobiliers concernés ne sont plus ceux du neuf mais ceux de l’ancien. Il s’agit d’immeubles nécessitant de gros travaux de rénovation avant d’être mis en location pendant 9 ans. Ce sont des biens situés dans les centre-villes et ayant une valeur historique ou patrimoniale importante.

Rénovations contre économies

C’est du gagnant gagnant. La France qui voit ses immeubles historiques retapés, et les propriétaires qui peuvent récupérer 30% du montant des travaux entrepris dans la limite de 100000 euros. Le dispositif est déjà reconduit.loi-malraux

Mais il y a quand même des conditions quant aux travaux. Ils doivent porter sur tout l’immeuble, et non pas sur un seul appartement. Il faut accepter que les architectes des bâtiments de France s’en mêlent, car ce sont eux qui vont superviser les travaux. Et à la fin, il faut louer pendant 9 ans avant éventuellement de revendre.

Loi Censi-Bouvard : pour les investisseurs chevronnés

Il s’agit ici d’investir dans une résidence avec services, pour les personnes âgées, dépendants, les étudiants ou les touristes. L’achat se fait donc dans le neuf, et les chambres ou les appartements devront être meublés.

L’investisseur aura alors le statut de LMNP. L’immobilier locatif meublé permet de récupérer en déductions fiscales 11% du prix d’achat sur 9 ans sur un prix d’achat limité à 300000 euros, en plus des loyers des locataires (qui ne devront pas dépasser 23000 euros par an et la 1/2 des revenus du propriétaire).

Loi Girardin : la défiscalisation Outre-mer

Investir en Outre-mer à rapporter des fortunes aux petits malins qui ont su profiter des dispositifs d’incitation fiscale qui se sont succédés à travers les époques. Mais est-ce toujours le cas ?

La loi Girardin est sortie du chapeau pour aider ses territoires à se développer, et leur apporter les capitaux nécessaires pour cela. Il s’agit des logements, mais aussi des entreprises. C’est un dispositif qui est sur sa fin.

Il ne faut donc pas confondre le Girardin avec le Pinel, puisqu’ici la réduction d’im^pot peut aller jusqu’à 50% du prix payé en Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna, même si le plafonnement est à 18000 €.

Loi Monuments Historiques : l’investissement passion

Allez, une dernière mesure fiscale pour la route, et pas la moins importante : celle qui permet d’investir à bon compte dans les monuments historiques. Cerise sur le gâteau : le propriétaire a même le droit d’y habiter.

Ce n’est pas un dispositif nouveau, il a 100 ans ! Là encore, ce sont des travaux gérés par les architectes des bâtiments de France. Montant de la déduction : de 41 à 45%, sans plafond de loyers, à condition d’en rester propriétaire pendant 15 ans.

Placement immobilier: faut-il investir dans le crowdfunding ?


2017 n’échappera pas à cette mode. Le crowdfunding est sur toutes les bouches. L’idée ? Acheter des biens à plusieurs, les louer, et retirer les marrons du feu. L’avantage ? Même avec peu de sous, on peut profiter des rendements de la pierre, et se sortir de l’inertie du livret A.

le-crowdfunding

Comme tout ce qui est à la mode, ça se développe à la vitesse de la lumière. Résultat : presque plus de plateformes de crowdfunding que d’internautes avec du cash. Leur rôle ? Mettre en relation les promoteurs avec les acheteurs.

Les risques

D’abord, il ne faut pas se laisser griser par des rendements qui promettent la lune. 10% de rendement annuel, vous en avez rêvé ? Personne ne le fait. De plus, on assiste moins sur le fait que cet argent va être bloqué souvent pendant plusieurs années, et qu’en cas de faillite du promoteur, bon courage pour revoir son argent.

Un projet immobilier, c’est souvent des aléas, et avec les programmes neufs qui poussent un peu partout, rien ne dit que les appartements vont se vendre comme des petits pains, même si l’affiche de promotion est très belle.

Comment bien investir ?

Il faut commencer par ne pas se tromper de promoteur, et c’est là le plus difficile. Quand on n’est pas dans le sérail, comment savoir que M. A fait du meilleur travail que M. B ? Il y a donc tout un travail de sélection à faire, des chiffres à analyser, et des vérifications à mettre en place.

On ne confie pas ses économies à n’importe qui n’importe comment, au risque de les voir partir en fumée. Les précautions à prendre : n’investir que dans une SAS (les pertes sont limitées) et ne passer que par une plateforme qui a le label CIP.

Pourquoi la SCI est-elle dangereuse pour le Crowdfunding ?

Si personne n’est là pour payer les loyers, les frais ne vont pas être couverts. Et qui va se charger de les régler ? Les associés. Ils sont responsables des dettes, à la hauteur des apports. Et en cas d’emprunt, ça peut vite être la déroute.

En définitive, il y aura des affaires à faire en 2018, pour qui aura la trésorerie pour. Toutefois, attention à ne pas se bruler les ailes dans des projets bancales. La grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf sait de quoi je parle…

Envie d’investir ? Les articles recommandés :

Crise financière: tous les risques possibles (fin de l’euro, krach boursier, faillite bancaire…)

Le récent Brexit a annoncé la couleur : nous ne sommes pas à l’abri d’une crise financière majeure dont l’Europe aurait beaucoup de mal à se relever. Les banques européennes sont d’ailleurs sur le qui vive, chat échaudé craignant l’eu froide. Un nouveau krach boursier en vue aurait ainsi des conséquences désastreuse, et il n’y a pas une banque française qui s’en sortirait haut la main.

Vers un éclatement de la zone l’euro ?


Si un pays choisissait d’en sortir, ça sentirait le sapin pour l’Europe. D’abord pour lui même : ce vilain petit canard connaitrait une crise sans précédent. Et par le jeu des dominos, elle éteindrait tous les autres états membres.

Les banques en seraient les premières victimes. Car si un pays (exemple le Portugal) reprend son ancienne monnaie, elle sera fortement dévaluée par rapport à l’euro. Hors, tous les pays ont une dette libellée en euro. Le sortant ne pourrait donc pas la payer. Les banques prêteuses se retrouveraient le bec dans l’eau.

En cause : les différences entre le Nord et le Sud

L’union européenne ne fonctionne pas de la même façon pour tous le monde. Il y a des pays qui s’en sortent très bien, exemple la Suède, et d’autres qui galèrent comme l’Italie. Il y a un monde entre les deux hémisphères qui n’ont pas le même modèle économique.

Pour réduire sa dette, il faut exporter, beaucoup, et dans le Sud, on a du mal. C’est l’exemple de la Grèce, avec les conséquences que l’on connait. Et la France dans tout cela ? Et bien elle ne fait pas partie des pays du Nord, malheureusement, et son déficit ne va pas en s’arrangeant.

Quelles conséquences si la France sortait de l’euro ?


Le scénario est possible, nul ne sait de quoi demain sera fait, surtout que certains politiques le laissent envisager. Le retour au franc possible allant avec fait frémir. Reste que l’union monétaire ne fonctionne plus comme elle le devrait, c’est un fait. La solution serait une union fiscale et budgétaire, mais l’Allemagne ne veut pas en entendre parler.

Avantages de retourner au franc

Il y en a, aussi fou que cela paraisse. D’abord la dette due aux investisseurs étrangers : rasée pour défaut de paiement. La Banque de France pourrait à nouveau faire tourner la machine à billets selon ses besoins, les épargnants français devenant les créanciers de l’état. Mais tout cela parait quand même un peu utopique, et les dangers d’un retour au franc sont bien plus grands.


Pour vous changer les idées, nous vous conseillons la lecture de l’article suivant : comment devenir riche sans travailler.


Des conséquences qui font frémir

Que les français se préparent à la plus grande cure d’austérité de leur histoire ! Voilà, c’est dit. Tout ce qui viendrait d’un autre pays connaitrait une hausse de prix à la hauteur de la dévaluation. Les ménages devront donc se contenter de tout acheter « local », car les salaires ne suivront pas.

Et quand il n’y a plus d’argent dans les caisses, où va-t-on le chercher ? Chez les épargnants pardi. On a encore le souvenir de ce qui est arrivé aux chypriotes récemment pour renflouer l’état et les banques : 10% des avoirs confisqués.

Quant aux crédits, mieux vaudra être déjà propriétaire, car les taux d’intérêts exploseraient ) la hausse pour stabiliser le franc et éviter qu’on joue avec notre monnaie sur les marchés.

L’euro bientôt remplacé par les monnaies locales et virtuelles ?


monnaie-localeC’est la conséquence de cette défiance vis à vis de la monnaie européenne. Elles existent un peu partout en France, et sont pour le moment le fruit d’initiatives qui font sourire. Avec cet argent « différent », on peu dans certains endroits acheter sa baguette de pain ou boire son demi au comptoir. On les retrouve dans des territoires qui aiment à marquer leur différence : dans des communes basques, dans le Morbihan, à Toulouse…

Nous sommes ici dans une démarche citoyenne pure et dure pour faire avancer l’économie locale avec le soutien des producteurs du cru, mais dans un cadre légal, puisque ces monnaies alternatives sont reliées à l’euro, le taux de change étant bien souvent celui de la parité. Les champions, ce sont actuellement les basques, avec l’Eusko.

Une pratique risquée ?

Imaginons qu’un dispositif ayant favorisé l’émergence d’une monnaie locale s’arrête d’un coup. Qu’en sera-t-il des euros échangés. Les risques sont forts de ne pouvoir les récupérer. D’où la nécessité de garder précieusement l’argent « réel » sur un compte dédié.

Le bitcoin champion toutes catégories

Il n’est plus question ici d’économie solidaire et alternative. Sa valeur est en hausse, la monnaie électronique ayant même été une des seules à profiter du Brexit. Alors, le bitcoin est-il entrain de devenir une valeur refuge ? Il faut dire que la monnaie cryptée a maintenant assez de bouteille pour attirer les investisseurs de tous poils.

Le bitcoin est donc devenu un investissement comme un autre, avec ses possibilités de gains rapides (mais aussi de pertes).

Sur le même sujet : l’investissement le plus rentable.

Faillite de la plus grande banque allemande ?


La disparition d’une banque en France ou en Allemagne en cas de crise grave n’est pas utopique. On ne peut exclure une faillite bancaire en 2017. Actuellement dans l’oeil du cyclone, la Deutsche Bank, dont les aventures ont fait frémir pendant quelques jours toutes les bourses d’Europe.

Car la banque allemande a de gros problèmes financiers, et la chancelière crie haut et fort à qui veut bien l’entendre que le pays ne mettra pas la main à la poche pour l’aider à s’en sortir. Pour une fois que ce n’est pas le contribuable qui paye !

Comme bien souvent, ce sont les américains qui ont remués le « caca ». En cause, le rôle de la Deutsche Bank dans la crise des subprimes. Résultat : une amende de plus de 12 milliards d’euros. Retour à la dure réalité. Bien mal acquis ne profite jamais.

Les risques d’une disparition

Imaginons la pire des hypothèses, celle de la fin de la Deutsche Bank. Si elle connaissait un krash boursier, elle aurait du mal à s’en relever. Le cours de l’action a fondu comme neige au soleil.

La fin de la banque allemande entrainerait un séisme pour toute l’économie mondiale. Rappelons qu’elle fait partie des 12 plus grandes banques au monde. Mais il y a quand même peu de chances qu’on la laisse faire faillite, malgré ce que disent les politiques. Il faut dissocier la chute de l’action et la faillite. Pour les actionnaires en revanche… Personne ne viendra les sauver !


Pour aller plus loin et tenter de trouver enfin le bon filon : quelle action acheter ?


Votre argent peut-il disparaitre si une banque fait faillite ?


Tremblez français moyens ! Ce n’est pas parce qu’on a mis de l’argent de côté qu’on est certain d’en revoir la couleur. Rappelons ici le grand principe : la garantie bancaire ne fonctionne plus au delà de 100 000 euros. Ainsi, en cas de faillite, vous serez remboursé jusqu’à cette limite là, pas un sou de plus ! Reste que rien n’assure que le fonds de garantie puisse couvrir tout le monde au même moment…

Cette règle est à peu près la même dans les pays de l’union (qui pour une fois ne fait pas la force). Ainsi, dans le pire des scénarios, on peut imaginer que les banques se refassent une santé financière sur le dos de leurs clients. Rappelez vous Chypre.

La France concernée ?

Pas de cocorico. Notre pays n’échappe pas à la règle, et ses banques, en dernier recours, ont cette possibilité de se servir au de là de 100 000 euros détenus par banque et par personne.

faillite-de-la-france

Cela concerne aussi bien les comptes épargnes que les comptes de dépôt : PEL, CEL, livret Jeune, compte à terme, compte-espèces, compte courant, livret bancaire, PEA. Pour tous ces comptes, les sommes sont additionnées. Seuls le livret A, le LDD et le LEP s’en sortent un peu mieux : on les additionne à part.

Vous avez une assurance vie et vous pensez être hors de danger ? Que ni ni. Là encore, la garantie est plafonnée : 70 000 euros.

Comment échapper au plafonnement ?

Il n’y a pas 36 solutions : il faut multiplier les partenaires bancaires, afin de bénéficier de la garantie. Concrètement, dès que vous avez plus de 100000 dans une banque, il faut mettre l’excédent dans une autre banque. Par contre, il ne faut pas être allergique à l’administratif, car cela va multiplier les démarches.

A noter : les banques en ligne, filiales d’établissements traditionnels sont des entités à part entière, sauf quand elles sont désignées comme simple marque.

Nous vous conseillons également la lecture de l’article suivant : investir à l’étranger.

Un krach boursier à venir ?


Les alarmistes le prédise. Sans vouloir aller dans leur sens, la menace est réelle. Ceux qui ont un peu d’expérience se souviennent avec horreur de la crise des subprimes qui avait semée le chaos dans l’économie américaine, laissant tant d’américains à la rue. La contagion au reste du monde avait été mesurée par rapport à l’ampleur des dégâts.

Mais une bulle qui a éclatée dans le passé ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas de nouvelles, bien plus dévastatrices. La valeur de beaucoup d’entreprises en bourse est largement sur-cotée. Tant qu’il y a des gens pour acheter tant mieux. Mais quand tout le monde va commencer à vendre, la boule de neige va se transformer en avalanche.

La bourse chinoise a amorcé cette tendance l’année dernière, perdant parfois plus de 10% en une séance boursière. Et que dire des USA, où la valeur des actions a été multipliée par deux en 7 ans.

Autre source d’inquiétudes : les banques centrales. Elles injectent sans s’arrêter des milliards dans l’économie. Mais que se passera-t-il quand elle vont fermer le robinet ?

Ces grosses sociétés cotées en bourse pourraient faire faillite

krach-boursier-2017Les banques, bien sur, ne sont pas les seules à risquer la faillite. Ceux qui sont en première ligne, ce sont les entreprises. Alors, on a l’habitude de dire que ce sont surtout les petites sociétés qui sont les plus fragiles. Ne croyez pas cela. Des mastodontes peuvent aussi se retrouver le bec dans l’eau.

Dans le viseur, ces start-up qui lèvent des milliards sur de belles promesses. Elles font l’actualité et affichent des prévisions de croissance hors normes. La nouvelle économie sera la première impactée si la bulle explose.

Des faillites retentissantes à venir ?

Ce qui cloche dans le modèle de ces sociétés, c’est qu’elles ne possèdent pas d’actifs. Ainsi, tout ce qu’elles possèdent reposent sur du virtuel et des belles promesses. L’exemple le plus criant est celui d’Uber. Il n’y a qu’une application pour mobile à se mettre sous la dent… En plus de cela, la compagnie creuse ses perte chaque année. Pourtant, les investisseurs ne tarissent pas d’éloges. L’effet moutonnier ?

Car les investisseurs ne sont pas toujours rationnels dans leurs choix. Ils ne prennent pas en compte les changements qui peuvent intervenir. Si tous les pays l’interdisent face à la grogne des taxis, quel sera l’avenir d’Uber ? Attention : à trop jouer avec les nouvelles technologies, on peut se brûler les ailes. Icare en sait quelque chose.

L’année de tous les dangers, et il va falloir s’accrocher à son fauteuil pour ne pas se faire éjecter. Les risques sont légions, et menacent le petit épargnant comme les grands investisseurs.

Meilleur investissement locatif 2018: quel est le rendement de l’immobilier dans les villes européennes (Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Berlin) ?

Parce qu’il n’y a pas que Paris dans la vie, on peut aussi envisager une rentabilité locative intéressante dans un autre pays d’Europe, en particulier au Portugal, en Belgique, aux Pays-Bas et même en Angleterre. Le meilleur rendement locatif devra combiner une bonne affaire à l’achat, et un loyer en rapport et même un peu plus haut, avec un locataire qui paye. Alors, la France en faillite en 2018 ?

Où investir en Europe ?


Le meilleur investissement immobilier se cache peut-être sous d’autres cieux. Acheter en Espagne est par exemple devenu un phénomène de mode depuis quelques années. Il faut dire que la conjoncture parisienne ne favorise pas actuellement un bon rapport locatif, et un placement dans la pierre peut même vous faire perdre de l’argent dans la capitale, ceux qui ont achetés au plus haut il y a dix ans en savent quelque chose.

Allez voir ailleurs si l’herbe est plus verte est une bonne idée, mais investir à l’étranger suppose de prendre des précautions pour ne pas se planter. Nous vous conseillons donc de toujours vous déplacer, plusieurs fois, de faire jouer la concurrence et de toujours emprunter en euros si vous ne pouvez vous en passer.

Un placement locatif immobilier à Londres


Il suffit d’y passer quelques jours pour se rendre à l’évidence : la ville est chère, très chère. Le smicard français aura du mal à y joindre les deux bouts, c’est même carrément impossible. Sauf que pour qui y travaille, il est possible de gagner beaucoup plus d’argent que dans notre métropole.

On est ici avec un prix moyen au mètre carré dépassant les 12 000 euros, là où les quartiers les plus prisés de Paris peinent à atteindre les dix milles. Et on ne vous parle pas des quartiers chics, comme Chelsea ou Kensington, là où vivent les joueurs de foot et les stars de cinéma. Vous rêvez d’un coup de foudre à Notting Hil ? Il vous en coûtera 330000 euros pour un 30m2. L’amour dans un petit deux pièces est à ce prix là outre manche…

Des acheteurs de plus en plus nombreux quand même

Quand on aime on ne compte pas, et cela n’effraie pas les étrangers qui ont les moyens de leurs ambitions, puisqu’au final, ce sont les locataires qui vont payer la note, et plus on ira vers le haut de gamme, plus cela sera vrai.

Pour les français qui veulent vivre au pays du god save the queen, privilégiez Fulham ou South Kensington, c’est là qu’est le lycée français. Enfin, sachez qu’il s’agit de baux emphytéotiques, et que moins il vous reste d’années, plus la valeur de votre bien se déprécie.

Les meilleurs affaires se font à Berlin


Laissez tomber vos surfaces ridiculeusement petites, et allez prendre le frais du côté de l’Allemagne, à Berlin précisément, là où il fait bon vivre et où les appartements sont grands. De Paris, vous y êtes en une heure avec une compagnie low cost pour moins cher qu’un Paris-Rennes en TGV. Beaucoup de touristes, des entreprises, des infrastructures récentes et  bien entretenues (pas comme à Rome), que demander de plus ? Une belle plus-value en cas d’achat tiens !

appartement à Berlin

Trois mille euros du mètre dans un quartier sympa berlinois, c’est possible ! Cela vient de l’histoire de la ville : on a beaucoup écroulé pour mieux reconstruire, mais comme toutes les bonnes affaires, elles finissent par se tarir, et les prix grimpent doucement mais sûrement. Si vous êtes bricoleur, où que des gros travaux à financer ne vous font pas peur, il y a des biens à rénover qui valent encore le coût.

Une fiscalité avantageuse

L’amortissement Allemand, en voilà une belle invention ! Chaque année, il vous sera possible de déduire 2,5% du prix d’achat sur les revenus locatifs que vous allez en tirer. Faites le calcul : en 40 ans, le bien est amorti. Là ou on ajoute en France, on soustrait outre-rhin. Rappelons aussi qu’une convention fiscale existe entre les deux pays qui vous évitera ainsi d’être imposé deux fois.

La Belgique n’a plus à faire ses preuves


Et Bruxelles en particulier, où de plus en plus de français choisissent de faire leur vie. Les rendements tournent autour de 5%, ce qui est un bon chiffre dans la conjoncture économique que nous connaissons. Cela tient en particulier à tous ses fonctionnaires européens qui ont besoin de se loger, et qui ont l’enveloppe nécessaire pour cela.

Ils ne regardent donc pas trop à la dépense, paient rubis sur l’ongle et cela arrange bien les propriétaires. Si vous achetez dans les quartiers qu’ils prisent, vous ne prenez pas trop de risques, sauf à ce que l’institution soit déplacé dans un autre pays, et là c’est la douche froide. Sachez enfin que vous pouvez y trouver de belles maisons à moins d’un 1/2 million, et ce dans un beau quartier.

Acheter un appartement à Amsterdam


Ah, le bon air des canaux hollandais ! La capitale de Hollande à beaucoup d’attraits, ce n’est pas pour rien que beaucoup la surnomme la Venise du Nord, même si on met cette dernière à toutes les sauces (on le dit pour Bruges aussi). Si vous cédez à la tentation, méfiez-vous quand même : pas de loi Duflot à Amsterdam, mais certains quartiers bénéficient d’une loi sur le logement social, avec des loyers limités.

Privilégiez donc les biens qui y échappent, c’est le cas pour ceux situés dans le centre historique. Là encore, vous devriez atteindre les 5% de rentabilité sur une année. Comptez 450 000 euros pour un 100m2.

Investir dans l’immobilier à Lisbonne


On vous a gardé le meilleur pour la fin, le Portugal ! Du soleil, des accras, et des prix bas : cela ressemble à un slogan publicitaire, et beaucoup de retraités y succombent (à acheter, pas de confusion SVP). A voir les tarifs pratiqués dans le pays natal de Ronaldo, on se demande encore pourquoi acheter dans le sud de la France, alors qu’à quelques heures de voiture, c’est le jackpot.

Avec le même budget, vous allez pouvoir au moins multiplier la surface par 3, et ce dans des régions aussi cotées que l’Algarve. Et je parle ici de biens qualitatifs, pas de vieilles bicoques qui s’écroulent à rénover pour des fortunes.

un appartement à Lisbonne

Même si les prix repartent légèrement à la hausse cette année, du fait d’acheteurs de plus en plus nombreux, ils restent encore très attractifs car le pays n’est pas sorti de la crise, et il n’a pas connu la bulle immobilière espagnole. A vous donc les vacances ou la retraite. Si vous avez prévu d’acheter pour louer, mieux vaut le faire à la semaine ou au mois, à des touristes. En plus vous pourrez en profitez si le logement est vacant quelques semaines.

Où acheter ?

Lisbonne bien sûr et son merveilleux quartier historique, où on entend parler français à tous les coins de rue si vous avez de bons mollets car ça grimpe), mais aussi dans la vallée du Douro pour vous familiariser avec le Porto, et le long des plages de l’Algarve.

Vous pourrez y trouver des biens de tous niveaux, du plus modeste au plus luxueux. C’est dons le moment de vous faire plaisir si vous en avez les moyens : une villa avec piscine ?

Les prix au Portugal ou à Berlin font rêver. A chacun de transformer son rêve en réalité, et de savoir saisir les bonnes occasions quand elles se présentent. Si vous êtes tentés par plus de soleil, il y a de bonnes affaire à faire avec la loi Girardin en outre-mer.

Argent Métal: le placement refuge par excellence en cas de krach ?

Investir dans les métaux précieux, c’est des perspectives de gains, bien entendu, mais aussi un placement refuge en cas de krach de l’euro ou de faillite des banques. Parmi eux, il y en a un qui est sous évalué, il s’agit de l’argent. Là où tout le monde ne jure que par l’or, pourquoi acheter de l’argent physique ? Le meilleur placement alternatif n’étant pas toujours celui auquel pense le commun des mortels, nos raisons à suivre.

Une valeur refuge qui va prendre du galon


Ne nous voilons pas la face, l’économie mondiale va mal. Qu’il s’agisse d’un krach boursier, d’une crise des subprimes, de la chute du cours de l’or, on peut aller vers une faillite de la France. Il faut donc protéger ses économies. Et si c’était enfin l’année de l’argent ?

Certes, le métal précieux à moins de valeur que l’or, qu’il s’agisse d’acheter des lingots ou des pièces. Toutefois, comme il est toujours bon de se diversifier pour diminuer le risque de perte, mieux vaut en posséder un peu des deux. Rappelons que pour les 2 plus grosses puissances mondiales à venir, que sont l’Inde et la Chine, ils font aussi office de monnaie.

Pour le moment, il y a une différence de prix certaine entre l’or et l’argent, mais pour le second cité, les réserves sont moindres, et le cours de l’argent métal en 2015 pourrait donc s’envoler, surtout en cas de méfiance des marchés sur l’euro et le dollars, et la création d’une nouvelle devise (ce n’est pas encore pour demain, rassurez-vous).

Un métal dont l’industrie a besoin

C’est son principal avantage, puisqu’il entre dans la construction de nombreux produits industriels : qu’il s’agisse de fabriquer des armes ou des téléphones portables. On n’est donc pas à l’abri d’une augmentation de son cours, puisque des produits manufacturés ne peuvent s’en passer.

Les investisseurs avertis devraient donc acheter quelques lingots et les mettre au coffre, on ne sait jamais : cela pourrait servir ou rapporter dans un avenir proche.

Acheter de l’argent physique


Il n’y a pas que les riches qui peuvent le faire, et croire le contraire est absurde. On peut commencer avec une pièce, avant de passer au lingotin (à partir d’un gramme). Actuellement, la demande est si forte qu’il ne vous sera pas difficile de revendre vos achats de métaux précieux si besoin. Rappelez vous que ces matières premières étaient des devises avant de servir l’industrie, et qu’elles le resteront quels que soient les aléas économiques. De plus, leur rareté fait aussi leur valeur.

épargner dans l'argent précieux

Plutôt que de laisser toutes ses économies dormir presque à perte sur un livret A, vous pouvez prendre le risque d’en utiliser une petite partie (pas plus de 5%) dans un placement où rien n’est garantie, mais qui laisse présager de bonnes perspectives de gains.

Et en cas de catastrophe, à savoir la fin de la monnaie papier à cause de l’éclatement des différentes bulles, c’est une soupape de sécurité. Quoi qu’il arrive, c’est une façon de faire fi de l’inflation, qui diminue le bas de laine de tous les épargnants.

Qui détient le plus d’argent métal dans le monde ?

Il se dit, oh surprise, que ce serait JP Morgan, grand acheteur d’onces pour se constituer ce que les économistes appellent « un trésor de guerre ».

Même Warren Buffet fait pâle figure à côté du géant américain, même si comme toujours avec ce genre d’informations spéculatives, elles sont à prendre avec des pincettes. Mais si c’est cette banque qui contrôle les marchés, nulle doute qu’un jour elle ira prendre d’énormes bénéfices, puisque ce sera plus ou moins elle, du fait de ses réserves, qui fixera les prix.

Moralité : depuis des siècles, l’or et l’argent reste ce qu’il se fait de mieux pour se prémunir des différentes crises, et cela surtout depuis l’invention de la monnaie papier, qui peut s’envoler d’un seul coup de vent (à la différence du lingot, bien encré au sol de votre coffre fort). A chacun de savoir les risques qu’il est prêt à prendre, car en matière de gros sous, rien n’est figé dans ce monde qui perd peu à peu la boule.

Ouvrir un magasin de jeux vidéo

Quand on cherche ouvrir un commerce rentable, pourquoi ne pas se lancer dans un magasin de jeux vidéo ? Car le secteur est porteur, avec un chiffre d’affaire croissant chaque année. Toutes les tranches d’âge sont impactées. On peut choisir d’ouvrir une boutique en franchise, d’y revendre des jeux vidéos d’occasion, des consoles vintages, du rétro gaming (Nintendo, Sega, Game Boy, Atari…), des produits dérivés (goodies) ou bien d’en faire une boutique de mangas et d’import japonais. Mais pour créer un magasin de A à Z en France ou en Belgique, il ne suffit pas d’avoir la culture geek. Il faut un budget, faire des démarches, sélectionner grossistes et fournisseurs. Comment ouvrir un magasin de jeux vidéo ? A suivre, toutes nos infos.

Les étapes pour se lancer


Vous avez un projet ? Bravo, c’est la première étape. Mais il va falloir franchir les paliers pour le concrétiser. D’abord, se demander si il s’agira d’une création ou d’une reprise. Le budget prévisionnel ne sera pas le même dans les deux cas. Une reprise vous permettra de générer directement un certain chiffre d’affaire mais vous coûtera sûrement plus cher, à moins de reprendre une boîte à la dérive.

Ce qu’il faut que votre plan business plan face ressortir, c’est le point mort, appelé aussi seuil de rentabilité, pour savoir à partir de quel CA vous allez commencer à gagner de l’argent.

Dans le cas d’une création

Il faut prendre le temps de trouver le bon emplacement libre, à moins d’ouvrir seulement un site Internet. Dans ce dernier cas, attention, la concurrence de la vente en ligne est de plus en plus importante. Il existe une autre alternative : la franchise, qui permet de bénéficier d’un réseau déjà existant (franchise Micromania par exemple).

Une étude de marché approfondie vous permettra de connaître l’importance de votre marché. Commencez par évaluer le passage devant l’endroit que vous avez choisi pour vous installer.

Quel profil faut-il avoir ?

Tout le monde n’est pas capable de gérer une boutique, surtout s’il y a des employés. Il faut des qualités de management. Ensuite, il faut être rigoureux, surtout avec la comptabilité qui ne permet aucune erreur. Parler anglais est en plus, surtout quand on exerce dans les grandes villes, où les touristes sont légions et peuvent pousser la porte, pour autre chose qu’un renseignement de direction.

Enfin, et surtout il faut aimer tout se qui touche au multimédia, et vouloir devenir son propre patron, avec la liberté que cela comporte mais aussi les nombreuses contraintes, notamment le nombre d’heures. Il faut oublier les 35 heures quand on dirige sa propre boutique. La motivation ne suffira pas, il faudra aussi mettre beaucoup d’huile de coude.

Avoir déjà une expérience dans le commerce sera un vrai plus. Dans le cas contraire, pourquoi ne pas effectuer un stage long ou une formation ?

Ouvrir un magasin en franchise : JeuxVideo.fr


Les réseaux ne manquent pas. Certains sont vraiment spécialisés dans le jeu d’occasion. Les clients aiment cette formule qui leur permet d’économiser jusqu’à 75% du prix du neuf, formule très appréciée par ceux qui ont des petits moyens et qui aiment souvent changer de jeu. C’est notamment le cas des magasins JeuxVideo.fr. Le concept est efficace : les ventes d’occasions sont garanties, et le paiement se fait en liquide.

Les gamers peuvent ainsi réinvestir directement leurs profits dans les boutiques. Etre le franchisé d’une telle enseigne permet de bénéficier d’avantages, notamment pour pouvoir gérer son commerce au quotidien (système informatique + fournisseurs + communication). En échange, il y a un droit d’entrée à payer et une cotisation chaque année. Le réseau compte plus de 45 enseignes à l’heure actuelle, ce qui en fait une marque importante dans le paysage du jeu vidéo.

Game Cash : 70 magasins + 1 gros site Internet

En matière de franchise, pour le jeu d’occasion, il y a le choix. Prenons un autre exemple, celui du réseau Game Cash, spécialisé dans l’achat et la revente avec un large choix et des prix tout à fait corrects. L’enseigne fait aussi une part belle au rétro gaming avec un reconditionnement impeccable. La clientèle est assez fidèle, on peut même parler de communauté.

On peut ouvrir une boutique estampillée de la sorte avec un budget d’environ 120000 euros (et un apport personnel de la moitié), dont 10% seront consacrés au droit d’entrée. Game Cash fournit a ses franchisés une formation et une aide au financement. En échange, il faudra lui procurer une redevance chaque mois et des royalties.

De plus, vous ne pourrez pas vous installez n’importe où, certaines villes étant déjà bien pourvues, et d’autres à pourvoir. Une vingtaine de boutiques ouvrent chaque année : serez-vous de ceux là ?

Micromania

C’est l’enseigne la plus connue, mais elle ne propose pas de franchise (elle développe uniquement ses propres magasins). C’est dommage, car elle est leader dans le domaine ultra concurrentiel des jeux vidéo. On y va surtout pour le choix, mais aussi pour le conseil, les vendeurs sachant de quoi ils parlent.

Si vraiment Micromania vous fait rêver, vous pouvez toujours choisir d’y postuler comme vendeur ou manager. Le réseau étant très étendu, il y a toujours des places à prendre. C’est une bonne façon de vous faire là main pour un jour ouvrir votre commerce.

Se lancer en indépendant : attention secteur en crise


La vie d’un travailleur indépendant n’est quand même pas évidente au quotidien. Et face aux gros réseaux, être seul est un désavantage, à moins d’être très bien implanté dans le tissu local. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir surfer sur un Blockbuster comme le fut la PS3 ou la Wii.

Car la concurrence est rude : il y a les grosses chaines, comme celles vues précédemment dans cet article, mais aussi les grandes surfaces qui drainent de plus en plus de clients, sans parler d’Internet et des sites de petites annonces. De plus, les éditeurs tentent de lutter contre la revente, et mettent en place des techniques sophistiquées pour cela, qui rendent le métier de plus en plus difficile.

devenir indépendant

Car le jeu maintenant, c’est surtout pour les consoles. Les joueurs sur PC téléchargent sur des plates-formes spécialisées comme Steam (sans parler du piratage), il y a donc toute une partie du CA des boutiques qui c’est évaporé en quelques années.

Et cette offre dématérialisée va devenir la norme. Il est donc important d’élargir son offre, et de vendre des produits dérivés pour s’en sortir, car les marges sur les jeux neufs sont très faibles, pas plus de 20%. L’occasion, elle, rapporte un peu plus. Reste l’importance du conseil, mais peut-il faire vivre une boutique ?

Le grand danger : la dématérialisation

L’avenir pour le petit commerçant qui vend des jeux vidéos n’est pas rose. Comment lutter face à la dématérialisation, nouvelle façon de jouer des jeunes générations ? Les boîtes qui gèrent ces plateformes en ligne n’ont pas les mêmes frais de structure, les mêmes charges, les mêmes contraintes de stock.

Les rayons PC disparaissent des magasins, mais ils ne vont pas être les seuls à disparaitre dans un avenir proche. Le tout en ligne est en marche, à Paris comme en province. Et le vendeur aura beau être très compétent et aimé de ses clients, ce n’est pas cela qui fera entrer l’argent dans le tiroir caisse.

La grande tendance du futur pour les boutiques : les produits dérivés


Mais un véritable commerçant doit savoir se renouveler, et trouver des solutions pour faire marcher sa boutique. Il faut dégoter d’autres produits, qui rapportent, qui font de la marge et qui vont équilibrer le chiffre d’affaire. Les produits sous licence, par exemple, sont à la mode, et profitent de l’engouement d’un client qui veut l’avoir tout de suite, raison pour laquelle il ne le commande pas sur Internet, pour ne pas attendre.

Les librairies spécialisées en BD avaient déjà amorcé la tendance pour subsister. Cela suppose donc d’anticiper les modes et d’avoir ce qu’il faut en magasin quand la porte s’ouvre.

Les produits dérivés sont surtout des figurines, inspirés du cinéma et des séries. Les plus vendus restent ceux de Star Wars, et chaque nouvelle épisode est un jackpot pour les revendeurs. Même chose avec les super héros. Les fans se transforment souvent en collectionneurs, et dépensent sans compter pour assouvir leur passion, qu’ils aient 10 ou 40 ans. Il y a même des magasins qui ce sont spécialisés en Pop Culture.

Le nouveau concept de Micromania

Le jeu vidéo ne permettant plus de faire fortune, la célèbre enseigne lance ses magasins de figurines et autres mugs à la gloire et à l’effigie des personnages qui font l’actualité cinématographique (dans leur grande majorité). Le concept est simple : vendre tout ce qui existe sur un personnage, pour que les fans y reviennent encore et encore.

C’est donc la nouvelle tendance dans l’univers du gamer, la clientèle étant souvent la même. Ce genre de magasin ouvre maintenant un peu partout dans le monde. La plus grosse période pour faire de l’argent : Noel, bien sur, mais pas que. Chaque nouvelle sortie d’un héros Marvel au cinéma se transforme en mine d’or…

Le retro gaming

C’est l’autre grande tendance à suivre : jouer sur les souvenirs des trentenaires avec du pouvoir d’achat, qui ont passé leur enfance à jouer sur les premières Sega ou Nintendo. Car ces vieilles consoles sont maintenant passées du côté des antiquités, et ce négocient comme telles. Bon, même si c’est à la mode, on se demande quand même si cette tendance va perdurer.

C’est pareil avec les vieux jeux. On les retrouve qui s’arrachent à prix d’or sur les stands des brocanteurs qui ont flairés un nouveau filon. Pour pouvoir le vendre le plus cher possible : il faut qu’il soit dans son emballage d’origine et que personne n’ait jamais joué avec.

retro gaming

Ils sont des milliers prêts à mettre des fortunes pour avoir dans leur collection le premier Tétris, ou mieux encore, le premier Pac-Man. Ce sont des classiques, et leur succès est devenu légendaire, certains passant même dans des ventes aux enchères prestigieuses. Vous allez regretter  de les avoir mis à la poubelle lors de votre dernier nettoyage de printemps.

Les aides à la création d’entreprise


Bon, si malgré toutes nos mises en garde vous êtes quand même prêts à vous lancer et à ouvrir votre commerce de jeux vidéo, sachez qu’il existe des aides pour les créateurs, qui permettent de minorer l’apport personnel. Notre premier conseil : la meilleure période pour créer sa boîte est celle du chômage.

En effet, une inscription à Pole Emploi permet de postuler à de nombreuses aides comme l’exonération d’une partie des charges sociales pendant un certain temps (ACCRE) ou le maintien de ses indemnités chômage le temps de pouvoir se dégager un salaire.

Les assedics permettent donc de ne pas se payer pendant quelques mois, c’est parfait pour accumuler de la trésorerie et augmenter ses chances de survie. A cela s’ajoute le dispositif NACRE, qui permet d’emprunter une certaine somme d’argent à taux 0 et d’avoir un accompagnement personnalisé. Dans la série des aides financières, notons aussi celle de France Initiative Réseau. Selon votre région ou votre département, il y a sans doute d’autres dispositifs de prévus, renseignez-vous pour ne rien louper.

Si ouvrir un magasin de jeux vidéos vous titille, sachez qu’il a des similitudes avec l’ouverture d’un dépôt-vente, notamment pur tout ce qui concerne l’occasion.

Comment acheter un appartement ou une maison en Espagne: notre dossier spécial achat immobilier pas cher et sans risque

Il est facile d’acheter un bien immobilier en Espagne, lorsque l’on est citoyen de l’Union Européenne. Eu égard à la différence du coût de la vie avec la France, vous pouvez vous offrir une villa pas chère, ou investir dans des appartements pour réaliser de bonnes affaires. D’autant plus que l’environnement légal sécurise les transactions et les dépôts de garantie. Profiter de la crise de l’immobilier dans la péninsule c’est possible, voici comment procéder.

Les démarches pour acheter 


Ouvrir un compte bancaire de non-résident

La première démarche consiste à ouvrir un compte bancaire pour non-résident. Une fois cette formalité accomplie, vous pourrez ainsi effectuer un virement bancaire afin d’approvisionner votre compte de la somme nécessaire à votre achat immobilier. Cette étape doit être réalisée le plus tôt possible, il a 3 raisons à cela

Premièrement vous devrez compter 2 jours pour la rédaction d’un chèque de banque. Bien que beaucoup d’Espagnols vous demanderont de régler le dépôt de garantie en espèces, il est vivement conseillé d’utiliser le chèque afin d’éviter les risques. C’est aussi une bonne garantie pour le vendeur, car ce dernier sait que le montant est approvisionné. Il représente également une bonne garantie pour l’acheteur, car ce dernier peut prouver que le montant a été encaissé par le vendeur.

Deuxièmement

La 2e raison est que si vous voulez profiter de la crise et de ses bonnes affaires, il vous faudra être réactif. Vous ne serez en mesure d’acheter rapidement que si le montant de la vente se trouve d’ores et déjà sur un compte en Espagne, ouvert à votre nom.

Enfin, l’exploitation donne lieu à des frais. Il vous faudra de toute manière un compte bancaire pour payer vos factures d’électricité, vos frais de copropriété et vos taxes foncières.

Obtenir un Numéro d’Identification des Etrangers (N.I.E.)

Au préalable de l’achat, un non-résident doit obtenir un Numéro d’Identification pour Etrangers (NIE pour «Número de Identificación para Extranjeros »). Si vous souhaitez effectuer votre opération par l’intermédiaire d’une personne morale comme une société, vous devrez vous adresser à l’administration fiscale du pays.

Il vous suffira de vous rendre auprès du centre des impôts dont dépend le lieu où vous souhaitez effectuer votre achat. Vous aurez au préalable fait traduire les papiers d’identification de ladite société en espagnol, par un traducteur agréé.

Si vous achetez en votre nom propre, vous obtiendrez votre numéro d’identification auprès du poste de police local. Il vous suffira de présenter votre passeport, ou à défaut une carte d’identité.

Bien qu’il soit demandé aux acheteurs de se présenter en personne pour obtenir leur NIE, ils ont la possibilité de se faire représenter par une tierce personne. Cette démarche est souvent proposée par des agents immobiliers, des avocats ou des notaires.

Vérifier le respect de la législation pour éviter les risques

Acheter dans la péninsule ibérique peut révéler bien des surprises. Car si en France l’étude notariale procédera aux vérifications d’usage, ça n’est pas le cas là-bas. Le notaire ne se charge pas de contrôler le respect des règles d’urbanisme et juridiques.

On a vu beaucoup d’acheteurs trop confiants, qui en choisissant une villa pas chère pensaient réaliser une bonne affaire. Ils se sont retrouvés obligés d’effectuer des dépenses de mise aux normes. Car exactement comme en France, les règles d’urbanisme changent en fonction de la municipalité.

Afin d’éviter ces risques, l’acheteur peut s’appuyer sur les conseils du notaire pour se renseigner ou mandater un professionnel pour le faire.

Signer un compromis de vente

En Espagne, le compromis de vente s’appelle « contrato de arras », et tout comme en France il est rarement signé devant notaire. Il est donc possible de s’engager sur une maison ou un appartement en vente sous seing privé, exactement comme chez nous. Cependant il convient de se rappeler qu’un compromis de vente doit inclure des clauses résolutoires, qui permettent à l’acheteur de se retirer de la transaction et de récupérer son dépôt de garantie, dans certaines circonstances.

compromis de vente espagne

Ces circonstances doivent concerner le prêt, les situations de chômage, la purge des servitudes et des charges, ou les situations de maladie et d’accident.

Ainsi, au cas où vous n’obtiendriez pas de prêt à un taux et pour une durée donnée, la vente sera cassée et vous récupériez votre dépôt de garantie. Même chose si le bien comporte des servitudes ou des charges devant être levées.

Quand bien même l’achat serait greffé d’un compromis de vente comportant des clauses résolutoires, on ne peut que conseiller à l’acheteur de s’adjuger les services d’un notaire. Le dépôt de garantie serait alors bloqué chez l’homme de loi, et facilement récupérable.

Signer l’achat immobilier définitif

La passation de propriété se fera une fois que le bien aura été payé en totalité. L’acte de transmission prend le nom de « escritura », et se signe devant notaire. C’est l’étude notariale qui retient le montant des frais et des taxes. L’acte de transaction est ensuite présenté dans un registre foncier. En Espagne, le registre foncier fait foi de propriété. L’acheteur reçoit un enregistrement provisoire, puis un enregistrement définitif faisant acte de titre de propriété.

Coût de l’achat d’un appartement ou d’une villa 


Les frais de notaire 

Ils dépendent de la nature (appartement, villa), de sa destination (local commercial ou habitation), ainsi que du prix de vente. Mais certains paramètres peuvent faire augmenter le prix, comme les levées de servitudes. Un achat simple coûtera donc logiquement moins cher que s’il comporte beaucoup de démarches administratives.

acheter une villa en espagne

Il faut noter que les émoluments du notaire varient peu. Une transaction simple sur une villa à 300 000 € pourra donner lieu à des émoluments de 540 € (arrondi). Pour une villa vendue 600 000 €, l’étude facturera environ 690 €.

Les droits d’enregistrement foncier

Ils sont eux aussi éligibles à la complexité de l’acte. Une personne seule achetant un appartement sans prêt paiera jusqu’à 3 fois moins que 2 personnes achetant le même, pour un prix similaire, avec un prêt immobilier. Cependant, le calcul des taxes sur un achat en Espagne est transparent et bien défini.

Comment trouver les bonnes affaires 


Acheter une villa pas chère

L’acheteur saura profiter de la crise s’il jette son dévolu sur un bien présentant certaines caractéristiques.

Il convient tout d’abord de différencier maison en vente et villa pas chère. Par le terme de villa, on entend un bien avec piscine, situé dans une station balnéaire. Et l’on trouve de tout, de celle à distance à pied de la plage, au charmant mas de Provence reculé dans la montagne.

Plus l’habitation est implantés près de services et animations, plus l’acheteur se donne la possibilité de louer, et de revendre avec plus-value.

Les finitions et la qualité de la construction ont toute leur importance. C’est pour cette raison qu’il peut être intéressant de rechercher une villa ancienne. L’acheteur pourra se rendre compte de visu si la construction est suffisamment solide pour ne pas provoquer de fissures.

Des appartements pas trop chers, vraiment ?

Il n’est pas besoin de chercher beaucoup pour en trouver. Mais tout est relatif, il est logique qu’un studio sur la côte andalouse soit moins cher qu’une même surface en région parisienne.

Ensuite l’acheteur a tout intérêt à se renseigner sur le montant des charges de copropriété. Certains appartements peuvent sembler de bonnes affaires, eu égard à leur prix et leur situation dans un ensemble de résidences de services destinées au tourisme. Cependant les propriétaires doivent payer des charges de copropriété à la société exploitante.

L’investisseur doit impérativement réclamer l’historique des charges passées, ainsi qu’un bilan prévisionnel des charges futures. La même règle s’applique que dans le cas de la villa, on préférera les appartements bien situés afin de pouvoir mieux louer et mieux revendre par la suite.

Saisie immobilière, oui, mais à petits prix

Elles ont repris de plus belle. Cette année-là, les banques ont procédé à 49 694 saisies. Ces chiffres ont été rendus publics par la Banque d’Espagne, qui depuis le début de la crise immobilière à l’obligation de les éditer. Cela représente une augmentation de plus de 11 % par rapport à 2012, au grand dam des associations de propriétaires.

Sur le volume de logements saisis, les résidences secondaires et biens locatifs représentaient près de 11 000 unités. Le reste concerne des résidences principales, dont une bonne partie peut se trouver bien placée dans des lieux touristiques.

Cependant dans les 2/3 des cas, les occupants ont vaillamment résisté avant de quitter les lieux. Si vous souhaitez acheter une saisie immobilière pour profiter de la crise méfiez-vous du rapport qualité/prix. Il arrive que les banques mettent les logements aux enchères, sans permettre aux investisseurs de les visiter. Or les anciens propriétaires auraient pu être tentés de détériorer l’intérieur, réaction qui se comprend.

Les saisies doivent donc être achetées avec un prix suffisamment bas, pour permettre de couvrir les travaux éventuels. Le mieux étant bien entendu de pouvoir se livrer à une inspection complète des lieux.

Emprunter pour acheter 


emprunt espagne

Emprunter dans une banque française

La plupart des banques françaises sont ouvertes au financement de biens immobiliers situés dans l’un des pays de l’Union Européenne. L’achat d’un appartement en Espagne ne posera a priori pas de problème à votre banque, si certaines conditions sont réunies. Premièrement elle demandera un apport permettant au moins de couvrir les frais d’achat. Votre banque ne vous prêtera donc que sur la valeur marchande du bien immobilier.

Cette disposition sera la même s’il s’agit d’un achat dans le neuf. Car les promoteurs sont tenus de respecter certaines règles. L’achat d’un appartement neuf est tout aussi sécurisé qu’en France, le vendeur devant présenter une garantie financière. Il est également astreint à un étalement des paiements, en fonction de l’achèvement de la construction.

Mais même forte de cet environnement sécurisé, votre banque sera encline à vous demander jusqu’à 30 % d’apport, ce qui lui sert à éviter les risques en cas de défaut de remboursement. Toutefois les départements immobiliers des banques savent qu’il y a de bonnes affaires en Espagne. Vous ne devriez donc pas avoir de mal à les convaincre que vous avez trouvé un bon plan.

Préparez-vous aussi à des démarches administratives. Tout d’abord votre banque aura besoin d’une traduction officielle de votre compromis de vente en français. Utilisez les services d’un notaire, cela rassura le prêteur.

Emprunter dans une banque espagnole

Vous pourrez tout aussi bien profiter de leur bonne disposition pour financer votre investissement. Car si une banque ibérique ne pourra pas se tourner sur votre salaire en cas de défaut de paiement, il lui reste toujours le bien hypothéqué. De plus les services internes connaissent parfaitement le marché local. Vous n’aurez donc pas besoin de les convaincre du fait que vous êtes en train de réaliser une bonne affaire.

Attendez-vous cependant à un apport au moins équivalent à 30 % du prix du bien convoité. Préparez-vous également à de nombreuses démarches administratives. Vous devrez traduire votre contrat de travail, vos fiches de salaire et votre avis d’imposition. Vous devrez procurer des preuves d’État civil, des preuves de résidence ainsi que des relevés de comptes bancaires.

Soyez prudent, les banques espagnoles ont la fâcheuse habitude de proposer des prêts immobiliers à taux variable, dont les mensualités restent à la merci d’une crise économique. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé la dernière fois.

Bulles spéculatives: gaz de schiste, immobilier chinois, bitcoin, ces secteurs qui pourraient éclater en cas de krach financier

Le problème avec la spéculation reste sa rentabilité à long terme. Investir dans l’immobilier de luxe à Shanghai, parier sur le cours du bitcoin, ou considérer le gaz de schiste comme la solution miracle aux problèmes d’énergie est très risqué, surtout en cas d’éclatement de la bulle financière. Un krach boursier, et hop, tout s’effondre. On peut donc se demander si tous ces nouveaux investissements sont une vraie ou une fausse opportunité, alors qu’il existe des placements rentables.

Le gaz de schiste : pour ou contre ?


En France comme aux Etats-Unis, celui-ci fait débat, même si les deux pays ont une façon différente de traiter la question. Les USA ne retiennent que son côté prix bas, et la France sa pollution. Du côté de l’oncle Sam, son exploitation a fait la fortune des propriétaires immobiliers du Dakota, qui ont vu la demande pour se loger exploser du fait de l’arrivée de milliers de travailleurs venus chercher la fortune comme au temps de la ruée vers l’or.

Mais à trop vouloir spéculer, il est possible de se brûler les ailes et ce qui devait pousser le pays vers l’avant ressemble maintenant fort à une belle épine dans le pied. Car pour l’extraire, il faut mettre en place de gros moyens bien polluants. Si la rentabilité n’est pas aux rendez-vous, c’est retour à la case départ.

Attention aux effets d’annonce

Lorsqu’il s’agit de nouveaux secteurs, on fait souvent prendre aux petits investisseurs des vessies pour des lanternes, et la bulle augmente, jusqu’à ce qu’un possible krach financier en 2017 vienne la faire éclater. Il faut donc se montrer prudent avec tout ce qui est nouveau, car on ne sait pas où en sera la gaz de schiste dans 10 ans, quant à devenir riche

Méfiance donc, sur la communication excessivement optimiste des compagnies pétrolières, car rien ne dit que les économies réalisées viendront compenser les coûts d’extraction. Qu’adviendra-t-il alors des dettes contractées pour des gisements pas rentables ? Et puis, peut-être que dans un futur proche, la fracturation hydraulique viendra poser de vrais problèmes de conscience et que les américains vont se réveiller un matin en disant stop !

Investir dans l’immobilier chinois


Ce qui pouvait sembler une bonne affaire il y a 3 ans ne l’est plus vraiment maintenant, tant l’économie chinoise montre des signes d’essoufflements, et cela est inquiétant pour tous les programmes d’appartements neufs qui ont poussés à une vitesse vertigineuse dans les grandes villes du pays, Shanghai en tête.

Mais c’est sans doute sans compter sur la capacité de réaction chinoise, qui va devoir mettre en place les solutions pour relancer la machine qui fonctionnait si bien jusqu’à maintenant. Et comme souvent, c’est la banque centrale qui va s’y coller, comme en Europe, aux USA et au Japon.

Relancer l’économie

Ce n’est que comme cela qu’investir dans l’économie chinoise va devenir rentable, mais il faut que la croissance reparte à la hausse, et pas qu’un petit peu ! Les habitants consomment moins, et cela se ressent. La solution viendra sûrement de l’intérieur, et non pas d’une augmentation des exportations. Mais le pays doit faire face à une hausse des salaires, ce qui devait arriver, les travailleurs ne voulant pas rester pauvres toute leur vie.

immobilier chinois

Il ne va pas falloir produire plus que nécessaire, mais c’est malheureusement actuellement le cas avec les grands programmes immobiliers qui ne trouvent pas toujours preneurs, tant les prix semblent disproportionnés en comparaison du niveau de vie moyen. Nous sommes quand même à 2000 euros du mètre à Pékin, un prix qui a quadruplé en dix ans. Alors, après la bulle immobilière espagnole, est-ce au tour de la Chine ?

Faut-il acheter des bitcoins pour spéculer sur une remontée des prix ?


Depuis quelques temps, la monnaie virtuelle n’a plus trop la côte, et pour cause : certaines sociétés Internet ont été pillées par arnaqueurs du web, rendant l’investissement totalement hasardeux. De plus, il se dit que certains utiliseraient cette monnaie pour régler des achats allant contre la loi, notamment sur le site Silk Road. L’intérêt de cette monnaie virtuelle est donc remis en cause, et le fait qu’on l’associe parfois au blanchiment d’argent ne va pas dans le sens de son développement.

bulle spéculative

La conséquence reste que son cours a chuté et qu’il reste très volatile. Il peut donc être source de ruine : à déconseiller. Si malgré tout, vous cherchez une alternative au bitcoin, sachez qu’il existe aussi le Lite coin (monnaie similaire au bitcoin qui connait aussi une grosse baisse).

Moralité : ce n’est pas trop l’année à spéculer. Méfiance donc, car entre la Grèce, le taux de change de l’euro et le pétrole, votre épargne va être mise à rude épreuve ces prochains mois.

Investir dans l’internet des objets: les start-up françaises les plus innovantes !

Investir en 2017 et dès maintenant dans les technologies d’avenir, tout est là. Et pourtant l’Internet des objets n’est pas récent. L’idée a déjà une quinzaine d’années, on l’appelait alors Machine to Machine aux États-Unis. Mais à l’origine il s’agissait surtout d’une utilisation permettant aux outils de travail de communiquer entre eux. Ce qui est nouveau dans l’Internet des objets, qui fait partie des idées rentables, c’est son application à la vie privée, notamment au travers de dispositif de contrôle de la santé. Et devinez quoi, les Français ne sont pas en reste, à travers 2 start-up qui réinventent les objets du quotidien pour le bien-être de l’utilisateur.

L’Internet des objets : un marché à 10 000 milliards de dollars


L’année 2017 nous dira si l’AppleWatch a obtenu le même succès que l’iPhone. Cette montre connectée peut être utilisée avec une application de santé, renseignant l’utilisateur sur son rythme cardiaque, son sommeil et même son diabète. Des capteurs posés sur la peau emmagasinent des données dans un serveur distant, et alertent le médecin traitant du porteur dès les premiers signes inquiétants.

Voilà ce que l’on appelle l’Internet des objets : des choses dont on se sert dans la vie de tous les jours et qui sont désormais connectées à un programme hébergé en cloud, capable d’analyser les informations qu’elles envoient.

L’avenir est en marche

Certains avancent que d’ici à 5 ans il pourrait y avoir 26 milliards d’objets connectés sur la planète Terre. Ils feront ainsi circuler près de 40 % des données mondiales, générant un marché de 10 000 milliards de dollars. Les start-up françaises ne sont pas en reste, à l’image de Sigfox qui vient de lever 77 millions d’euros. Cette société toulousaine spécialisée dans la connectivité cellulaire est en ce moment en train de travailler avec Airbus sur l’identification d’un signal envoyé au beau milieu de l’océan.

La start-up pourrait devenir le premier opérateur d’objets connectés, celle qui reliera un serveur distant à votre machine à café, ou même à votre matelas. Une valeur à suivre donc, car les nouveaux produits arrivés sur le marché auront besoin de sa technologie.

Cette start-up française qui vous connecte avec le soleil


Parmi les concepts qui fonctionnent en 2017, Cocorico, Netatmo est une start-up française. Elle s’est notamment spécialisée dans la régulation de votre système de chauffage, commandé depuis votre portable. Désormais vous pouvez diminuer vos factures énergétiques, en baissant le radiateur quand vous n’êtes pas à la maison.

Mais l’ingénieuse société française ne s’arrête pas là. Elle a mis au point un bijou élégant, qui mesure votre exposition au soleil et vous envoie des données en temps réel, afin de vous aider à mieux vous protéger. Le procédé s’appelle « June » et est présenté comme « un coaching personnalisé ». Le système vous suggère l’indice de crème en fonction de votre type de peau et de la force des UV, et vous envoie un signal sonore lorsqu’il est temps de vous mettre à l’ombre ou d’enfiler vos lunettes de soleil.


A lire aussi : les commerces rentables venant de l’étranger.


Foin de grosses joailleries dessinées à la va-vite, le design de la gamme a été confié à une créatrice. Pour l’instant il n’existe qu’un seul modèle en forme de diamant, décliné en 3 couleurs. Le prix de cette petite merveille technologique : 95 € pour éviter un vieillissement prématuré de la peau. Sans doute une opportunité d’investissement lorsque les mutuelles auront décidé de baisser leurs cotisations pour ceux qui s’équiperont du bracelet en été.

Cette start-up française qui prend soin de votre santé


Toutes celles et ceux qui pratiquent le régime ont une balance chez eux. Oui mais voilà, quel doit être leur poids idéal ? Et bien maintenant leur indice de masse corporelle sera envoyé directement sur leur Smartphone. Mieux, le « Smart Body Analyser » va prendre votre pouls et enregistrer son historique sur cloud. Vous pourrez ainsi avoir accès à une analyse du rapport entre votre surcharge pondérale et vos fonctions cardio-vasculaires. 2017, année du régime ?

Que demander de plus ? Mais que le pèse-personne mesure la qualité de l’air bien sûr. Déplacez le dispositif un peu partout dans vos pièces, ses capteurs analyseront la teneur de l’air en dioxyde de carbone, par rapport à la température. En ouvrant l’application de votre Smartphone vous verrez ainsi à quel niveau vous vous situez sur une échelle comprise de « excellente » à « très mauvais » et des icônes vous indiqueront les problèmes potentiels : mal de tête, picotements des yeux et autres.

entreprise qui innove

La start-up s’appelle Withings, et en plus de prendre soin de votre silhouette elle prend soin de votre tension. Fini le dispositif en forme de sac de couchage miniature, que l’on s’attachait autour du bras et que l’on gonflait à l’aide d’une poire. Désormais le tensiomètre sans fil ressemble à un gros pansement, que l’on enroule autour du bras, Smartphone à portée de main.

Les données sont analysées en cloud, et l’utilisateur reçoit des informations sur sa pression artérielle. Pour ceux qui n’ont pas fait d’études de médecine, des indicateurs rouges et verts les renseigneront sur l’urgence des résultats. Et pour ceux qui ont la flemme d’ouvrir leur Smartphone, les données sont envoyées directement à leur médecin, qui les convoquera en cas d’anomalie.

Luna, le matelas intelligent


Il y a la voiture connectée, le téléphone connecté, mais jusqu’à présent on avait oublié le matelas. L’erreur est réparée, voici Luna qui en fait n’est pas un matelas mais une housse bardée de capteurs. Son principal atout est d’ajuster la température en fonction des mouvements du corps, du rythme cardiaque ou de la respiration. Les données sont envoyées sur un serveur distant via un Smartphone, où un logiciel emmagasine et analyse les informations récoltées indirectement par l’utilisateur alors qu’il était dans les bras de morphée.

bonne idée de commerce

Résultat : la housse enregistre ses habitudes et finit par préchauffer le matelas juste avant l’heure du coucher. Et ce n’est pas fini, car Luna peut se connecter à plein d’autres objets dans la maison. Elle peut gérer les serrures et les ampoules, et pourra bientôt agir sur l’électroménager. À l’heure où vous vous couchez elle éteindra les lumières et fermera les serrures, juste avant de vous lever elle mettra en marche la machine à café et le chauffage. Vous pouviez déjà le faire tout seul depuis plusieurs années, oui mais maintenant justement vous n’aurez plus à le faire.