Investir au Costa Rica: immobilier, société, impôts…

Quand il s’agit d’investir à l’étranger il y a des pays auxquels on pense facilement : l’Espagne, le Portugal, investir en Grèce… Mais il y a un petit état, sur les côtes Pacifique et Caraïbes, où le tourisme en plein développement (surtout l’éco tourisme très à la mode), qui ressemble à un petit paradis et qui donne envie de regarder les terrains à vendre : le Costa Rica. Qu’il s’agit d’y acheter de la pierre ou du teck, ou d’y créer une société en profitant des taxes et des impôts moindre, le pays a le vent en poupe ! Car ce ne sont pas que des paysages de rêves, mais bien d’autres choses qu’il est possible d’y trouver.

L’investissement immobilier au Costa Rica : une bonne idée ?


Comme toujours avec ce genre de placement pour l’avenir, il ne faut pas s’y prendre après que tout le monde s’y soit rué, mais faire partie des précurseurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le boum de l’immobilier au Costa Rica est une réalité. Chaque année, la valeur des biens augmentent, jusqu’à 20% par an !

De quoi se précipiter, même si il faut faire attention aux bulles : quand elles éclatent, c’est tous aux abris ! Reste que comme dans n’importe quel autre pays, la pierre est un placement sur le long terme, et vouloir faire rapidement un bénéfice n’est pas forcément une bonne idée. Que ce soit pour louer, pour revendre plus cher ou pour aller y vivre (pourquoi pas y passer une partie de sa retraite) il faut envisager d’amortir son bien sur plusieurs années.

Pourquoi le Costa Rica ?

Ces prix qui montent chaque année nous rappellent les belles heures connues par des villes comme Londres ou New-York, et au contraire de ces deux blockbusters de la pierre, les prix restent attractifs pour un investisseur étranger.

D’autant plus que le pays à tout ce qu’il faut là où il faut : les infrastructures, la stabilité politique, les plages, les paysages, un coût de la vie abordable pour un européen, des étrangers qui sont les bienvenus, un pays qui ne connait pas l’immobilisme, des parc nationaux à n’en plus finir, des animaux en veut tu en voilà, un bon pouvoir d’achat, une relative sécurité par rapport à ses voisins, des hôpitaux et des médecins à la pointe, des gens charmant, de la chaleur 12 mois sur 12, et des impôts qui donnent envie…

Pourquoi l’immobilier ?


Je ne vous jette pas la pierre Pierre, mais tout de même ! Celui qui a un peu d’argent de côté et à dépenser va pouvoir se faire plaisir. Qu’il s’agisse d’acheter un terrain pour faire construire la maison de ses rêves ou pour attendre que sa valeur quintuple, une villa au bord de la mer pour la louer à des touristes étrangers à la semaine, où un appartement moderne dans la capitale, il y en a pour tous les gouts et pour toutes les bourses. D’ailleurs, les américains commencent à y affluer en masse, et ce n’est pas pour enfiler les perles.

Parlons un peu des prix maintenant. Ils restent largement abordables si on doit les comparer au prix de la pierre en Europe. Reste que l’on peut logiquement se demander si cela va durer longtemps, tant e pays semble attirer les capitaux comme un aimant.

Comment faire pour investir de France ?

C’est la question à 1000 euros. Mettre beaucoup d’argent à des milliers de kilomètres de chez soi peut faire peur, et on comprend assez vite pourquoi. On ne peut se rendre sur place chaque semaine pour voir si les travaux avancent. Heureusement, si vous achetez un bien au Costa Rica vous ne serez pas seul.

Il y a des agences immobilières sur place qui se sont spécialisés dans les investissements étrangers et qui peuvent gérer le quotidien pour vous. Pratique quand on ne parle pas un mot d’espagnol…

Créer une entreprise au Costa Rica


Là, c’est aller encore plus loin dans la démarche, mais le pays se prête aux investissements industriels et commerciaux. D’abord, parce qu’on trouve facilement des salariés qualifiés, surtout dans les nouvelles technologies. Ensuite, parce que ces compétences se paient bien moins cher qu’en Europe, 75% de moins, et que les salariés travaillent plus longtemps, 48 heures par semaine avec 2 semaines de congé par an !

maison costa rica

Reste à trouver le bon secteur. Le tourisme offre de grandes possibilités : ouvrir un petit hôtel ou quelque chose de plus familial, comme un bed and breakfast, centré sur la nature, un restaurant, un bar, créer quelque chose ou reprendre une société ou un commerce qui marche déjà. Il y a encore beaucoup de possibilités pour qui a de l’argent et de l’huile de coude à investir. On peut aussi par exemple investir dans le teck au Costa Rica.

Le tourisme en plein développement

Plus de 5% chaque année, peux de pays peuvent en dire autant. Les visiteurs s’y comptent donc en millions : des américains, des sud-américains, des canadiens, des mexicains, et de plus en plus d’européens. Car le Costa Rica est entrain de devenir le leader mondial de l’écotourisme : la mer, la montagne, la forêt, la campagne…

La préservation de l’environnement est une priorité nationale, il faut dire que la nature y prend une place prépondérante : 30 % de la surface du pays est classé en réserve naturelle, raison pour laquelle beaucoup de touristes viennent principalement pour profiter de sa nature exubérante et de ses animaux, de ses oiseaux, de ses plantes…

Pourquoi créer une société là-bas ?

Parce que tout est simple pour en entrepreneur, et cela devrait d’ailleurs être le cas dans tous les pays du monde ! Et les charges sociales, si elles existent, sont bien moins élevées qu’en France. Même chose pour l’impôt sur les sociétés. Pour ceux qui travaillent sur le net, ce sont des activités dites offshores, et pour lesquelles il ne faudra donc pas payer d’impôt.

Pour celui qui veut monter une boîte là-bas, il faut s’adresser à un intermédiaire qualifié, qui a l’habitude de ces montages, et un avocat ne sera pas de trop !

Investir dans le teck ?


Avec le tourisme, c’est l’autre grand secteur qui explose, même si on ne peut pas encore parler de miracle. Et les forêts du précieux bois, au Costa Rica, elles sont interminables. Sans aller jusqu’à en posséder une, on peut juste choisir d’acheter une parcelle. Car ce bois est de plus en plus demandé, surtout pour les meubles d’extérieurs, puisqu’ils peuvent rester sous la pluie. Au niveau écologique, il n’y a pas de déforestation, puisque le teck provient exclusivement de plantations plantées à cet effet.

teck costa rica

Reste qu’il s’agit d’un placement dont on ne peut exactement prévoir la rentabilité. D’abord il y a la météo, mais c’est surtout la bourse qui fixe le prix des matières premières. Et l’évolution des cours peut être une très bonne surprise comme une mauvaise. En tout cas, ce que l’on sait du teck, c’est qu’il pousse vite et bien.

Parler de rentabilité n’est donc pas usurpé. Reste que les aléas existent, et qu’il faut en tenir compte : le taux de change, la bourse, les impondérables, la stabilité politique du pays… Il y a donc des risques pour ce placement pas comme les autres, qui est beaucoup plus exotique que le le livret A.

Comment devenir propriétaire d’une plantation ?

Il y en a quelques une qui sont à la vente, par roulement, bref quand on en cherche une à acheter, il y a toujours ce qu’il faut (en principe), notamment par ce qu’il s’en créé toujours de nouvelles, pour répondre à la demande croissante.

Des sociétés sont spécialisées dans le rachat de terres pour y faire pousser du teck, et les diviser en parcelles. Si vous en devenez le propriétaire, vous serez répertorié au cadastre local, avec enregistrement par le notaire, et signature d’un acte.

Le teck ça rapporte combien ?

On a gardé le meilleur pour la fin : les sous. Sauf que c’est un placement à long terme, les arbres n’étant pas bon pour la récolte au bout de quelques mois, mais à partir de 15 ans. Il faudra donc attendre un peu avant de pouvoir vendre du bois. Reste que durant ce laps de temps, les cours auront sûrement augmenté, et donc la plus-value sera plus importante.

2 raisons à cela : l’accroissement de la demande de la part des pays émergeants notamment et la fin programmée de la déforestation. Bientôt, tout le bois exotique vendu dans le monde proviendra des plantations prévues à cet effet.

Quid de la fiscalité ?


Dire qu’elle est avantageuse est un euphémisme. Si on récapitule la longue liste des taxations en France, il faut savoir qu’au Costa Rica, pas de taxe d’habitation, d’impôt sur les plus values (achats-ventes immobilières), de droits de successions…

Pour qui voudrait investir dans la pierre, l’impôt principal à régler restera la taxe foncière. Mais son coût reste relativement bas, puisqu’il se monte à 1/4 de point de la valeur fiscale du bien (0,25%), elle même ne correspondant grosso modo qu’à 1/3 du prix réel de l’appartement ou de la villa.

Une fois la valeur fiscale calculée, elle restera la même pendant 5 ans, avant d’être recalculée pour le même laps de temps. Si vous investissez dans un bien à 200 000 euros, soit une très belle maison avec piscine dans le pays, la taxe foncière sera dont par an à peu près de 180 euros par an : pas de quoi fouetter un chat.

Taxes et impôts au Costa Rica

Vous avez songé à vous expatrier ? Alors forcément, vous vous interrogez sur la fiscalité du pays. Bon, si vous payez actuellement vos impôts en Europe, pas d’inquiétudes à vous faire, le résultat local ne pourra être qu’une bonne surprise. Certains vont même jusqu’à parler d’un paradis fiscal, c’est dire !

Et si vous vous installez dans le pays, mais que vos revenus proviennent de l’étranger, ils ne seront pas taxés. Le Portugal a d’ailleurs récemment mis en place un système similaire pour attirer des expatriés.

Pour payer ses impôts au Costa Rica, et non plus en France, il faut y vivre plus d’un semestre chaque année. Quand on a des revenus importants, mieux vaut donc bien programmer son emploi du temps…

La meilleure façon de découvrir le pays, c’est d’aller y passer quelques semaines de vacances. Après, il sera toujours temps, si le courant passe, de se décider à y vivre plus longtemps, d’investir dans l’immobilier ou d’y créer sa société.

Ouvrir un dépot-vente: démarches, rentabilité, témoignages…

C’est un concept de business en plein essor avec de nombreuses nouvelles tendances à suivre (puériculture, luxe, robe de mariée…). Le dépôt-vente est un mélange de friperie et brocante qui permet de se lancer sans apport de stock. On peut même le faire sur Internet, directement de chez soi, ce qui réduit encore plus le budget prévisionnel mais n’empêche pas de faire une bonne étude de marché avant de se lancer. Si vous voulez créer un dépôt-vente en auto-entrepreneur, il faut savoir qu’il y a des formalités à respecter et des démarches à accomplir, comme pour toute entreprise.

Surfer sur la tendance


Le dépôt vente est une bonne idée de commerce et en plus c’est tendance, même si pour qu’il devienne un investissement rentable, il faudra cravacher, comme dans tous les business. S’installer à son compte, à domicile ou dans une boutique, prendre une franchise qui marche, tout est possible. Mais est-ce rentable, telle est la question.

Comme pour toutes les tendances, il ne faut pas se contenter de suivre, mais aussi innover et être performant dans son domaine. On peut choisir d’ouvrir un commerce en centre-ville, ou bien en périphérie pour avoir plus de place. Mais si vous voulez vous lancer, il y a de la concurrence, notamment dans les vêtements pour bébé. Car quand la crise est là, la récup bat son plein et c’est du gagnant gagnant.

Les acheteurs veulent du pas cher, et les vendeurs récupérer un peu de sous. Le vendeur, lui, fait l’intermédiaire entre les deux et prend sa commission au passage. La bonne formule : un dépôt vente à thème, pour se démarquer de la concurrence et devenir une référence dans son secteur, le bouche à oreille dans l’occasion allant très vite.

Dépot-vente en puériculture

Les vêtements d’enfants en occasion cartonnent, et vu la vitesse à laquelle nos bambins grandissent, on comprend pourquoi. Attention toutefois : que cela n’empêche pas de réaliser une étude de marché en bonne et due forme, pour ne pas se planter. Choisissez quelques personnes correspondantes à vos critères dans votre quartier d’implantation et posez leur des questions sur leurs attentes.

N’oubliez pas qu’il s’agit ici d’un commerce comme un autre et qu’une gestion draconienne s’impose avec un seul objectif : la rentabilité. Les banques seront attentives à votre formation (il en existe quelques une dans le domaine) et à votre expérience si elles vous prête de l’argent pour vous lancer. Si vous vous lancez dans le web commerce, assurez vous de bien maîtriser l’outil informatique.

Conseils

Un commerce bien géré, c’est une clientèle fidèle. A ce sujet, pensez à la carte de fidélité. Toujours appréciée des mamans, surtout si elles sont bonnes clientes. Même sur Internet, il faut mettre en place constamment des promotions pour déclencher l’acte d’achat.

Témoignage d’une ancienne propriétaire de dépot-vente : trouver le local adéquat est le principal souci car il faut de la place pour que les gens puissent déambuler.

A domicile, c’est possible !

Et cela, même avec le statut d’auto-entrepreneur. On peut organiser des ventes privées à la maison, entre amies, pour s’échanger les bons plans et faire profiter les copines de vêtements griffés bradés. Aller chez les gens, ou organise quelque chose chez soi, ça a un côté très convivial.

Les réunions tuperware de nos parents ont fait des émules. Ce qui n’est qu’un complément peut se transformer en une activité à plein temps si ça marche. En ce qui concerne les revenus, à chacun de voir le montant de la commission qu’il doit prendre pour son travail. N’oubliez pas de rester attractif.

L’option franchise : les avantages

C’est une autre démarche, celle de choisir l’accompagnement pour réussir. L’avantage de la franchise, c’est qu’on se lance dans quelque chose qui a déjà fonctionné ailleurs : décoration, organisation, marketing… Tout a été testé avec succès, il n’y a qu’à reproduire la formule.

La rentabilité, en principe, doit être au rendez-vous même si en matière de business, rien n’est gagné d’avance. Il faut voir la franchise comme un partenariat, mais celui-ci n’est pas gratuit : droit d’entrée, redevance annuelle… Faites bien vos comptes avant de vous lancer.

Nouvelle tendance : depot-vente en ligne d’articles (vêtements, accessoires) de luxe

SI la puériculture marche fort, la mode est aux fringues de créateurs. Quand on aime la mode, on a pas forcement les moyens de changer régulièrement de garde robe. L’occasion est une solution pour le faire à moindre coût. Sur Internet, les dressings fleurissent, et qu’il fait bon s’y promener pour faire son marché ! Pour les consommatrices, c’est l’occasion de revendre les pièces qu’elles ne mettent plus.

Définition, démarches et formalités


Dès qu’on commence à parler de réglementation, les dents grincent. Pourtant, il faut bien passer par là, nous sommes en France, rappelez-vous. Car si l’étape consistant à trouver un nom d’entreprise original sera la plus sympathique, d’autres le seront moins. Comment devenir riche sans rien faire ? (Pas en ouvrant un dépôt vente en tout cas). Il faudra créer son entreprise, et pour cela enregistrer les statuts au greffe du tribunal de commerce.

dépôt vente de vêtements

L’activité est très réglementée, comme celle des antiquaires et des brocanteurs. Ainsi, il faudra tenir un registre de revente d’objets et de mobilier usagés. Il faut donc faire sa demande d’inscription auprès de la préfecture de police à Paris ou de la préfecture dans les autres départements. Tenir ce registre est une obligation, surtout pour les objets qui valent plus de 60 euros. Pour les métaux précieux, un livre de police différent devra être ouvert.

La loi concernant la vente d’objets mobiliers usagers est stricte. Tout ce qui est vendu en seconde main doit être clairement répertorié. Ainsi, le nom et l’adresse des vendeurs doivent être clairement indiqué, pour tous les objets, ceci afin d’éviter le vol et le recel.Les registres doivent être conservés pendant 5 ans.

Le dépôt-vente de voitures


De plus en plus de franchises ouvrent en ce sens, c’est signe qu’il y a un marché pour cette activité là. Pour que ça marche, il faut être au plus près des clients, avec un service irréprochable.

Des nouvelles franchises basées sur le concept des agences immobilières

Les services apportés sont à peu près les mêmes, la fonction principale étant de faire le médiateur entre les acheteurs et les vendeurs. Les commerciaux démarchent, estiment, font leur argumentaire de vente, et une fois l’affaire faite, ils s’occupent des démarches administratives.

Ce nouveau métier nécessite quand même d’avoir de l’expérience dans les voitures, chacun ayant des besoins spécifiques et différents. Pour les franchisés, l’avantage et de ne pas avoir besoin d’un grand local ni de s’installer en centre-ville.

Des exemples de franchise

Nous en avons sélectionnés quelques une, mais il y en a d’autres.

  1. TransakAuto : un apport de 16000 euros qui correspond aux droits d’entrée. Investissement global de cette somme x2.
  2. Autoeasy : apport personnel de 10000 euros + droit d’entrée de 15000. Une petite redevance sera demandée pour le fonctionnement et la publicité.
  3. je-vends-votre-auto-com : un investissement global de 25000 euros nécessaire pour un CA attendu de 120 000 au bout de 2 ans (marge brute).

Se lancer sans franchise: la proximité et le service avant-tout

C’est aussi possible de le faire seul, sans l’aide d’un concept qui a déjà marché ailleurs. C’est qu’il faut avant tout, c’est bien définir la teneur de son projet, à savoir si vous voulez avant tout rester un intermédiaire, ou bien acheter pour revendre.

Ce n’est pas le même métier, ni le même investissement de départ. Ce qu’il faudra, en revanche, c’est un local adapté. Le lieu d’implantation est important, d’où la nécessité de faire une bonne étude de marché. L’investissement de départ, lui aussi, est important.

Attention avec la vente de voitures d’occasions : pas de place pour l’approximation, surtout si vous vous engagez sur l’état du véhicule. C’est donc l’expérience qui fera la différence, puisqu’il n’y a pas de diplôme requis pour exercer.


Vous voulez vous lancer dans le commerce ? A lire également :


 

Acheter une ile: en Grèce, dans les Caraïbes, en France (Morbihan, Bretagne), tout est à vendre ! 

Acheter une île déserte n’est plus réservé qu’aux milliardaires. Du morceau de caillou pour quelques milliers d’euros perdu au large des côtes du Canada à l’île des Caraïbes toute équipée, les sites de vente d’îles privées visent tous les budgets. La recherche d’une île à vendre ne doit pourtant pas se faire uniquement en fonction du prix. Il est important de considérer les infrastructures existantes, et notamment les installations d’eau et d’électricité. On pourra par ailleurs réaliser de bonnes opérations immobilières si l’on achète une île paradisiaque pas chère mais dénuée de tout équipement. Il faudra alors rentrer dans la peau d’un entrepreneur, d’un gouverneur et d’un architecte. Que vous soyez plutôt Robinson Crusoé ou plutôt Napoléon, vous trouverez votre bonheur en achetant une île déserte.

L’ile : un investissement immobilier atypique


Je vais en vacances dans mon ile

« Et toi, tu vas où en vacances cet été ? ». « Dans mon île ». Avouez tout de même que cette annonce provoque son petit effet autour du distributeur de café. Si beaucoup de personnes possèdent une résidence secondaire, bien peu possèdent une île. Il y a un certain prestige lié à la propriété d’un bout de terre planté au milieu de l’océan, car on donne au maître des lieux l’image d’une personne entreprenante et atypique.

L’idée que tout le monde se fait d’une île privée est une plage uniquement pour soit et sa famille. On peut aller et venir sans croiser d’autres touristes, il y règne une sensation de liberté et d’indépendance. Celui qui possède une île privée montre cette image à son entourage.

Privauté assurée

Acheter une île déserte c’est trouver une certaine privauté. On pourra y jouer les Robinsons solitaires, ou inviter amis et proches pour les vacances. Pas de voisins pour vous demander de baisser la musique, pas de touristes étrangers qui vous prennent en photo en train de boire votre apéritif, pas non-plus de haut-parleurs hurlant le programme du syndicat d’initiative à l’heure de la sieste.

Pas de connexion Internet, pas de télévision, les enfants passeront leurs vacances en pleine nature, déconnectés. Juste vous, la nature et le vent.

Un mélange de Napoléon et de Robinson

On peut acheter une île paradisiaque pas chère sur laquelle rien n’est construit, y planter sa tente de camping et passer là d’heureuses vacances. Douche à la sauvage, cuisine au feu de bois et pêche a la ligne. On peut également entreprendre la construction de bâtiments, comme Napoléon l’avait fait à son arrivée à l’île d’Elbe. C’est d’ailleurs la meilleure manière pour faire monter la valeur immobilière de l’île, et d’envisager une plus-value à la revente.

Autant lorsque l’on achète un mas en province on est limité à certaines règles de construction et de voisinage, autant lorsque l’on achète une île déserte on fait ce que l’on veut. Si vous avez aimé ces jeux en ligne où l’on construit des villes et des civilisations, vous aimerez encore mieux cet investissement immobilier atypique qu’est l’île privée.

Comment acheter une île déserte


Combien ça coûte ?

Une île n’est jamais qu’un terrain, pouvant comporter ou non des bâtiments. Exactement comme dans le cadre d’une résidence secondaire, il y en a pour tous les prix. On peut trouver une île à vendre à partir de 10 000 €. Si votre budget le permet, vous pourrez même dépenser quelques 50 millions d’euros. Les îles les plus chères se trouvent dans les Caraïbes, les moins chères sont au large de la Bretagne, du Canada et de l’Écosse. La Grèce a également mis en vente bon nombre de ses îles afin de renflouer ses caisses. Il y a donc d’excellentes affaires en ce moment sur le marché hellénique.

coût d'une île

Moins l’île possède d’infrastructures, moins elle est chère. Plus elle est accessible, plus elle est chère. Comptez par exemple près de 4 millions d’euros pour une île dans la lagune de Venise, et 90 000 € pour une île perdue dans l’Ouest du Canada.

En France, c’est surtout en Bretagne que l’on compte le plus grand nombre d’îles. On trouve par exemple des biens complètement atypiques, sur lesquels sont érigés des bâtiments vieux de plusieurs siècles. Prévoyez tout de même 800 000 € minimum.

Sites de vente d’île privée

Pour acheter une île déserte, mieux vaut s’adresser à des professionnels. Les meilleures îles privées à acheter sont repérées par des agents immobiliers spécialisés. Il faut savoir qu’il y a aujourd’hui peut-être 10 000 îles à vendre dans le monde. Votre motivation première ne doit pas être le prix, mais ce que vous allez en faire.

Comptez-vous vous y retirer plusieurs jours dans l’année, ou avez-vous uniquement pour intention de réaliser une bonne opération immobilière ?

Avez-vous de l’argent à investir pour développer les infrastructures, ou souhaitez-vous une solution clé en main pour vous permette de profiter de votre île paradisiaque immédiatement.

Vous trouverez de nombreux sites de vente d’île privée sur Internet. Exactement comme pour acheter un appartement, vous ferez défiler sur votre écran le catalogue de l’agence immobilière. Effectuez votre sélection par filtre, en fonction du prix, de la localisation, du nombre de bâtiments existants….

Îles à vendre : attention aux pièges


Les possibilités d’accès

Une île paradisiaque pas chère, ça se trouve. Notamment en Polynésie française où l’on peut acheter un véritable joyau posé sur un écrin bleu turquoise. Seulement voilà, il s’agit d’un magnifique morceau de sable blanc accessible soit par hydravion, soit après 2 jours de bateau. La même constatation s’applique pour les îles à vendre en Écosse, au Canada ou en Bretagne. Un bijou de nature rien que pour soi, pas forcément loin des côtes, mais accessible uniquement par beau temps.

île à vendre

Si vous comptez acheter une île pour vous y rendre durant les vacances d’été en juillet août, alors effectivement les emplacements océaniques vous conviendront. Les transports en bateau sont toujours plus agréables en été. 

Mais existe-t-il déjà des services de bateau taxi ? Sans doute serez-vous obligé de vous acheter votre propre embarcation, et de fait de développer les infrastructures nécessaires pour accoster. À savoir, un ponton.

Les possibilités de construction

Acheter une île déserte, c’est bien si l’on est adepte du camping. Dans le cas contraire, il est préférable de prévoir certains aménagements, mais sont-ils possibles ? Pour accéder à une île, il faut donc y venir en bateau. Préoccupez-vous de savoir si un endroit est déjà prévu pour accoster. La présence d’une plage ne suffit pas à déclarer une île facile d’accès, il pourrait très bien y avoir une barrière de corail ou des rochers rendant l’arrivée par bateau impossible.

Vous pouvez également commander la construction d’un ponton. Mais renseignez-vous avant sur les prix. Pour faire des constructions, il faut de l’électricité. Il faut également permettre l’accès à des barges de transport d’une certaine envergure pour amener les matériaux nécessaires.

Il convient de prendre en compte l’aspect logistique des constructions, mais aussi réglementaire. On trouve sur le marché bon nombre d’îles privées à acheter, à bon prix, mais déclarées inconstructibles suite à des règles environnementales.

La réglementation locale

La réglementation locale en Grèce n’est pas la même qu’en France. Et même en France, on ne peut pas tout faire. Acheter une île déserte ne signifie pas en déclarer son indépendance, bien au contraire. Votre île restera sous la houlette d’une commune et de ses collectivités locales. Vous pourriez très bien vous retrouver avec une interdiction de construire au-delà d’une certaine surface.

Certains pays imposent des règles de construction afin de préserver l’emploi local. Vous pourriez par exemple être contraint de n’utiliser que du matériel acheté localement, même s’il est plus cher. Exactement comme vous le feriez pour un terrain à construire, allez rencontrer les autorités locales, et si possible rapprochez-vous d’un notaire afin de savoir exactement ce que vous pouvez faire sur votre île.

Eau, électricité

Pour construire et habiter, il faut de l’eau et de l’électricité. L’eau n’est pas vraiment un problème car il y en a tout autour, c’est plutôt l’eau douce qui est source de soucis. Vous pourrez toujours essayer de creuser un puits sur une île, vous tomberez toujours sur une eau avec un certain taux de salinité.

Jadis aux Maldives, les habitants récoltaient l’eau de pluie et l’eau de la rosée. De nos jours, les villages et hôtels de luxe possèdent des désalinisateurs d’eau. Vous serez sans doute faire pareil, en vous rappelant toutefois que ces machines ne peuvent fonctionner qu’avec de l’électricité. Cette électricité, vous pourrez la produire avec un générateur diesel, des éoliennes et/ou des panneaux solaires.

Si ces équipements sont déjà présents sur votre île, assurez-vous qu’ils sont en bon état de marche.

Le voisinage

Certaines îles privées ont tout de même un voisinage. Il peut s’agir d’habitants installés sur d’autres îles alentour depuis des générations, et qui considèrent que l’île déserte que vous venez d’acheter leur appartient. Certaines personnes pourraient être tentées de fouler votre sol lorsque vous n’y êtes pas.

Avant d’acheter une île, prenez le temps de rencontrer les populations alentour et de vous en faire des amis. Vous vous glisserez alors dans la peau des diplomates chargés d’établir des relations amicales avec les pays voisins. Vous serez véritablement le maître des lieux.

Louer une ile


Bon d’accord, à l’achat, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses. Mais si vous avez les moyens de vous payez un palace, pourquoi ne pas innover en louant carrément une île privée. Le paradis rien que pour vos beaux yeux et ceux de vos invités. Pour dix mille euros la nuit, on peut dormir dans une ville tout confort avec les services d’un chef à domicile.

Pour ce prix là, vous aurez en plus la beauté d’un lagon et un calme absolu, puisqu’il n’y aura personne d’autre dans les parages. Bien sûr, en fonction de la débauche de luxe, les prix peuvent grimper à des sommets déraisonnables. Les stars en quête d’anonymat ne jurent que par cette formule. Pourquoi pas vous ?

Mais où trouver ces cailloux du bout du monde ? Principalement dans l’archipel des Maldives, dans celui des Fidji, des Seychelles, au large des côtes d’Ibiza ou de Belize.

Louer une ile privée en Bretagne

Plus près de chez nous, et bien moins cher, on peut aussi jouer à Robinson en Bretagne. Par exemple, on trouve l’île à Bois face à Bréhat. Comme le dit la chanson, c’est une chambre avec vue. Une grande maison y est posée qui eut accueillir 15 personnes à dormir, 35 avec les dépendances.

De quoi organiser un anniversaire mémorable. Le plus, c’est qu’il n’est pas nécessaire de louer un hydravion pour y poser ses pieds. Il suffira d’attendre la marée basse et de prendre sa voiture… Ce sont des vacances pas comme les autres qui s’annoncent, et tout cela pour 700 euros la nuit en moyenne.

louer une ile

Même concept dans le Golf du Morbihan avec l’île de la Jument. Une maison magnifique à l’abri des regards accessible par un bateau amphibie. Avec ses nombreuses criques translucides, on se croirait à Tahiti. Comptez 3000 euros la semaine pour un dépaysement garanti.

Investissement à haut rendement: les obligations d’entreprise (+4% rendement)

À l’heure où l’épargnant ne fait plus confiance à la bourse, il recherche avant tout un placement sûr. Malheureusement bien souvent la sécurité va de pair avec de faibles performances, comme on le constate au regard du taux du livret A. C’est dans ce contexte que les investissements en obligations d’entreprise prennent toute leur pertinence. Si le capital n’est pas garanti il est relativement sécurisé, et surtout le rendement est connu à l’avance et constitue un engagement de l’entreprise émettrice envers le particulier investisseur. Voici pourquoi et comment choisir des placements offrant des rémunérations de 4 % à 7 %.

Qu’est-ce qu’une obligation ?


Un emprunt à échéance

C’est une créance que détient l’investisseur envers l’émetteur. L’émetteur a l’obligation de verser un rendement annuel fixé d’avance, appelé coupon. Il remboursera le capital prêté à la maturité de l’obligation.

Prenons l’exemple d’un particulier qui achète pour 10 000 € à 5 ans, avec rendement de 4,5 % par an. Un an après son achat, l’émetteur lui versera 450 €. En 5 ans, le particulier investisseur aura gagné 2250 €. Au bout de la 5e année, il récupère ses 10 000 € de capital et se retrouve avec 12 250 €.

Une méthode de financement pour les entreprises

Ce système est utilisé par les entreprises pour se financer auprès du public. En période de crise économique, les banques deviennent de plus en plus exigeantes et certaines sociétés, même de grande ampleur, ont du mal à se financer. Soit les banques leur demandent un taux d’intérêt élevé pour couvrir le risque, soit elles ne s’engagent que sur une partie des besoins financiers de l’entreprise.

Dans ce cas elles doivent faire appel aux fonds publics. Elles émettent des obligations pour un certain nombre d’années, et proposent à des investisseurs privés de les acheter. Une fois toutes les émises vendues, elle dispose du capital nécessaire pour réaliser ces investissements. Pendant 1 an, elle n’aura pas besoin de verser de mensualités et dispose ainsi de plus de trésorerie. Cette méthode est donc plus avantageuse, car si l’entreprise avait fait appel aux prêts bancaires, elle aurait dû verser des mensualités aux prêteurs.

Un investissement plus sûr que les actions

Cet investissement est plus sûr que de jouer en bourse. Effectivement, lorsqu’un particulier achète une action, il n’est pas certain de récupérer son capital de départ, et n’est pas sûr non-plus de percevoir un dividende.

S’il achète une obligation, le seul événement qui l’empêcherait de percevoir capital et dividende serait la faillite de l’émettrice. Ce risque est largement diminué lorsque l’on s’adresse à une entreprise de grande taille. Attention toutefois, certaines obligations ne permettent pas de dégager un coupon fixe mais variable.

Taux fixe et à taux variable

Certaines ont un taux de rendement fixe, d’autres ont un taux de rendement variable. Lorsque le taux est variable, il est obligatoirement indexé sur un indice de référence. Cependant celui-ci n’est connu que peu de temps avant le détachement du coupon. En choisir une permet d’espérer un rendement supérieur de celui des obligations à taux fixe. En revanche, l’investisseur pourrait voir son rendement diminuer.

Il est recommandé de s’adresser à un professionnel pour profiter pleinement de ce rendement.

Lequel espérer ?


rendement obligations

Préférez les fonds d’investissement

Pour obtenir un bon rendement il faut diversifier les risques. Et pour cela il est toujours préférable de choisir un fonds d’investissement en obligations détenu en multipropriété. Chacun des propriétaires détient un certain nombre de parts, et perçoit une rémunération en fonction du nombre de parts qu’il possède. Ce sont les gérants du fonds qui font la sélection, ce qui ne doit pas empêcher l’investisseur de consulter un avis désintéressé.

Les fonds à haut rendement

Ils sont des alternatives aux actions. Les fonds obligataire à haut rendement ne contiennent que des obligations émis par des entreprises notées au mieux BB+ par les agences de notation. À cause de cette note relativement faible, elles ont du mal à se financer auprès des banques. Elles sont donc obligées de proposer un rendement élevé afin d’attirer les investisseurs. Il n’est pas rare d’en trouver avec un coupon à 7 %/an.

Mais ces fonds comportent des risques de faillite, à hauteur de 5%. Les gérants de ces fonds sont réputés pour déterminer leur répartition en se basant sur un risque  de 10 % inclus. Cette application du principe de précaution permet de préserver l’aspect sécuritaire de l’investissement.

Le rendement des fonds à échéance

Ils incluent un ensemble d’obligations, dont le rendement se situe entre 4 % et 7 % par an. Seule la faillite de l’entreprise empêcherait l’investisseur de récupérer son capital et son rendement. Ils doivent être détenus jusqu’à l’échéance des obligations.

Les investisseurs ne peuvent donc pas récupérer leur capital à tout moment. Les entreprises incluses dans ces fonds d’investissement présentent des niveaux de sécurité supérieurs à celles des fonds à haut rendement. Certains gérants ne choisissent que des sociétés notées BBB pour la sécurité.

L’investisseur doit bien réaliser que ni les intérêts, ni le capital placé ne sont garantis ici. Car le rendement pourrait diminuer si une ou plusieurs boîtes incluses dans le fonds ne sont pas en mesure de rembourser leurs dettes. La règle est simple : plus la maturité est longue, moins c’est sécurisé. Dans un fonds sérieux, il faudrait 20 % de faillite pour que l’investisseur ne récupère pas son capital en totalité.

Le rendement en direct

Les obligations en direct, comme l’OAT émise par l’État français, sont les plus faciles à acheter. Malheureusement leur rendement n’est pas très intéressant, et dépasse très rarement les 3 % sur 10 ans.

Comment en acheter ?


acheter des obligations

Sur le marché secondaire

Les anciennes peuvent être achetées sur un marché secondaire, sur lequel elles sont cotées en Bourse. C’est par ailleurs sur ce même marché qu’un investisseur pourra les revendre avant terme. Il suffit tout simplement de passer un ordre de bourse par l’intermédiaire d’un établissement financier. Attention toutefois, sur un marché secondaire elles peuvent se vendre pour un prix supérieur à leur valeur réelle.

Acheter sur le marché primaire

Lorsqu’une entreprise émet des obligations, elle le fait sur le marché primaire. Elle signale aux établissements financiers qu’elle va souscrire un emprunt, à une date donnée.

Il se passe généralement 3 semaines entre l’annonce de l’emprunt et le règlement. L’annonce est accompagnée d’un contrat d’émission, qui indique le prix, la date de départ du calcul des intérêts, le montant de l’intérêt annuel, la date de règlement, la durée de l’emprunt et enfin la date de remboursement du capital.

Investir à travers des fonds d’obligations

Ils sont les plus accessibles au grand public. L’investisseur peut s’adresser à sa banque, ou à un courtier spécialisé. Il devra s’acquitter de droits d’entrée, et de droit de garde qui peuvent se monter jusqu’à 0,50 % du montant investi. Ils ont tous un ticket d’entrée minimum. Cela n’empêche pas l’investisseur de placer son argent auprès de différents fonds, afin de minimiser les risques.

Dans un contrat d’assurance-vie

Il est possible d’investir dans les obligations à travers un contrat d’assurance-vie. Cette disposition permet à l’investisseur de transmettre un patrimoine en minimisant au mieux l’impact fiscal. L’investisseur peut ainsi nommer une personne comme bénéficiaire, cette personne recevra lesdites obligations hors succession. Le montant du capital transmis n’entamera donc pas l’abattement sur les successions, si les conditions sont réunies et dans une certaine mesure.

De plus, les assurances-vie présentent un aspect fiscal intéressant pour celles qui sont à échéance. Effectivement, les particuliers bénéficient d’un abattement sur les plus-values, dont le montant est progressif en fonction du nombre d’années de détention.

Investir directement auprès des entreprises

Il n’est pas toujours facile pour un particulier d’en acheter. Il arrive pourtant que certaines en émettent à destination du public. C’est notamment le cas d’EDF, qui en avait émis sur 5 ans en juillet 2009, avec un coupon de 4,5 %. Le Crédit Foncier s’est également placé sur le marché obligataire en février 2012, à 6 ans et 4,25 % de coupon.

Acheter celles des collectivités locales

Les collectivités locales se mettent également à en proposer. Suite à l’impact de la crise bancaire, les communes et les départements ont de plus en plus de mal à financer leurs projets. Ils s’adressent donc aux particuliers, en émettant des obligations de 4 ans à 6 ans, permettant un rendement compris entre 4 % et 4,5 %.

Dans quoi investir en 2018: l’Iran, un marché prometteur ?

Il y a quelques années, penser à investir en Iran était une folie. Les choses ont changé, et depuis le levé des sanctions américaines, le pays se développe à une allure qui laisse rêveuse notre vieille Europe. Parmi les secteurs porteurs pour créer son entreprise : la beauté, l’énergie et les matières premières. Où investir  ? Ne cherchez plus : l’Iran est un marché prometteur, à conditions toutefois d’aimer prendre des risques.

La fin de l’embargo : une chance pour qui saura la saisir


2018 sonne le début des bonnes affaires en Iran, encore faut-il anticiper la date pour être bien placé au moment du départ. Et les français ne sont pas réputés pour être dans les starting-blocks, donc… Heureusement, il y a quand même quelques domaines qu’on maîtrise à la perfection, comme le nucléaire par exemple. L’énergie requiert du savoir faire,et ça tombe bien pour nos entreprises implantées dans ce secteur. Rappelons aux sceptiques que les réserves en gaz et en pétrole sont parmi les plus importantes du monde.

Car comme dans tous les nouveaux marchés qui s’ouvrent, il faut être le premier, et les candidats se bousculent. La concurrence va donc être féroce pour exploiter un marché où tout est encore à construire.

Dans quel pays investir ? L’Iran, et pourquoi pas ?

C’est que le marché promet de générer de généreux profits à qui va savoir en profiter. Ce n’est pas pour rien que de nombreux chefs d’entreprise font la navette entre Paris et Téhéran depuis plusieurs mois. Car avant de signer les contrats, il faut déjà avoir nouer des affinités. Parmi les concurrents les plus féroces : les américains, les allemands, les anglais et les chinois, bref nous avons du pain sur la planche pour exister.

Les investisseurs étrangers se lancent aussi : l’exemple des fonds d’investissement britanniques


Les fonds d’investissement anglais n’ont pas pour habitude de passer à côté des profits, et la perspective de voir les sanctions bientôt levée les fait saliver par avance. La bourse de Téhéran a ainsi vu sa capitalisation s’envoler sous leur influence, même si pour le moment, la prudence est encore de mise dans un marché qui va bientôt s’ouvrir.

Mais la population iranienne est jeune, dynamique, elle gagne de l’argent : bref, c’est du pain béni pour les grosses boites qui voient le marché européen ou russe s’assécher. Et beaucoup investissent donc dans leurs actions, en espérant double leur mise très rapidement, voire plus si affinités.

La concurrence européenne : l’Allemagne en pôle position

Les allemands sont en avance sur nous, mais en retard sur les chinois. On ne peut pas gagner à tous les coups, il y a des adversaires plus redoutables que d’autres. Il y a beaucoup d’entreprises allemandes qui sont pour l’instant en sommeil dans le pays, et qui s’apprête à émerger dès qu’on leur en donnera l’occasion.

Les nouveaux projets devraient affluer rapidement, et elles le savent. Mais il ne faudra pas s’endormir, certains pays ayant été moins regardant sur les sanctions. C’est notamment le cas de l’Inde et de la Corée du Sud qui sont très bien placés en Iran actuellement. Quant à Volkswagen, récemment au centre de l’actualité, c’est typiquement le marché qui peut lui permettre de rebondir, les normes de pollution étant pour le moment le moindre souci des iraniens.

Les secteurs qui vont marcher en Iran


Comme dans certains pays émergeants, il y a ici des secteurs de l’économie qui vont marcher plus qu’ailleurs dans le monde. C’est notamment le cas des cosmétiques, où un énorme marché les attend dans le pays, la production sur place étant très peu développée.

Ses habitants sont en effet férus de produits de beauté, et les grands groupes le savent. Comptons sur eux pour savoir proposer de quoi pleinement satisfaire cette nouvelle clientèle. Toutes les grandes marques sont prêtes à ne pas rater ce virage là : Loréal, St-Laurent, Lancôme… Car si voile il y a, rien n’interdit de se maquiller.

Les autres gros secteurs intéressants

Il n’y a pas que la beauté qui compte, comme disent les moches, et d’autres secteurs attendent aussi pour investir en Iran, et conquérir de nouvelles parts de marché, indispensables pour continuer à se développer. Au premier rang d’entre eux, on trouve l’énergie. L’augmentation de la production de pétrole va forcément entraîner de gros besoins en infrastructure. Quant au gaz, la Russie n’a qu’à bien se tenir, l’Iran étant un concurrent de poids. On trouve ensuite tout ce qui est transport, constructions de routes et de bâtiments.

pétrole iranien

Même si les sanctions vont être levées, il faudra un peu de temps avant que les relations commerciales ne reprennent un cours normal. Il faut donc que les entreprises intéressées aient les reins assez solides pour patienter. Pour les aventuriers, il est aussi possible de réaliser un investissement juteux en Grèce… Les bonnes affaires se font souvent à contre courant.

Les meilleurs investisseurs du monde: Warren Buffet, George Soros, Carl Icahn, Peter Lynch, John Paulson…

Le meilleur investisseur du monde peut être aussi bien celui qui anticipe comme John Paulson, que celui qui marche sur des œufs. Investir comme Waren Buffet signifie ne pas prendre de risques, alors que les meilleures stratégies d’investissement en bourse de George Soros s’apparentent à une charge d’éléphant dans un magasin de porcelaine. Peter Lynch, Carl Icahn et leurs confrères ont tous eu le bon flaire à un moment donné, mais aucun d’entre eux ne se prend pour un surhomme. Et si vous-aussi en saviez suffisamment pour gagner en bourse ? Pour preuve, voici comment ils ont fait.

Waren Buffet : prudence et réflexion


Waren Buffet n’est pas un prédateur, c’est un bon père de famille, tout du moins d’un point de vue investissement. Investir comme Waren Buffet consiste à ne s’intéresser qu’aux entreprises sous-évaluées ou sous-cotées, possédant un savoir-faire particulier. Il s’intéresse aux entreprises de niche, si possible non-rentable, et leur donne les moyens de se hisser au sommet.

La troisième fortune mondiale qu’est Waren Buffet s’est approchée de la bourse dès l’âge de 16 ans, au milieu des années 40. La biographie de Waren Buffet révèle que c’est en 1956 que démarrent les choses sérieuses. Il s’installe dans sa ville natale d’Omaha dans le Nebraska, et achète progressivement les parts du groupe Berkshire Hathaway.

Par le biais de ce qui n’était qu’une entreprise de textile au début, il finit par acquérir une compagnie d’assurances, puis une autre, puis une autre.

Aujourd’hui la valeur d’une seule action de Berkshire Hathaway est supérieure à 120 000 $. Quand l’indice S&P 500 perd 33 %, l’action de Berkshire Hathaway ne perd que 13 %. Entre 1965 et 2007, le portefeuille boursier de Waren Buffet a progressé en moyenne de 21,1 % par an.

George Soros : l’investisseur sans peur


George Soros revient de loin. Né juif hongrois à Budapest en 1930, il est contraint de changer de nom en 1936 pour échapper à la montée du nazisme. En 1947, c’est le communisme qu’il doit fuir en émigrant en Grande-Bretagne. Il bâtira ainsi une philosophie libérale, qui l’amènera à partir tenter sa chance aux États-Unis en 1956.

Dès lors il n’a qu’une seule idée en tête : gagner un demi-million de dollars. Beaucoup d’années plus tard, il aura dépassé cette performance en pointant à la 46e fortune mondiale avec plus de 40 milliards de dollars.

Biographie

George Soros connaîtra son baptême du feu au cours de la crise économique de 1992. Grace au pouvoir d’investissement accumulé par son groupe de Soros Fund, ainsi que le Fond Quantum, il spécule en masse sur la baisse de la livre sterling.

Résultat : le gouvernement britannique est contraint de sortir du système monétaire, et George Soros gagne près de 1 milliard de dollars en une nuit. Le monde entier découvre alors celui que l’on surnomme « l’homme qui a fait sauter la banque d’Angleterre ».

Malgré son tempérament de spéculateur prédateur qui lui vaut tout de même d’augmenter la valeur du Fond Quantum de 30 % de 1973 à 1983, George Soros reste un philanthrope. Celui qui maîtrise certainement les meilleures stratégies d’investissement en bourse n’a pas oublié ses pérégrinations de jeunesse face au nazisme et au communisme. C’est ainsi qu’il crée plusieurs fondations visant à défendre les droits humains et à promouvoir la démocratie.

Carl Icahn et l’approche en douceur


Carl Icahn vient d’une famille modeste, à un tel point qu’il a dû emprunter pour payer sa charge de courtier lorsqu’il a commencé comme trader. Celui qui se destinait au départ à la psychologie puis à la médecine, est finalement devenu un trader redouté par les dirigeants des entreprises cotées en Bourse, mais vénéré par les épargnants. Le magazine Fortune avance que Carl Icahn aurait fait gagner 50 milliards de dollars aux actionnaires des entreprises sur lesquelles il a jeté son dévolu.

investir intelligemment

La stratégie de Carl Icahn est lente et progressive. Il commence par prendre une participation minoritaire au capital d’entreprises sélectionnées sur le volet.

Peu importe le secteur industriel, c’est l’investissement qui compte. Il prend de plus en plus de place au sein du conseil d’administration, jusqu’à ce qu’il provoque la vente. Carl Icahn dispose aujourd’hui d’une fortune de plus de 12 milliards de dollars, qu’il a fabriquée de toutes pièces en ne comptant que sur lui-même.

Son caractère d’investisseurs se résume en sa citation préférée : « si vous voulez un ami en affaires, achetez-vous un chien ».

Peter Lynch ou la bourse pour tout le monde


Et si vous en saviez assez pour gagner en bourse ? C’est en tout cas ce que pense Peter Lynch, investisseur complètement atypique. Selon lui « si vous consacrez plus de 13 minutes à l’analyse économique et aux prévisions de marché, vous avez perdu 10 minutes ».

Car la philosophie économique de Peter Lynch et que trop d’analyses tue l’analyse. Il est persuadé qu’un amateur a de bonnes chances d’obtenir de meilleurs résultats que des financiers professionnels, à partir du moment où il connaît bien l’entreprise dans laquelle il investit.

Raisonnement surprenant dès lors que l’on sait que Peter Lynch a fait passer le fonds Magellan de 18 millions de dollars d’actifs à sa création en 1977, à 14 milliards de dollars en 1990. Pourquoi jusqu’en 1990 ? Parce que c’est à cette époque qu’il décide de prendre sa retraite. Et oui, Peter Lynch est l’un des rares parmi les meilleurs investisseurs du monde à avoir finalement prit sa retraite.

Aujourd’hui il a créé la fondation Lynch, qui forte d’un actif de 70 millions de dollars, soutient les hôpitaux, la recherche médicale, l’éducation, la culture et l’histoire.

John Paulson, celui qui a vu la crise avant tout le monde


réagir face à la crise

Pour réussir il faut parfois savoir prendre des risques, et John Paulson a su les prendre au bon moment. À l’horizon 2007, ce diplômé d’Harvard prévoit l’éclatement de la bulle immobilière et l’effondrement du marché des subprimes.

Il crée ainsi 4 fonds spéculatifs dont l’objet sera de couvrir les risques de défaillance des titres hypothécaires. La planète découvre alors le portrait d’un des seuls traders à être sorti gagnant de la crise économique mondiale. 

Ce chiffre parle de lui-même : le fonds Paulson Credit affiche une performante de +590 % en 2007.

Son fonds d’investissement créé en 1995 renferme aujourd’hui 36 milliards de dollars d’actifs, John Paulson se place aux alentours de la 40ème fortune mondiale. Reconnu comme un véritable guru dans le milieu de l’investissement, il s’est même adjugé les services de l’ancien président de la réserve fédérale américaine, Alan Greenspan.

Risque bancaire: la Grèce proche de la faillite et d’une sortie de l’euro (Grexit) ?

Une sortie de la zone Euro de la Grèce ne ferait pas l’affaire de nos banques ni des bourses européennes en général. Si le risque de Krach boursier est une éventualité, celui-ci parait tout de même peu probable, bien qu’une panique puisse s’emparer des marchés à court terme comme on l’a connu avec Chypre il y a quelques temps. S’il ne faut pas considérer les banques françaises en danger, une fin de l’euro du côté grec pourrait entamer une dangereuse contagion. Si la France en faillite suite à un Grexit ce n’est pas pour demain, il faut quand même avoir dans un petit coin de sa tête le risque d’un krach bancaire mais ne pas céder à l’affolement.

Mesure choc : fermeture des banques et retraits limités


Il ne fait pas bon devoir retirer de l’argent en Grèce en ce moment, les caisses des distributeurs étant vides. Pour ceux dans lesquels il reste un peu de cash, c’est 60 euros par jour. De la même façon, il n’est plus possible pour le moment d’expatrier ses économies dans un autre pays (même si 80 milliards se sont déjà fait la malle) . Mais cette fois-ci, la population s’y attendait, et elle a fait ses réserves d’argent frais depuis plusieurs semaines déjà. Car pour le moment, les banques sont fermées pour éviter toute ruée et panique. La peur n’est jamais une bonne conseillère dans ces moments là.

Cette histoire de Grexit nous montre quand même qu’au quotidien, se passer d’une banque est loin d’être quelque chose de facile. Pour les chefs d’entreprise, c’est encore plus compliqué. Les salaires seront-ils payés ? Personne pour le moment n’est capable de le dire car on ne sait pas quand le contrôle des capitaux prendra fin. Il y en a qui doivent avoir pas mal de billets sous le matelas. On a quand même connu mieux pour sécuriser ses économies.

Les touristes pourront-ils payer avec une CB en Grèce ?

Les grandes vacances approchent, et ceux qui ont prévu d’aller se la couler douce à Mykonos ou ailleurs dans le pays se demandent ce qui va les attendre là-bas. Pour le moment, les touristes ne sont pas limités et pourront retirer ce qu’ils veulent au distributeur. Sauf qu’il faudra faire la queue comme tout le monde.

De la même façon, ceux qui pensent payer les restaurants en carte bancaire se fourrent le doigt dans l’oeil. L’écriteau « en panne » devrait être à la mode, tous les commerçants vont essayer d’avoir un peu plus de cash. Le mieux est donc de partir avec l’argent nécessaire pour ses vacances pour ne pas se retrouver en rade une fois sur place

Qu’est ce qui déclenche une panique bancaire ?

Les effets de masse ne sont jamais bons car la panique est contagieuse est une fois que la mèche est allumée, il ne se trouve nulle part un pied pour l’éteindre. Quand les grecs voient les files d’attentes devant les distributeurs, ils se disent : moi aussi, je dois y aller, sinon il ne restera plus de sous dans l’appareil.

Quand on n’a plus confiance dans le système, ce sont les réflexes de survie qui se mettent en place, car on pense avant tout à protéger sa famille, malgré les messages d’apaisement qui sont diffusés toute la journée dans les médias locaux par les autorités. Dans ce cas là, on ne peut plus réfléchir rationnellement. S’il est très facile de rompre la confiance, il est au contraire très difficile de la rétablir.

Les conséquences pour les français d’une faillite de la Grèce


Et que va-t-il se passer sous nos contrées ? Va-t-on vers une faillite des caisse de retraites ? Bon, c’est un exemple, mais difficile de savoir de quoi l’avenir sera fait. Ce qui est certain, c’est que si la Grèce sort de l’euro, les français sentiront leur portefeuille plus léger car notre pays lui a quand même prêté des milliards. On parle d’une facture de 750 euros par français. On ira pas chercher l’argent dans leur poche, mais au final, ils les paieront d’une façon ou d’une autre d’autant plus que les taux d’intérêts vont grimper à leur tour.

faillite des banques

La France pas concernée par la crise ?

On cherche à nous rassurer de tous les côtés, mais dans ce jeu de dupes, on ne peut prendre pour argent comptant ce que nous disent les politiques. Même si les banques françaises se sont désengagées des avoirs qu’elles détenaient en Grèce, même si notre économie est solide, personne n’a de boule de cristal et ne peut prévoir ce qui va se passer alors que les évènements sont totalement inédits.

Petit investissement, grande rentabilité: l’achat de parking conseillé pour les investisseurs avec un petit budget !

Investir avec un petit budget pour une forte rentabilité, c’est possible avec les places de parking. Le garage peut-être un petit investissement qui rapporte gros s’il est situé dans une zone d’agglomération tendue. Acheter à Paris pour louer nécessite un budget un peu plus élevé, mais reste un placement très rentable. En centre-ville, en agglomération ou en province, les box permettent d’investir une petite somme de départ pour un bon rendement. Et il n’est pas nécessaire de disposer de tout le capital, car il s’agit d’un investissement immobilier financé par les banques. Cerise sur le gâteau, elles ne rentrent pas dans le Code de l’habitation, mais dans le Code civil. Petit budget, bon rendement, souplesse administrative, focus sur cet investissement.

Mode d’emploi


Qezaco ?

Un parking est par définition une surface suffisamment longue et large pour y accueillir un véhicule. Il en existe pour les deux-roues et pour les voitures. Il peut s’agir d’un simple rectangle bétonné et goudronné, ou d’un box. Ce dernier présente l’avantage de la sécurité, car il ferme à clé. Il est donc plus facile à louer dans les zones d’habitation tendue, ce qui est précisément là-où le rendement est le plus fort.

Notons qu’il s’agit d’une appellation anglophone, qui correspond en fait à un garage. La place ouverte peut quand à elle être sécurisée à l’aide de plots rétractables. L’accès peut être gardé ou non. Un particulier ayant acheté un logement avec parking peut très bien le louer à un autre particulier.

Ou acheter ?

Si l’on cherche à investir une petite somme pour en louer à des particuliers, il est préférable de se fixer en dehors des centres-villes. Il existe des agences immobilières spécialisées, qui présentent l’avantage de posséder une importante base de données. Elles ont l’inconvénient de facturer des frais d’intermédiaire.

Certains sites Web sont spécialisés dans la mise en relation entre acheteurs et vendeurs, exactement comme dans le cadre d’immobilier d’habitation ou de commerce. Le principe est relativement simple : l’acheteur dépose une annonce et le vendeur y répond. Il est recommandé aux investisseurs de rester dans cette configuration, et de n’acheter que sur preuve.

Investir avec un petit budget, les secrets

Ce qu’il y a d’intéressant avec ces placements de petites tailles, et que leur prix ne dépend pas de leur rareté. Bien entendu certains propriétaires sont tentés de l’augmenter car ils savent qu’il n’y en a pas beaucoup aux alentours. Cependant l’immense disponibilité de ce genre de biens sur le marché, fait que l’acheteur trouvera toujours à s’adresser ailleurs.

Le choix de l’emplacement dépend donc avant tout du budget. Il faut savoir que les petits investissements qui rapportent gros se trouvent dans des zones tendues, où se garer est un véritable challenge. Bien entendu les centres-villes sont à considérer, mais attention au rapport entre le prix et le rendement. Pour obtenir une forte rentabilité, il vaut souvent mieux s’éloigner dans les périphéries ou partir en province.

Évitez d’acheter à côté d’ensembles immobiliers neufs. La plupart de ces constructions bénéficient de leurs propres installations. Attention également à la concurrence impromptue. Vous pourriez acheter des places de parking en un endroit, tout ça pour qu’un grand constructeur en érige un géant tout près.

Renseignez-vous sur la concurrence alentours, et surtout sur les possibilités de construire.

Acheter à Paris pour louer

L’immobilier à Paris est une valeur sûre. Les immeubles de caractère peuvent avoir un aspect spéculatif, mais leur prix augmente sur le long terme car ils sont très demandés. Cette demande est d’ailleurs assez paradoxale, car peu parmi ces immeubles incluent des emplacements pour se garer. Nombreux sont les riches investisseurs ayant acquis un appartement de caractère, sans se préoccuper de savoir s’ils pouvaient y stationner leur berline de luxe.

investissement parking

C’est la raison pour laquelle certains emplacements dans des quartiers chics peuvent représenter de bons investissements rentables. Les meilleurs acheteurs sont d’ailleurs souvent les agences immobilières, dont le client ne se lancera que s’il est sûr de pouvoir stationner à proximité. Bien entendu ce sont les plus chères, mais ce sont également celles qui prennent le plus de plus-value.

L’investisseur doit bien garder en mémoire qu’acheter un parking à Paris pour le louer n’est pas forcément un placement très rentable. Il faut avoir du nez, et prendre son temps pour trouver le bon emplacement. À ce propos, pensez aux petits emplacements pour les deux roues.

Investir une petite somme empruntée

La place de parking, le box ou le garage est un bien immobilier non-déplaçable, et de fait saisissable. Les organismes de crédit financent donc l’investissement. Cependant ils peuvent être tentés d’appliquer un taux de prêt à la consommation. Ils en ont le droit à partir du moment où le prêt ne dépasse pas 75 000 €.

Pour obtenir une forte rentabilité même en empruntant, l’investisseur doit négocier un taux immobilier, même pour quelques milliers d’euros. Ses arguments doivent porter sur la facilité de la saisie en cas de non remboursement. Si sa banque refuse, il n’aura pas de mal à faire jouer la concurrence, quitte à domicilier son compte bancaire dans un autre établissement financier.

Comment louer à des particuliers ?

Il suffit de passer des annonces. Les modèles de baux sont disponibles sur des sites spécialisés, et pour sa sécurité l’investisseur pourra proposer un contrat de location d’1 mois, tacitement renouvelable. Car à partir du moment où la place n’est pas louée avec un logement, le bail est très souple. Il peut s’agir d’un contrat de 3 mois, ou même d’1 mois.

L’investisseur a intérêt à demander un virement permanent à son locataire. Cette précaution limite les défauts de paiement, et l’assure qu’il sera payé à la bonne date.

La forte rentabilité


parking à vendre

Un placement très rentable de 6 % à 8 %

La rentabilité varie de 6 % à 8 %. Il s’agit d’un petit investissement qui rapporte gros, surtout si l’on achète un lot de places ouvertes, que l’on transforme en garage fermant à clé. Nous sommes donc loin de la rentabilité classique de l’immobilier d’habitation.

À titre d’exemple, une place achetée 20 000 € peut être louée 125 €/mois. Cela représente 1500 €/an, ce qui donne un rendement brut de 7,5 %/an. En admettant que la prime d’assurance et la taxe foncière soit de 300 €/an, on obtient ainsi un rendement net de 6 %.

Admettons maintenant que cet espace soit transformé pour accueillir 4 motos. En admettant que chaque emplacement soit loué pour 50 € par mois, le loyer perçu par l’investisseur sera alors de 2400 €/an. Toujours en tablant sur des charges annuelles de 300 €, le rendement net monte à 10,5 %.

La rentabilité est plus forte en province qu’en ville, et plus forte en banlieue qu’à Paris.

Investir une petite somme, c’est possible

Si l’on sort des grandes villes, on peut retrouver des opportunités pour 4000 €. Les places de parking et garages sont beaucoup plus chers dans la capitale, en particulier dans les 6e et 8e arrondissements. Il est quasiment impossible d’en trouver pour moins de 10 000 € à Paris, ou alors près d’ensembles immobiliers neufs dans lesquels chaque habitant a déjà un espace dédié pour sa voiture.

Par ailleurs, si l’on dispose d’un budget important ou d’une bonne capacité d’emprunt, il peut être plus intéressant d’acheter un lot en province. Étant donné qu’il s’agit d’un placement très rentable, on pourra utiliser les loyers perçus pour réinvestir une petite somme dans d’autres emplacements, et ainsi de suite. Un investisseur attentif pourrait très bien se monter un véritable patrimoine en quelques années.

L’investisseur doit se concentrer sur les petits investissements rentables, situé dans des zones où il est difficile de se garer.

Une fiscalité intéressante

Les revenus tirés de cette activité sont imposables exactement comme les loyers perçus d’appartements mis en location. Le propriétaire dispose de 2 régimes d’imposition.

Il peut choisir le micro foncier, afin de bénéficier d’un abattement de 30 %. Avec cette formule, seuls 70 % de ses revenus locatifs viendront s’ajouter à ses revenus actuels. Il s’agit du régime d’imposition le plus simple, qui ne nécessite aucun effort administratif.

L’investisseur cherchant la forte rentabilité pourra opter pour le régime d’imposition au réel simplifié. Il ne bénéficiera pas d’abattement, mais pourra déduire tout les frais d’achat des loyers versés par les particuliers. Il pourra également déduire les frais de notaire, ce qui aura sans doute pour effet de lui créer un déficit foncier.

Ce déficit foncier viendra se déduire de ses revenus imposables, à hauteur de 10 700 € par an. En clair, l’investisseur pourrait très bien diminuer ses impôts, en plus d’effectuer un placement très rentable.

Si la taxe foncière est due par l’investisseur, elle n’est pas très élevée mais doit tout de même être prise en compte pour déterminer la rentabilité potentielle. La taxe d’habitation est à la charge du locataire, à partir du moment où son bien se trouve à plus d’un kilomètre de la résidence du propriétaire bailleur.

Louer à des particuliers : la sérénité


location parking

Pas ou peu de soucis d’impayés

À partir du moment où le parking n’est pas loué avec un logement, c’est le Code civil qui chapeaute la location. L’investisseur n’est donc pas tenu de dresser un bail d’habitation, avec les mêmes contraintes que dans le cadre du logement. L’idéal est d’écrire un contrat incluant une location d’1 mois tacitement reconductible. Ainsi, le locataire est rassuré car il ne s’engage pas sur une longue durée, il peut ainsi suspendre sa location à tout moment.

Mais surtout, l’investisseur diminue fortement les impayés. Au cas où son locataire est en retard ou ne donne plus de signe de vie, il suffit aux propriétaires d’interdire l’accès. Cela sera d’autant plus facile que la porte du garage comporte une serrure. Et malheur au locataire qui aurait la mauvaise idée de la changer. Encore une fois ce n’est pas le Code de l’habitation qui s’applique, mais le Code civil.

Pas ou peu de tâches administratives

Étant donné l’application du droit civil et non pas du Code de l’habitation, la partie administrative s’en trouve grandement facilité. Avec l’application de la loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) les vendeurs immobiliers sont obligés de présenter une dizaine de documents supplémentaires à l’acheteur. Ces documents vont du contrôle technique au compte rendu de l’assemblée générale des copropriétaires des 2 dernières années !

Avec la place de parking, les transactions immobilières sont beaucoup plus simples. Le propriétaire bénéficie d’un titre de propriété foncière, l’opération s’effectue devant notaire. Lorsque les sommes en jeu sont faibles, on procède rarement à la signature d’un compromis de vente. La revente peut s’effectuer rapidement, avec la possibilité de réaliser une plus-value intéressante.

La rentabilité des business qui marchent: laverie automatique, micro-crèche, salle de sport, gîte rural, food truck…

Les business qui marchent bien ne sont pas toujours ceux auxquels on pense de prime abord. Quelle est la rentabilité :

  1. d’une laverie automatique,
  2. d’une crèche parentale
  3. d’un food truck,
  4. d’une salle de remise en forme,
  5. de chambres d’hôtes ?

La création d’entreprise est géniale, à condition de choisir les créneaux rentables. 

Ouvrir une laverie automatique : combien ça rapporte ?


Elle fait partie des commerces les plus rentables par rapport aux investissements demandés (de la même façon qu’une pizzeria), même si les français sont de plus en plus nombreux à avoir leur propre machine à laver.

Le plus important : choisir le bon emplacement

Dans ce secteur, l’étude de marché reste la clé de voûte du système. Prenez votre temps avant de vous lancer, le jeu en vaut la chandelle. Etudiez la concurrence par rapport à la demande. Pour trouver le local idéal, faites les petites annonces professionnels, mais aussi les agences qui proposent des locaux commerciaux.

IMPORTANT. Pensez-y : vous pouvez aussi vous installer en franchise. Lire mon article.

Où s’installer ?

Une affaire, pour qu’elle marche devra d’abord être bien placée. Une grande ville n’est pas nécessaire, 10 000 habitants suffisent pour réussir son implantation.

EN PARALLÈLE : trouvez un nom pour votre entreprise

Par contre, l’emplacement n’est pas négociable : c’est le centre ville ou rien. Laissez tomber les périphéries ou les quartiers pavillonnaires, à moins que ce soit prêt d’une résidence universitaire, vous allez vous user le dos pour gagner des clopinettes.

Calculer la rentabilité, oui, mais pas que

En effet, gagner de l’argent avec son entreprise est vital, mais les conditions de travail aussi sont importantes :

  • pas d’employés,
  • stock nul,
  • pas de clients mauvais payeur,
  • trésorerie immédiate,
  • pas de diplômes à passer.

Bien sûr, il y a aussi les mauvais côtés :

  • horaires d’ouvertures étendues,
  • disponibilité obligatoire (au moins par téléphone)
  • et problèmes techniques récurants (dans le pire des cas, pour celui qui n’est pas bricoleur).

Combien peut-on gagner avec une laverie ?

Vous ne deviendrez pas riche avec cette activité, à moins d’en ouvrir une dizaine, ce qui peut se faire progressivement. Donner ici un chiffre d’affaire n’est pas possible : tout va dépendre du local. Ne mégotez pas sur la surface, il faut au moins 35 m2. Installer des distributeurs automatiques de barres chocolatées, de boissons fraiches et de café va pouvoir vous permettre de compléter ce CA.

Source : Ninjentrepreneur

Trouver un prêt

Si vous avez souscrit un crédit pour monter votre boîte, il faudra prendre en compte le remboursement du prêt dans la rentabilité. Il paraît difficile de se lancer avec moins de 40 000 euros. Vous pouvez fonctionner avec des machines d’occasions pour diminuer la note, mais à vos risques et périls concernant les pannes de matériel.

Faites le tour des banques pour connaître leur taux, en ayant à l’esprit qu’il vous faudra apporter au moins la moitié de cette somme en fonds propres. Des aides pour les créateurs existent, pour se lancer et pour diminuer les charges les premières années (ACCRE) : n’hésitez pas à les solliciter.

Dans la série des autres dépenses, pensez à budgeter l’eau, l’électricité, les taxes diverses et variées, les dégradations possibles, le ménage du local si vous ne voulez pas le faire vous même.

Investir dans une micro-crèche


Saviez-vous que de nombreux couples hésitent à faire des enfants parce qu’ils n’ont pas de solution de garde ? Cette réalité structurelle des grandes villes principalement fait qu’ouvrir une crèche peut se révéler une bonne idée financière à l’heure de choisir son créneau pour se lancer dans l’entrepreunariat.

Son principal inconvénient reste les règlements qu’il faut respecter quand on travaille dans le secteur de l’enfance. Ouvrir une micro crèche, ce n’est pas comme ouvrir une boulangerie.

Les pièges à éviter : ce qu’il faut savoir

Source : macreationdentreprise.fr

Préparez vous à faire des démarches qui n’en finissent pas : mairie, conseil régional, département, la CAF… Le financement peut aussi être un frein, puisqu’une structure adaptée demande d’importants investissements, mais les organismes cités précédemment peut aussi se révéler de bons partenaires financiers.

Ouvrir une crèche parentale

C’est la solution choisie par des parents qui se regroupent pour réussir à faire garder leurs enfants dans de bonnes conditions. Souvent organisée en association, elles ne sont pas rentables, ce n’est pas leur but, il leur faut toutefois arriver à l’équilibre sous peine de disparaître, surtout s’il y a des personnes salariées qui sont embauchées pour faire tourner la structure, même avec l’aide des parents bénévoles.

Pour gagner de l’argent : le multi accueil

Voilà un modèle économique rentable dans le secteur de la petite enfance, surtout si on y réserve un nombre de places pour le personnel d’entreprises, toujours à la recherche de solutions pour leurs employés. Toutefois, il n’y a pas de place pour les petites structures.

Investir dans une salle de sport : est-ce rentable ?


Parmi les bonnes idées de business on retrouve celle de créer une salle de Cross Fit ou de fitness. La bonne idée : se tourner vers le « pas cher », d’autant plus que ce n’est pas le nombre de pratiquants qui manque, et cela va continuer à grimper avec le désir relayer par nos médecins de rester jeune, beau et en bonne santé. Mais comment monter une salle de musculation low cost ?

En effet, qu’il s’agisse d’une salle bon marché ou VIP, l’investissement sur les machines est à peu de choses près le même. Se pose donc la question de savoir comment gagner de l’argent en pratiquant des réductions draconiennes sur l’abonnement. C’est là où le chef d’entreprise intelligent entre en jeu.

Les services ajoutés qui peuvent tout changer

Car au final, l’abonné réglera la même chose, voire plus s’il utilise tous les services payants de son club lowcost : faire payer les douches, la mise à disposition de serviettes, le hammam si vous en proposez un, l’utilisation des vestiaires, la machine à café… Libre à chacun de dépenser pour un service supplémentaire ou pas, mais l’expérience montre que beaucoup d’abonnés le font.

Une franchise qui marche bien en France : la salle d’escalade


franchise escaladeGrimper sur un mur, grimper dans l’échelle sociale… L’escalade en salle a des adeptes. Sport ludique par excellence, il permet de passer un bon moment et de se défouler en même temps. Le plus grand réseau de France et d’Europe où il est possible de devenir franchisé s’appelle Altissimo. Son créneau : permettre au plus grand nombre de pratiquer, dans des conditions de sécurité optimales.

Un peu comme la laverie, on peut garder sa salle ouverte tous les jours, permettre l’accès en libre service sans toujours être sur place, à condition d’avoir des salariés compétents pour assurer l’accueil des usagers et des sportifs en herbe et en devenir, d’autant plus que pour les attirer, vous pouvez très bien décider d’offrir la première heure, technique commerciale « gratuite » qui donne souvent de bons résultats.

Ce concept fonctionne car les lieux d’escalade de cette franchise sont conviviaux, tant dans la pratique que dans les à-cotés détente et culture (organisations d’expositions).

Pour devenir franchisé

Avant de permettre à d’autre de se lancer sur des parois abruptes, il vous faudra tout de même investir, et ça représente tout de même quelque chose : presque 1 demi million d’euros, sans compter le coût du local si pas de porte il y a. Cet investissement comprend l’agencement dans sa totalité, ainsi que la communication de départ pour faire connaître votre lieu.

Une fois cet argent injecté, la rentabilité à des chances d’être à la hauteur de vos espérance, même si en matière de commerce, rien n’est gagné d’avance. Il vous faudra tout de même attendre entre 3 et 5 ans pour le retour sur investissement, ce qui est peux comparé à d’autres secteurs.

Si tout est bien en place, que la ville est bien choisie, que le local est assez grand, que vous montrer votre sens du commerce, la croissance devrait être au rendez-vous.

Ouvrir une salle de squash : rentabilité entre 6 et 7%


Voici un sport qui est populaire (mais qui pourrait l’être encore plus), surtout auprès des jeunes cadres, et qui demande moins de place que pour un terrain de tennis. Le business plan est de moindre envergure que pour l’escalade, mais peut-on en vivre décemment ?

Le problème n°1 qui va se poser va être l’emplacement, puisque pour fonctionner, la salle doit être dans des quartiers de bureaux, ou l’immobilier est souvent cher, et l’agglomération de 50000 habitants au minimum.

Car il faut quand même qu’elle est une certaine surface (avec plusieurs courts) pour inspirer la confiance et générer une certaine rentabilité, et être viable dans le temps. De plus, sauf à Paris, à Lyon, ou dans les très grandes villes, il faudra qu’elle ait un parking pour permettre aux clients de se garer facilement sans y laisser trop d’énergie avant leur séance.

Côté gain, comme pour la salle de sport, pensez au produits annexes qui pourront venir augmenter votre marge (petite restauration par exemple).

Les erreurs à ne pas commettre

La réussite reste tout de même aléatoire. Pour vous donner toutes les chances de réussir, il faudra être commerçant, pratiquer des tarifs abordables et communiquer à outrance. Vous devrez être très présent dans le tissu associatif et sportif de la commune, en organisant des évènements.

Côté investissement, murs et parquets en représentent le plus gros, ce qui ne doit quand même pas aller chercher très loin, même en penchant vers le qualitatif (conseillé).

Le gîte rural est-il toujours rentable ?


Il est différent des chambres d’hôtes, qui ne rapportent au mieux qu’un complément de revenu à leurs propriétaires, sauf à en avoir plusieurs (pas plus de 5). Celles-ci demandent quand même beaucoup de temps, car les gens réservent pour 1 ou 2 nuits. Il faut donc gérer les réservations, refaire la chambre tous les matins…

ouvrir un gîte

Le gîte est plus facile à gérer, mais plus contraignant à aménager du fait de sa surface, puisqu’il s’agit d’une maison meublée. Il n’y ait pas question de repas, et on peut le louer à la semaine. La démarche ne sera donc pas la même selon que l’on penche pour l’un ou pour l’autre.

Dans les deux cas, rapprochez vous du conseil régional, des subventions existent, il serait bête de ne pas en profiter.

Combien ça coûte ?

L’argent étant toujours le nerf de la guerre, il faut budgétiser avant de se lancer. Difficile de louer une chambre d’hôte sans y avoir dépensé au moins 20 000 euros (à moins d’être un bon bricoleur et de tout faire soi même), en réfection, travaux et mobilier. A 50 euros brut l nuit (il faudra retirer les charges), il faut en louer beaucoup pour rentrer dans ses frais.

Pour un gîte, c’est différent, puisque la location est faite à la semaine pour plusieurs centaines d’euros. Mais l’investissement sera un peu plus important, au moins 40 000.

Reste que pour l’un comme pour l’autre, on ne remplie pas à l’année, mais dans les mois touristiques. Difficile donc de conseiller cette activité pour bien gagner sa vie. Elle est plutôt a envisager comme un revenu complémentaire, en tout cas dans un premier temps. Par contre, mener de front votre carrière vous prendra de l’énergie, préparez-vous à peu dormir !

La dernière mode : le food truck


On les croise partout, dans tous les lieux branchés, ces camions qui distillent leur fumet, promesses de rapides agapes sur un coin de bitume : bonnes odeurs de crêpes, de pizzas, de burgers, de chiens chauds, de bo bun…

Mais lancer son camion de restauration n’est pas à la portée de tous, et ce n’est pas parce que votre activité sera mobile qu’il ne faut pas réaliser une sérieuse étude de marché. Il faut donc envisager la chose comme un restaurant, même s’il est monté sur 4 roues. Et attention en conduisant svp.

Votre concept doit être pensé entièrement, du produit cuisiné (carte de visite du camion), des prix pratiqués, aux emplacements. De délicieux hot dog à la Défense ont plus de chance de marcher que des frites au fin fond du Larzac.

food truck

Enfin, le succès d’un food truck, c’est le bouche à oreille, et la communication qui est faite pour montrer qu’on existe même si on n’a pas d’enseigne. Il faut investir les réseaux sociaux et faire parler de son affaire, encore et encore. Après une journée de travail, le soir à la veillée, c’est des heures en plus à consacrer à son activité, à moins d’avoir de petites mains secourables pour le faire.

Trouver les idées d’investissement qui vont rapporter le plus : c’est ce à quoi songe un entrepreneur, quand il ne sait pas encore dans quel secteur d’activité se lancer. Si vous ne savez sur quel pied danser, aller donc faire un tour du côté des Etats-Unis. Les petits business qui cartonnent aux USA aujourd’hui seront ceux de demain en Europe.

Autres idées de business qui peuvent marcher :

Les business qui fonctionnent, il y en a, à vous de choisir le bon, celui dans lequel vous allez vous épanouir tout en assurant votre avenir. Mais quel qu’il soit, il y aura du travail, beaucoup, avant d’en retirer les fruits. Attention, à vos marques, relevez vos manches, prêt, partez !

Investir dans un cheval de course: acheter en multipropriété est-il rentable ?

Bien des turfistes ont ce rêve un peu fou : devenir propriétaire d’un cheval de course. Mais le prix d’un pur-sang est élevé, et la rentabilité de l’investissement n’est pas avéré. Tout le monde n’a pas la chance de tomber sur le meilleur trotteur du monde, surtout si on n’est pas du sérail. Acheter en multipropriété représente une bonne alternative quant au risque pris. On gagne et on perd à plusieurs, sans parler du côté sympathique de se rendre ensemble au champ de course pour voir courir son protégé. Alors, serez vous l’heureux co-propriétaire du prochain Ourasi ?

Acheter des chevaux de course : est-ce rentable ?


La passion est saine, mais elle aveugle parfois celui qui s’y adonne. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’être riche pour devenir propriétaire d’un trotteur ou d’un galopeur, il y a assez de courses en France pour satisfaire tous les niveaux. Bien sûr, pour acquérir des trotteurs de légende, ou en tout cas appelés à le devenir, il faudra mettre le prix, les origines étant presque toujours déterminantes.

Tout dépend donc de votre objectif : gagner beaucoup d’argent ou juste rentrer dans vos frais histoire d’avoir de bonnes sensations sur le terrain toute l’année. Rien ne remplace l’ambiance d’une course, grisante à souhait.

Combien ça coute ?

Retour aux choses sérieuses, car quand il faut sortir le carnet de chèques, cela n’a plus rien d’un amusement. Commençons par les gains (qui sont net d’impôts, ouf), car tout n’ira pas dans votre poche. Il faudra en reverser 16% à l’entraineur et 6% au jockey.

Ensuite, il faudra veiller aux frais d’entretien, et plus l’entraineur est reconnu, plus ceux-ci sont élevés : comptez 20 000 euros par an pour un coureur moyen. Un cheval qui ne gagne pas devient donc vite un gouffre financier, mais quand on aime on ne compte pas, vrai ?

Si pour une raison ou une autre vous êtes un jour appelé à vous en séparer, et que vous avez la chance de le revendre à un bon prix, sachez que les plus-values éventuelles seront fiscalement imposables, même si des abattements sont prévus (15% par année de détention).

Le prix d’un pur-sang

La valeur d’un pur-sang arabe (ou non) va être fixé par ses origines, et par l’espoir qu’y mette les spécialistes, raison pour laquelle certains poulains valent déjà plus d’un million d’euro avant même d’avoir commencer à marcher. Mais personne n’est à l’abri d’une bonne surprise et de gagner le prix du jockey club avec un cheval venu de nul part.

Le pédigrée reste toutefois la meilleure façon de ne pas se tromper quand on achète. Si maman était une spécialiste des longues distances, il est fort à parier que le petit s’épanouira à partir de 2400 mètres. Crack ou non, si vous démarrez, l’achat d’un yearling (cheval de 2 ans) en multipropriété est conseillé.

Pourquoi vaut-il mieux acheter à plusieurs ?


France Galop, la société qui organise les courses, demande à chaque futur propriétaire d’avoir des revenus oscillant entre 30 et 75 000 euros en fonction du lieu d’entrainement envisagé pour pouvoir acquérir. Vous devez ainsi prouver que vous avez les moyens de subvenir au besoin de votre acquisition. Les achats groupés allègent donc cette obligation de revenu.

investir sur un trotteur

Devenir membre d’une écurie, c’est avoir des trotteurs en parts, ou des galopeurs qui portent vos couleurs. A plusieurs, on peut en effet diversifier les risques en achetant plusieurs chevaux. La plus grosse écurie connue est celle d’RMC, ou plus de 10 000 turfistes amateurs ont souscrit des parts valant chacune 50 euros. C’est aussi avoir les moyens financiers de s’entourer de professionnels compétents, pour l’achat et l’entrainement.

Comment acheter des parts ?

Si vous voulez démarrer votre carrière de propriétaire tout de suite, il faut contacter une écurie qui existe déjà, et voir avec elle si des parts sont à vendre. Une fois actionnaire, à vous les champs de course et les remises de trophées. Pour les cardiaques, attention aux palpitations.

Dans tous les cas soyez vigilant : le risque d’y laisser sa chemise est réel. Mais quel plaisir d’encourager son favori au bord de la piste ! Attention faites vos jeux, rien ne va plus… Envie d’autres investissements risqués ? Lire aussi :