Placement financier rentable: 3 pistes intéressantes pour 2018

La bourse qui dévisse, les livrets qui ne rapporte plus rien, l’immobilier qui chute, l’or qui se dévalorise… On ne sait plus où donner de la tête pour devenir riche. Sans allez jusque là, est-il encore possible de trouver un petit investissement rentable dans notre beau pays ? Les placements financiers intéressants se font rares, et certains pensent déjà à ouvrir une laverie automatique pour s’en sortir. Tout cela, et bien d’autres choses à suivre.

Le placement financier rentable : une ineptie ?


On ne sait plus à quel saint se vouer pour gagner un peu d’argent avec ses économies. Il reste pourtant quelques niches, fiscales ou d’entreprises qui permettent de s’en sortit un peu mieux, mais il faudra parfois se retrousser sérieusement les manches. Tout ne vient pas à qui sait attendre.

L’investissement locatif


La loi Duflot n’a pas apporté grand chose, la loi Pinel est venu la compléter pour relancer l’immobilier locatif, et faire à nouveau pousser les immeubles neufs comme des champignons. Les professionnels du secteur attendaient cela avec impatience.

Avec Duflot, il fallait acheter dans le neuf, dans certaines zones, et louer son logement à tarif « préférentiel » pendant 9 ans pour obtenir un petit cadeau fiscal. Mais la réduction d’impôts n’allait pas chercher très loin. Avec Pinel, les choses se sont un peu assouplies, et elles avaient bien besoin de l’être, notamment avec cette possibilité de louer à ses ascendants et à ses descendants. On espère juste que le dispositif va continuer. Rien n’est certain.

Les nouveautés

D’abord, la durée de location est modulable, et c’est elle qui va déclancher le montant de la réduction d’impôt. On peut ainsi osciller entre 6 et 12 ans, et bénéficier d’une ristourne entre 12 et 21%. Ensuite, les conditions sont moins drastiques sur les locataires, puisqu’on peut aussi choisir de louer l’appartement à ses enfants ou à ses parents. Il est donc possible de faire d’une pierre deux coups, bien qu’il faille, par la suite, louer obligatoirement son bien.

On ne gagne pas plus qu’avec la loi précédente, mais l’investisseur a à juste titre moins l’impression d’être pieds et poings liés. Cette liberté apparente peut gommer le fait que la rentabilité n’a pas augmenté entre les deux lois. Reste que pour investir dans la pierre, il faudra sûrement de nouveaux ajustements. Gageons qu’ils ne sauraient tarder.

Un bon point tout de même : le redécoupage des zones inclut maintenant des grandes villes comme Lille et Lyon dans le dispositif. A la fin des 9 ans (ou des 12) ces ont donc de belles possibilités d’augmentation de loyer en perspective. Autre nouveauté importante : le dispositif Pinel s’applique maintenant aussi aux parts de SCPI.

Le cas de l’Outre-mer

Par habitude, les avantages sont souvent plus importants. Nous sommes ici dans une fourchette allant entre 23 et 32%.

Investir loin de la métropole (mais toujours en France) a ses avantages. Pour attirer les capitaux qui permettent aux départements et aux territoires d’Outre-mer de se développer, des aménagements spéciaux sont prévus, notamment pour défiscaliser. C’est le cas de la loi Pinel Outremer, très avantageuse pour avoir des réductions d’impôts.

Pour en bénéficier, concrètement, il faut acheter un logement neuf (cela ne fonctionne pas dans l’ancien) et le louer, en Martinique ou en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, à Mayotte, Saint-Martin, Saint-Pierre- et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie, à Saint-Barthélemy, ou en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna.

Tous les Dom-Tom sont donc concernés par cette réduction d’impôt exceptionnel, de 23 à 32% selon la durée de la location aux conditions fixées (de 6 à 12 ans). Attention : le bien en question ne doit pas dépasser 300000 euros. C’est déjà une belle somme, mais pour en villa au bord de la mer à Tahiti, il faudra repasser. Lors de votre achat, vérifié que celui-ci et aux normes BBC ou RT.

Les spécificités de la loi Pinel pour l’outre-mer

Que l’opération immobilière se fasse à la Réunion, en Guadeloupe ou en Guyane, les zones concernées par le dispositif sont celles classées en B1. Une fois l’appartement acheté (ou la maison) il faut le louer dans la première année suivant sa livraison au plafond de loyer au m2. Celui-ci n’est pas le même selon le DOM ou le TOM concerné. Ainsi, le prix a appliquer en Nouvelle-Calédonie sera différent de celui demandé en Guyane.

Mais tout le monde ne peut pas acheter en loi Pinel. La loi fixe un plafond de revenu à ne pas dépasser.

Les meilleurs placements bancaires


Le livret A ? Bof. Les sicav monétaires ? Bof. Heureusement, l’inflation est à la peine, ce qui fait que la perte du pouvoir d’achat se stabilise. Ainsi, livrets A et LDD, même à 1% sont toujours au dessus. La baisse de ces livrets réglementés est donc toute relative, mais on ne peut pas nier le volet psychologique.

Un tel taux d’intérêt donne l’impression aux français qu’ils se font avoir, en tout cas, il leur donne la volonté d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Rappelons, à toutes fins utiles, que ce sont des placements sans impôts ni cotisations sociales.

Les banques se rebiffent

Inquiètes de voir la manne de l’épargne des français leur échapper, les banques font tout pour retenir leurs clients. Les jeunes d’abord, sont les mieux lotis, avec le livret qui leur est consacré : jusqu’à 2,25% dans certains établissements. Reste que le plafond ne leur permettra pas de faire le tour du monde, ni même de passer leur permis de conduire : 1600 euros.

placement bancaire

Pour les autres, les majeurs, il y a le super livret, dont chaque banque est libre de fixer son taux d’intérêt et son plafond. Celui-ci est presque toujours plus intéressant que le livret A, même si les intérêts sont soumis à la pression fiscale. Mais les promotions pleuvent, surtout chez les banques en ligne, avec des taux boostés à l’ouverture, allant parfois jusqu’à 5% pendant 3 mois. Reste qu’une fois la période de promotion passée, on peut à juste titre se demander s’il faut changer de crémerie.

L’assurance-vie

Elle a toujours la confiance des français, et on comprend vite pourquoi, surtout que le gouvernement n’a toujours pas touché à ses avantages. Les contrats qui sont sur des fonds en euros sécurisent la capital, tout en atteignant des taux de rendement plus que corrects à la vue de la conjoncture. 3% brut, ce n’est déjà pas si mal.

Par contre, pour bénéficier pleinement de tous ces avantages, l’épargne est bloquée quelques années, au moins 4 ans, même si vos économies sont quand même accessibles à tout moment sans avoir à donner de justifications.

Les petits investissements qui rapportent


Envie d’ouvrir un petit business ? Les idées ne manquent pas si vous voulez vous lancer dans le grand bain de l’entrepreneuriat. Il faut trouver le bon secteur et avoir de l’énergie à donner à son projet : laverie, camion à hamburger, salle de sport, petit hôtel de charme…

A vous de trouver ce qui vous correspond le mieux. Si vous êtes en manque d’idée, il y a toujours la possibilité de faire sa valise et de partir sous d’autres latitudes pour voir de visu ce qui fonctionne ailleurs, afin d’appliquer les mêmes recettes en France.

placements qui rapportent

Ce qu’il faut avant tout, avant de vous lancer, c’est calculer la rentabilité de votre projet, et voir si cela vous suffira pour vivre. Les conditions de travail doivent aussi être prises en compte. Il faut lister les points forts et les points faibles, et faire une sérieuse étude de concurrence.

Bien choisir aussi sa zone d’implantation, sauf à avoir un commerce itinérant. L’emplacement est primordial. Attention aux crédits : à moins d’avoir des fonds propres importants, il faudra en souscrire un, et le remboursez, que votre affaire fonctionne ou non.

Les places de parking

Acheter des places de parking est à la mode. D’abord parce que l’investissement est faible comparé à un appartement, ensuite parce que la rentabilité peut s’avérer fructueuse. Reste qu’il ne faut pas placer ses billes n’importe où, et que payer pas cher une place dans une zone désertique ne sert rien. Il n’y a que les zones tendues des centres-villes qui valent le coup, mais là, il faudra y mettre le prix.

Sachez aussi qu’il faudra vous en occupez, car les locataires ne restent en principe pas aussi longtemps que dans un appartement. Par contre, au niveau de l’entretien, pas grand chose à faire.

Les bitcoins

Aller, pour finir, un petit investissement très spéculatif. La monnaie virtuelle n’a pas fini de faire parler d’elle. Acheter des bitcoins peut vous rendre riche ou très pauvre. Si ils sont acceptés dans de plus en plus d’endroits, les hackers agissent aussi de façon de plus en plus agressives, et certaines plateformes ont été pillées.

De là à vous faire arnaquer, il n’y a qu’un pas, donc méfiance. En toute sincérité, pour gagner de l’argent avec les bitcoins, il fallait en acheter au tout début, quand ils ne valaient que quelques centimes. C’est maintenant un placement beaucoup trop spéculatif et trop risqué.

Les bitcoins : quand la Chine s’éveillera

On peut gagner beaucoup d’argent très vite avec les bitcoins. Mais aussi en perdre, bien évidement. Il y avait un moment que la monnaie électronique n’avait pas fait parler d’elle. Le fait qu’elle soit à nouveau sous les feux de l’actualité, on le doit aux chinois. Car chez eux, la demande explose.

Les déçus de la bourse chinoise se mettent à spéculer sur le bitcoin, et comme toujours avec la Chine, cela prend de grosses proportions, l’effet « suiveur » jouant à plein tube. Alors merci qui ? Merci les Chinois, mais pas que. L’or a également sa part de responsabilité. Car il n’a pas eu le même impact en tant que valeur refuge en temps de crise que dans les années précédentes.

Les montagnes russes

Le principal danger qui guette le bitcoin reste sa volatilité. En une journée, il peut prendre 20% ou en perdre 30. Plus dure sera la chute. Mais en cas d’envolée, c’est le jackpot. Cela peut donc être violent pour qui ne s’y est pas préparé. Et bien malin celui qui pourra deviner le cours d’un jour à l’autre.

La solution pour en faire un placement plus sur : que beaucoup plus de personnes l’utilise pour payer, et que donc, plus de commerçants l’accepte. Pour l’instant, 1 million de personnes en possèdent : c’est un bon début. Malheureusement, c’est plus pour spéculer que pour les dépenser.

Voilà. Quelques pistes pour les courageux qui voudront se lancer. Reste que tous les investissements sont suspendus au sort de l’euro, de la Grèce et d’autres crises. Bref, mettez vos imperméables, il risque encore de pleuvoir sur votre argent cette année. Et pour qui voudrait faire un don, pensez au financement participatif.

Saisies immobilières en Espagne et au Portugal: maisons ou appartements à vendre pour pas cher!

Quand on veut acheter à l’étranger une résidence secondaire, pour la louer ou l’habiter, on pense tout de suite à l’Espagne et au Portugal. Les deux pays ont été fortement impactés par la crise de l’immobilier, ce qui a fait que les bonnes affaires s’y sont multipliées. Certains français ont alors su saisir le bon filon : l’adjudication judiciaire à la suite d’une saisie bancaire. C’est ce qui arrive à un propriétaire qui ne peut plus rembourser son crédit. Et les saisies immobilières en Espagne ou ailleurs au sud de l’Europe se multiplient, la faute à l’économie qui ne reprend pas. Une vente aux enchères immobilière, c’est l’assurance de faire de grosses économies.

En Espagne : maisons saisies à vendre


La crise continue et les expulsions aussi. Et si le chômage n’atteint plus des records, des millions d’espagnols sont toujours sans emploie. Pour ceux qui ont un crédit en cours, c’est encore plus compliqué, car quand on est en flux tendu, la moindre secousse et c’est l’impossibilité de payer sa traite de crédit.

Au bout du tunnel, c’est l’expulsion. Et les banques espagnoles, quand on leur doit de l’argent, ne font pas dans la dentelle, se remboursant avec les appartements saisis. Beaucoup n’ont plus de quoi se payer un logement. Quand on a pas de famille pour être hébergé, c’est la porte ouverte vers la précarité. Et si nous ne souhaitons à personne de devenir SDF, pour ceux qui ont encore de l’argent de côté, c’est l’occasion d’acheter à bon prix et de faire des profits.

Les saisies bancaires


Il y a celles sur les salaires pour les petits impayés, et d’autres, plus importantes, sur les biens immobiliers pour rembourser les prêts en cours. Ainsi, les banques ont saisie plus de 50 000 logements en 1 année. C’est plus de 11% par rapport à l’exercice précédent. L’éclatement de la bulle n’a pas fini de laisser des traces dans la péninsule.

Et cela est valable pour tous les biens, de la villa de luxe au bord de la plage au studio en centre ville : résidences principales et secondaires sont touchées. Les expulsions, elles, prennent du temps, car souvent, il faut aller en justice pour cela, même si la personne est surendettée du fait d’un crédit hypothécaire.

Des prix cassés

Comment acheter une maison ou un appartement en Espagne pour pas cher ? On peut acheter des maisons à prix dérisoire aux banques espagnoles, en s’entourent de conseils d’hommes de lois : avocat ou notaire francophone. Raison pour laquelle beaucoup d’acheteurs étrangers tentent d’en profiter, c’est toujours moins cher qu’une villa sur la côte d’Azur.

Les banques, elles, revendent ce qu’elles ont confisqué, pour limiter leurs pertes. Le prix du marché étant fait par les offres et les demandes, si ces dernières sont inférieures, la valeur des biens baisse.

Au Portugal


Le même phénomène, à un niveau moindre, se produit chez son voisin portugais. Beaucoup de personnes ayant acheté avec un crédit hypothécaire sont obligées de vendre. C’est le moment de saisir les opportunités qui se présentent pour qui en a les moyens. 

Par contre, soyez vigilant : n’achetez pas n’importe quoi. Le bien doit être bien situé et facile à revendre. Laissez tomber les banlieues ou les zones en pleine campagne. Si vous voulez acheter dans du neuf, méfiez vous : faute d’argent, les programmes immobiliers sont souvent abandonnés avant terme par les promoteurs. Déplacez vous et vérifiez que tout a été achevé dans les règles.

Pour un achat d’appartement, s’il y a beaucoup de vides dans la résidence, il faut voir ou en sont les charges de copropriété et si tout le monde les règle. En cas d’insolvabilité de vos voisins, c’est à vous qu’incombera de régler les charges.

En définitive, méfiance donc avec le « pas cher », même si il y a de bonnes opportunités à saisir. Pour ceux qui n’ont pas de problèmes pour finir les mois, il y a aussi la possibilité d’acheter une île

Bitcoin: quel avenir pour la crypto-monnaie la plus utilisée au monde (effondrement du cours, faille de sécurité…)?

Au moment où les autorités financières mondiales avertissaient le public sur les dangers du bitcoin, voilà que la principale plate-forme d’échanges MtGox fait faillite. Les médias parlent même d’une faille de sécurité permettant à des hackers de pirater des porte-monnaies électroniques. L’avenir ce cette monnaie virtuelle est-il pour autant en danger ? Alors que les banques centrales crient à l’arnaque, de grandes surfaces comme Monoprix annoncent leur intention de l’accepter pour leurs paiements en ligne. Le doute s’installe donc chez les internautes : faut-il investir sur le bitcoin en 2017 ? Voici des éléments de réponse.

Héros ou arnaque ?


Pas de banques centrales, et alors ?

L’un de ses avantages, nous dit-on, est qu’il n’y en a pas. Juste un programme informatique conçu par ses créateurs pour relâcher un certain nombre d’unités au fur et à mesure des années. Son ou ses créateurs d’ailleurs, parce qu’en définitive personne ne les connaît. Le seul nom rendu public est celui de Satoshi Nakamoto qui se trouve être le nom de plusieurs milliers de personnes dans le monde. L’objectif est d’atteindre 21 millions de bitcoins sur le marché en 2140. En janvier 2013, l’algorithme a apparemment évolué de manière à n’autoriser que la fabrication de 25 bitcoin toutes les 10 minutes.

La fabrication est assurée par des membres du réseau, que l’on appelle des mineurs. Un mineur est un mathématicien capable de déchiffrer l’équation posée par les créateurs, et d’ouvrir ainsi la corne d’abondance.

Les arguments

« Pas de banque centrale » avancent les supporters du système. Pas de capitalisme à outrance ni de financiers s’appropriant la monnaie. Et c’est bien là le problème justement, car le rôle d’une banque centrale est de réguler le coût d’une monnaie en contrôlant sa production. Car à la vérité, c’est bien son absence qui ne permet pas d’affirmer que les bitcoins sont effectivement produits en telle ou telle quantité.

Et c’est bien pour ça que cette monnaie virtuelle s’apparente plus à une arnaque qu’à une révolution hippie des temps modernes. Le bitcoin est-il une bulle spéculative ?

Un nombre limité, ah vraiment ?

En mai 2014, il y aurait environ 12 750 000 d’unité en circulation. Ce que personne ne peut affirmer, car étant donné qu’il n’y a pas de banque centrale il est impossible d’officialiser le comptage.

La Banque de France prévient d’ailleurs que le caractère « hautement spéculatif » présente un « risque financier certain ». À la vérité, on ne sait pas combien sont en ce moment en circulation, et combien seront minés demain pour venir s’ajouter au marché. Pourtant, de plus en plus de commerces sont attirés par la monnaie virtuelle. Il semble qu’il s’agisse plus d’un phénomène de mode que d’un véritable engouement chez les stars du paiement en ligne.

Que fait-on avec ?

Début avril 2004, le directeur e-commerce de Monoprix, Patrick Oualid, annonce qu’il va les accepter « d’ici la fin de l’année ». On ne parle pour l’instant que de régler des achats sur le site Internet, et d’une probable acceptation future dans les magasins physiques.

Il semble que Patrick Oualid soit le seul à le voir entrer dans les mœurs d’ici 3 à 5 ans. Les autres grands acteurs du commerce en ligne ne s’y précipitent pas, les listes des marchands l’acceptant ne renferment que d’illustres inconnus.

Si ces boutiques en ligne annoncent qu’il est possible d’acheter des pièces de vélo ou des cosmétiques naturels, rares sont celles qui affichent toutes les mentions légales. Pas d’adresse de siège social, pas de nom de responsable, et la plupart du temps les produits en vente sont quasiment inconnus du grand public.

Et on comprend que les marchands soient réticents à l’idée de l’accepter, à cause du clair danger de chute du cours.

Les dangers


danger bitcoin

Une volatilité imprévisible

Du fait de l’absence de banque centrale pour réguler la monnaie, le bitcoin est hyper volatile. Le 15 mai 2014 vers 16 heures, il valait environ 329 €. Le 7 mai, il se situait environ à 300 €. Aux environs du 24 avril, il avoisinait les 363 € pour retomber en dessous de 320 € vers le 2 mai.

Mais il y a mieux. Au milieu du mois de décembre 2013, lil atteignait 800 €, pour progressivement descendre jusqu’à un peu plus de 300 € à la fin du mois de mai. L’inverse se passe de commentaires : alors que le bitcoin était coté à moins de 150 € en novembre 2013, il percute à 800 € à la mi décembre 2013.

Les dangers sont clairs, un acheteur peut dépenser le prix d’une semaine de vacances au ski en un jour, et se retrouver le lendemain avec une monnaie virtuelle ne valant même pas le prix d’une paire de moufles.

Des failles de sécurité dans le système

L’algorithme utilisé pour les fabriquer est donc censé avoir été mis au point par des petits génies de l’informatique. Mais on trouve toujours plus intelligent que soit, c’est ce qui est arrivé à de nombreux informaticiens pensant détenir une mine d’or bien en sécurité dans leur ordinateur.

Des hackers encore plus intelligent s’infiltrent dans les ordinateurs, et volent la clé cryptographique permettant d’ouvrir le porte-monnaie virtuel. Loin de garder ce qu’il contient car ils ont compris les dangers et proposent aux propriétaires de leur rendre leur clé contre espèces sonnantes et trébuchantes, en euros ou en dollars.

Ces mésaventures rappellent qu’il est important de les stocker dans un lieu sécurisé. Le site input.io en a fait les frais. En juillet 2013, des pirates s’introduisent sur la plate-forme d’échange et repartent avec un magot équivalent à 1,2 millions de dollars. L’histoire ne dit pas ce qu’ils en ont fait et s’ils ont réussi à les échanger contre des marchandises ou de l’argent frais.

Aucune forme de protection

L’autorité bancaire européenne mettait déjà en garde contre les risques du bitcoin à la fin 2013. Car aucune compensation n’est prévue en cas de piratage des porte-monnaie numériques. Aucune police financière n’interviendra s’ils se sont volatilisés au cours d’une transaction en ligne.

Lorsque les pirates informatiques ont lessivé la plate-forme input.io, ils se sont retrouvés avec toute une caisse de bitcoins non-immatriculés. S’ils les ont dépensés le lendemain, ils n’ont pas eu à certifier de la provenance car ce genre de dispositif sécuritaire n’existe pas.

Quand les plates-formes d’échanges font faillite

MtGox était la plate-forme d’échanges la plus célèbre et la plus utilisée. La société était enregistrée au Japon, et proposait donc aux internautes du monde entier de posséder un portefeuille virtuel. Pour une raison très obscure, la plate-forme MtGox cesse subitement son activité en février 2014 pour cause de faillite.

Aucune faille de sécurité n’est annoncée, d’ailleurs très peu d’informations filtrent. MtGox se garde bien de communiquer à outrance, et fini par annoncer à la mi-avril qu’elle demande sa liquidation auprès du tribunal de Tokyo.

Si MtGox avait demandé un plan de sauvetage, elle aurait peut-être plus se remettre sur les rails. Cependant pour qu’il soit accepté, il faudrait consulter les quelque 127 000 créanciers disséminés de par le monde, et qui souhaitent le plus souvent rester dans l’ombre.

Et oui, aucun des 127 000 clients de la plate-forme MtGox n’ira demander de comptes au tribunal de Tokyo pour récupérer leur dû. À ce jour, on ne sait toujours pas quelles sont les raisons de la faillite, et cela pèse certainement sur l’avenir du bitcoin.

Faut-il en acheter en 2017 ?


investir bitcoin

Son avenir

Il est difficile de le prédire. Il n’est pas forcément radieux, si l’on en croit la réaction des autorités financières internationales. Au début de l’année 2014, la banque centrale de Chine demande à ses établissements bancaires de fermer les comptes de 15 des plus grandes plates-formes d’échange en ligne.

Cette annonce provoqua par ailleurs une chute des cours, car beaucoup de banques chinoises commençaient à proposer des services payables avec la monnaie virtuelle.

Acheter le plus bas possible

Si l’on peut toujours tenter l’aventure, on doit bien garder à l’esprit qu’il s’agit d’une monnaie extrêmement spéculative. Nul n’est jamais à l’abri de la chute du cours , car celui-ci dépend de facteurs que pratiquement personne ne connaît.

Il est donc nécessaire de consulter la courbe d’évolution, et d’acheter au moment où il est le plus bas possible.

À cela, s’ajoute l’importance de ne pas attendre que le cours soit au plus haut pour vendre. Le possesseur doit tout d’abord se demander ce qu’il va bien pouvoir faire avec sa monnaie virtuelle.

Il ne peut pas les placer dans une banque, et malgré ce qui se dit sur Internet, il est très difficile d’échanger du bitcoin contre des euros ou des dollars. Ou tout du moins, certainement pas pour son cours officiel.

Il y a toujours peut-être des affaires en vue, mais cela ne doit représenter qu’un jeu engageant très peu de capitaux, un peu comme si on pariait sur des résultats sportifs.

Investissement LMNP: le guide du loueur meublé non professionnel (résidence sénior, EHPAD, étudiant, tourisme…)

L’investissement en LMNP présente une rentabilité de l’ordre de 4 % à 6 % brut. Le statut de Loueur Meublé Non Professionnel est assujetti à un régime fiscal particulièrement intéressant. Les programmes immobiliers LMNP sont aussi bien des résidences de tourisme dont on pourra profiter le temps des vacances, que des résidences étudiantes. Y investir permet de louer des appartements meublés à un gestionnaire spécialisé, qui reverse un loyer mensuel à l’investisseur. Voici comment cela fonctionne.

Les avantages

Louer des appartements meublés à un gestionnaire

Il est possible de le faire par soi-même, ou d’en confier la gestion à un exploitant professionnel. Cette deuxième solution est la plus intéressante, car non-seulement elle détache l’investisseur de tout travail de gestion, mais en plus elle élimine le risque de loyers impayés.

Lorsqu’un particulier achète au sein d’une résidence de services, il a la possibilité de signer un bail avec un exploitant qui lui verse un loyer fixe mensuel, indépendamment du taux d’occupation et indépendamment des problèmes d’impayés.

Le statut

Bien lien des subprimes et de la bulle immobilière, il est fiscalement très avantageux. En premier lieu, il laisse à l’investisseur la possibilité de choisir entre le régime du micro BIC et celui du réel simplifié. S’il choisit le micro BIC, il bénéficie d’un abattement de 50 % sur les loyers perçus. Il ne sera donc imposé que sur la moitié de ses revenus locatifs.

S’il choisit le régime du réel simplifié, il aura la possibilité d’obtenir un déficit foncier en déduisant tous les frais relatifs à l’achat et à l’exploitation de son logement meublé. La première année, il pourra donc déduire les frais de notaire et se trouvera dans une situation comptable où il a dépensé plus qui n’a encaissé de loyer. Le résultat sera un déficit foncier qui viendra diminuer sa base de revenus pour un montant maximum de 10 700 € par mois.

Comment effectuer un investissement en LMNP

Il est nécessaire d’acheter un logement meublé, inclus dans une résidence de services qui doit proposer au moins l’une des 4 prestations suivantes : accueil, petit déjeuner, blanchisserie, entretien. Dans la pratique, la plupart des résidences de service incluent ces 4 services.

Il convient ensuite de s’assurer que le logement soit suffisamment meublé. Il doit contenir de quoi dormir, de quoi ranger ses affaires, de quoi faire sa toilette, et de quoi se préparer des repas sous la forme minimum d’une kitchenette.

Une fois propriétaire, l’investisseur n’a plus qu’à envoyer le formulaire POI de « déclaration d’activité non-salariée » à son centre des impôts. Par la suite, il effectuera sa déclaration de revenus locatifs sur le formulaire 2042 C. S’il choisit le régime du réel simplifié, il devra également remplir le formulaire 2031.

La récupération de la TVA

L’un des grands avantages est que l’on peut la récupérer. Si dans le cadre d’une location vide le promoteur vend TTC, il reverse 20 % au Trésor Public. Dès lors que le particulier investisseur est en LMNP, il a le droit de la récupérer lui-même.

En même temps que sa déclaration d’activité de salarié pour obtenir le statut de LMNP, l’investisseur demande une immatriculation TVA à son centre des impôts. Une fois qu’il l’a reçu, il lui suffira de remplir le formulaire numéro 3519, dit « de remboursement de taxes sur la valeur ajoutée ».

Il recevra alors un chèque du Trésor Public dans les 6 mois, qui correspondra environ à 16 % du prix du bien immobilier. En échange, l’investisseur devra attendre 20 ans avant une revente. Cependant, s’il décide de revendre avant 20 ans, il ne devra rembourser au Trésor Public que le prorata des années de non-détention.

Diminuer ses impôts avec la loi Censi-Bouvard

Les avantages fiscaux ne s’arrêtent pas là. La loi Censi-Bouvard octroie aux acheteurs une remise d’impôt équivalente à 11 % du prix immobilier hors taxes, répartie sur neuf ans. Le plafond de défiscalisation s’applique sur un montant de 300 000 €, ce qui permet d’obtenir une remise d’impôt maximum de 3666 € par an, pendant 9 ans.

3 conditions sont indissociables de cette loi 2015. Premièrement l’investisseur doit confier la gestion du logement à un professionnel pendant 9 ans, date avant laquelle il ne pourra y avoir de revente. Il ne peut donc pas louer d’appartement meublé par lui-même. Ensuite, le logement doit être inclus dans une résidence de services. Enfin, il doit être neuf.

Les programmes immobiliers


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Établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)

En 2060, il devrait y avoir entre 1,80 millions et 2,65 millions de personnes âgées dépendantes en France. Ce sont les estimations de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES). Être dépendant signifie avoir besoin de l’assistance d’une tierce personne pour effectuer au moins un des actes du quotidien : se nourrir, faire sa toilette, se déplacer.

Les EHPAD sont précisément faits pour accueillir les personnes âgées dépendantes. Il n’y en a pas assez aujourd’hui, il n’y en aura pas non-plus assez dans quelques années. Ils représentent une bonne opportunité d’investissement.

Résidence de tourisme

La résidence de tourisme est l’investissement locatif meublé par excellence. De plus en plus de familles louent des appartements meublés le temps de vacances d’été ou d’hiver. Elles se trouvent donc à la mer et à la montagne, mais également à la campagne. Du studio à la villa familiale, on en trouve pour tous les budgets.

Les programmes immobiliers incluent également la possibilité d’utiliser le logement meublé pendant un certain nombre de jours dans l’année. Une bonne solution pour combiner investissement locatif meublé et vacances.

Résidence étudiante

Les parents ont toujours un peu plus de mal chaque année pour trouver un logement économique pour leurs enfants étudiants. C’est là-où il est intéressant d’acheter en LMNP : dans une résidence étudiante. Il s’agit de petits studios équipés du minimum d’ameublement. Là-encore l’exploitation du logement est confiée à un professionnel, l’investisseur n’a donc pas à se soucier des périodes sans rendement durant les vacances.

Les programmes de résidence étudiante ne se situent pas sur des campus, mais à proximité des transports et des services. Les étudiants préfèrent habiter près des bars et des restaurants que près de leur école.

Résidence d’affaires

La résidence d’affaires est similaire à l’étudiante, à la différence qu’elle s’adresse aux déplacements professionnels. Moins chères que les hôtels, ce sont des chambres meublées situées dans des résidences de services incluant des salles de conférence et des accès Internet. La demande est forte, car elles permettent aux entreprises de faire des économies.

Résidence senior

C’est un investissement locatif souvent associé à l’EHPAD. Pourtant dans ce type de résidence, les personnes âgées n’ont pas besoin d’assistance et souhaitent simplement vivre au milieu d’autres personnes âgées. Leur motivation est de trouver une vie sociale. 

Les pièges à éviter


pièges lmnp

Attention à la dépendance vis-à-vis du gestionnaire

L’essence même de l’investissement en LMNP est de confier la gestion du logement meublé à un professionnel. Mais ce qui est attractif pourrait fort bien devenir problématique. Car il existe des programmes immobiliers au sein desquels les parties communes appartiennent aux gestionnaires. Il est donc impossible de le détacher de celui-ci en cas de litige.

D’autant plus que le bon déroulement dépend de l’aptitude du gestionnaire à verser un loyer à l’investisseur. Certains ont déjà imposé une baisse de loyer sous prétexte de mauvais résultats. Bien choisir parmi les programmes immobiliers, c’est également bien choisir son gestionnaire.

Se décharger de la responsabilité des rénovations

Il est conseillé aux particuliers de s’assurer qu’ils ne soient pas financièrement responsables des rénovations. Car l’investisseur est propriétaire d’un logement en particulier. Lorsqu’au bout d’un certain nombre d’années des rénovations sont nécessaires, il pourrait être obligé de les financer. Pire même, le contrat pourrait préciser que l’exploitant les impose, sans que l’investisseur puisse rechercher un devis moins cher.

Il est donc nécessaire de choisir son investissement de manière à ce que le gestionnaire doive seul assumer la responsabilité financière de la rénovation des logements. Bien entendu cela signifie qu’il est plus lourd au départ, mais cette précaution évite les mauvaises surprises par la suite. Cette disposition sera également utile lors de la revente, car l’acheteur saura qu’il ne risque pas d’avoir à financer des rénovations.

Les meilleurs sites de prêts et dons d’argent entre particuliers en France progressent !

Le financement participatif est clairement en train de devenir une réalité en France. Alors que le prêt aux particuliers et aux entreprises par d’autres particuliers est déjà monnaie courante aux États-Unis, en France l’activité n’est apparue que récemment. En revanche le secteur a fortement rattrapé son retard en 2016, pour enregistrer une récolte de fonds 2 fois supérieure à celle de l’année passée. Toutes les tranches d’âge y participent, de 18 ans à plus de 65 ans. Entre le don avec ou sans récompense, le prêt avec ou sans rémunération et la prise de participation en capital, le crowdfunding a généré 152 000 000 d’euros en 1 an. 2017 ira t-elle sur la même lancée ?

Les dons sans récompense et les prêts ont toutes les chances de succès


Depuis l’apparition des plates-formes de financement participatif en France, 64 500 projets ont été mis en ligne. L’année dernière en a vu 20 380, ce qui représente 30 % de tout le volume depuis presque une décennie.

Le baromètre du crowdfunding  en 2015 enregistre 4 types de projets : demande d’investissement en capital, demande de micro-prêt personnel, demande de don sans récompense et de dons avec récompense. Et de ce côté une surprise attend le lecteur, qui apprend ainsi que les projets de demandes de dons avec récompense n’ont que 57 % de chances d’aboutir. C’est toujours mieux que les demandes d’investissement en capital, et leurs 54 % de taux de réussite. Ce qui marche sur les plates-formes de financement participatif, c’est surtout les demandes de prêts affectés et de dons sans récompense, qui enregistrent chacune 99 % de réussite.

Une nouvelle source de financement pour les commerces et services

Les 7 plates-formes de prêts rémunérés observés par le baromètre du crowdfunding, sont utilisées à 78 % pour financer des commerces et services. Il est demandé aux porteurs de projets de décrire leur activité, et la nature de leur investissement.

Nous sommes donc dans le cadre d’un prêt dit « affecté », qui ne correspond donc pas à un prêt de trésorerie ou pour les personnes en difficulté qui recherchent un don. Le prêteur sait à quoi les fonds vont être utilisés, et les gérants de la plate-forme doivent vérifier que le capital ainsi levé est effectivement utilisé pour ce qui a été annoncé.

Le financement participatif représente donc une nouvelle solution pour l’entreprenariat

Las des conditions toujours plus restrictives des banques, les commerçants, auto entrepreneurs et directeurs de start-up se tournent maintenant vers le prêt d’argent entre particuliers pour les accompagner dans leur activité. En 2014, ils ont représenté 43 % des projets de financement des plates-formes en capital.

Derrière eux viennent les projets sur la santé et l’environnement, qui ne sont que 5 % à utiliser les solutions de prêt non affectés. Les entreprises de technologies font par essence appel à l’investissement en capital, elles ont représenté 25 % des projets des plates-formes spécialisées.

L’immobilier participatif fait son apparition, 6 % des projets des plates-formes de crowdfunding en apport de capital ont concerné l’investissement dans la pierre.

La culture, principal acteur des plates-formes de dons


Les sites de dons entre particuliers représentent une part importante du financement participatif, avec 38,2 millions d’euros de fonds collectés en 2016. Même si les projets de dons avec récompenses ont moins de chance d’aboutir, ils représentent toujours le volume le plus important avec 33,5 millions d’euros, contre 4,7 millions d’euros pour le don sans contrepartie.

Le montant moyen du don sans contrepartie se monte à 62 €, contre 58 € pour les dons avec récompense. Les projets culturels représentent 73 % des demandes déposées avec récompense, et 30 % sans récompense. Dans cette dernière catégorie les projets relatifs à la santé et l’environnement comptent également pour 30 % du volume, mais ce sont les actions solidaires qui tiennent le haut du pavé, avec 40 % des projets déposés.

don solidaire

Ces types de financements concernent notamment les crédits solidaires, la plate-forme de prêt entre particuliers Prêt d’Union n’étant pas membre de l’association. Dans le domaine du financement pur, les projets proposant un prêt d’argent rémunéré ont pu récolter en moyenne 65 448 €. Le montant moyen collecté pour les emprunts non rémunérés se monte à 1326 €.

Des participants de tous les âges, de tout budget

don gratuitLe budget moyen varie grandement en fonction de la nature du projet. Sans surprise les prêts rémunérés sont les moins importants avec 87 € par donateur en moyenne, tandis que l’investisseur moyen prête 561 € contre rémunération. Dès lors que l’on se dirige vers l’investissement dans le capital d’une société, la bourse grimpe à 4470 € de moyenne.

Les investisseurs en capital sont majoritairement âgés de 35 à 49 ans (46 %), puis viennent la tranche d’âge des 50 – 64 ans (31 %). Les 35 – 49 ans sont d’ailleurs les plus actifs sur les plates-formes de financement participatif. 41 % des acteurs de cette tranche d’âge choisissent de prêter, et 34,5 % accordent des dons.

On retrouve également les prêteurs dans toutes les tranches d’âge, particulièrement les 25 – 34 ans (20,5 %) et les 50 – 64 ans (20 %).

Ouvrir une boulangerie (même sans diplôme) en France et dans le monde (Australie, Japon, Dubai, Etats-Unis, Angleterre…)

Devenir propriétaire d’une boulangerie pâtisserie en France, ou ouvrir une boulangerie française à l’étranger est un rêve pour beaucoup d’entrepreneurs. Comme pour tout business plan, il y a des conditions, plusieurs étapes et des normes à respecter. Alors comment faire ? D’abord, se lancer sur le territoire au ailleurs dans le monde ne supposent pas les mêmes investissements nécessaires. Ainsi, se lancer sans argent et sans expérience à Tokyo parait difficile. Le budget de départ va quand même être le coeur du sujet. A suivre : Combien ça coûte ? Dans quel pays ? Combien d’apport ? Est-ce rentable ? Sans oublier les nouvelles tendances, sans gluten et bio, la réglementation, le diplôme nécessaire… et trouver un nom !

En France


Vous êtes sans CAP, sans qualification ou sans formation, mieux vaut prendre votre temps et commencer par ces étapes là. En effet, il faut fabriquer le pain soi même. Pour se lancer sans diplôme, il faut avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 ans comme dirigeant d’entreprise. Pour les autres, plusieurs solutions : se mettre à son compte en franchise, ou bien commencer dans une toute petite ville.

Dans un village

La qualité de vie recherchée ne doit pas faire oublier les exigences économiques. Combien d’habitants minimum dans un village pour bien gagner sa vie ? Beaucoup, mais malheureusement on assiste beaucoup à un dépeuplement en milieu rural. Ce n’est pas la meilleure des dynamiques pour les commerçants.

Mais certaines zones géographiques connaissent l’effet inverse, notamment avec l’arrivée d’une autoroute ou du TGV proche, voire d’un aéroport. Les parisiens notamment ont tendance à aller chercher de l’air pure. Mais même avec eux, on ne devient pas millionnaire en tant que boulanger quand on s’installe dans un village (mais ce n’est pas le but). Car l’été passé, il faut se coltiner l’hiver, et la qualité du pain et des viennoiseries, elle, doit être constante.

Pourquoi ?

La spécificité de la campagne impose de pouvoir proposer d’autres produits complémentaires, et des choses locales, pour répondre à la demande et aux difficultés d’approvisionnement.

Ce service devrait se matérialiser en un supplément de CA en fidélisant la clientèle, sans faire bouger les dépenses liées au matériel nécessaire. Pour se lancer dans cette aventure, mieux vaut déjà être en famille, cela facilitera l’intégration. Bon à savoir : il est possible de bénéficier de l’aide financière du FISAC.

Devenir boulanger ambulant

Pourquoi pas ? C’est une alternative qui suppose d’avoir un petit camion, et d’aimer faire des kilomètres dans des routes sinueuses. Attention : vous n’avez pas à obtenir l’autorisation de le faire si vous restez dans votre zone de production. Dans le cas contraire, il faudra faire les démarches pour obtenir la carte de commerçant ambulant.

Le faire en franchise

Cela peut simplifier les choses dans certains cas. Ouvrir une enseigne connue en franchise permet de se faire une clientèle rapidement, habituée à la marque, et de bénéficier du package de lancement.

Dans certains cas, cela peut même éviter de passer le diplôme de boulanger (si on ne fait pas le pain soi même, ou si on suit une formation dispensée par la franchise). Attention : la franchise à un coût, à l’ouverture, puis sous forme de redevance chaque année. Cela peut aussi impliquer d’être obligé de se servir en farine auprès du même meunier partenaire.

Banette

Nous sommes ici dans la boulangerie artisanale haut de gamme. Devenir Banettier n’est donc pas chose à prendre à la légère. Car la marque a bien des atouts à faire partager à ses franchisés, notamment sa notoriété. Depuis le temps qu’elle existe, tout le monde ou presque la connait, cela fait 30 ans qu’elle fait le bonheur des amateurs de pain, notamment grâce à la qualité de sa farine.

Mais la réussite d’une boulangerie, ce n’est pas que du bon pain, c’est aussi un agencement qui donne envie d’acheter et une communication sans faille ainsi qu’une formation à la hauteur. Banette, c’est tout cela à la fois.

Marie Blachère

Puisque la franchise est une aventure, autant être bien accompagné, par une boulangerie artisanale en plein développement avec un bon rapport qualité prix. Faire partie d’un tel réseau permet d’économiser sur les coûts, car la centrale d’achat est performante. Important aussi : l’accompagnement au quotidien et le programme de formations, notamment à la vente. Rappelons que la baguette Marie Blachère a récemment été élue saveur de l’année.

Pour un franchisé, c’est la possibilité de choisir entre la franchise totale ou la location gérance, pratique lorsqu’on n’a pas les moyens d’acheter un local. La différence d’investissement étant de 100000 euros. Il faut en effet apporter 200 000 pour être l’investisseur unique. Le droit d’entrée, lui, se monte à 40000 €. A cela s’ajoute un % sur le chiffre d’affaire pour la marque, la publicité et la location gérance (si c’est l’option choisie).

Campaillette

Cette marque de baguette lancée par les grands moulins de Paris gagne en notoriété (plus de 1300 enseignes qui proposent ce produit). C’est le travail du boulanger qui est particulièrement mis en valeur, sa qualité d’artisan, ainsi que le produit qui est composé de 7 farines spéciales.

La ronde des pains

L’enseigne est réservée aux boulangers diplômés. Mieux vaut donc savoir pétrir et cuir avant de vouloir ouvrir une franchise la ronde des pains. Le succès de l’enseigne ? Ses viennoiseries.

La Mie Câline

Difficile de dire non à des câlins. Mais pour intégrer la franchise, il faut respecter les étapes. D’abord, demander la documentation, qui sera envoyée à domicile, afin de tout connaître de la mie câline et donc de s’engager dans un partenariat en connaissance de cause. Si l’aventure vous tente, il faudra renvoyer un dossier afin d’être accepté dans le programme de franchise.

Tous les projets ne reçoivent pas l’aval de la marque, il faut être en adéquation. Puis viendra le temps de la réunion d’information, du premier entretien et de la rencontre avec les franchisés existants pour poser toutes les questions possibles et inimaginables. Enfin, nouvel entretien avec la direction au siège et choix de son lieu d’implantation en fonction des disponibilités. Il peut s’agir d’un création pure, ou du rachat d’un commerce existant. Après ce parcours, il sera alors temps d’entrer en formation pour mettre toutes les chances de réussite de son côté.

La Panetière

Quand on décide d’ouvrir une boulangerie, il faut savoir qu’il existe des variantes permettant de se diversifier du lot et d’affirmer sa singularité dans un secteur concurrentiel. Si la Panetière s’affiche comme une boulangerie traditionnelle, il faut savoir qu’elle se spécialise dans les produits italiens : pains spéciaux, pizzas et pâtisseries.

Paul

franchise PaulOn ne présente plus la franchise Paul, connue dans le monde entier. Mais pour faire partie du réseau, il va falloir entrer dans les critères. Rappelons que la première boulangerie Paul a été créée il y a 120 ans en France (dans le Nord). Aujourd’hui, la marque est présente sur tous les continents.

Il y a actuellement près de 450 franchisés. Il est possible d’intégrer le réseau en location gérance ou en franchise pure et dure. Dans ce dernier cas, il faudra trouver un local bien placé faisant au minimum 100 m2 et avoir 400000 euros d’apport personnel, sachant que le droit d’entrée se monte tout compris à presque 80000 €. Du côté des redevances : 1% par an pour la publicité et 5% sur le CA HT.

Pour la gérance, le droit d’entrée est de 60000, et il faut en apporter 12000 de sa poche, le reste pouvant être emprunté. La redevance globale est fixée entre 16 et 21% selon les magasins. Dans les deux cas, des formations complètes sont prévues.

Pour devenir franchisé chez Paul, il faut soit très bien connaître le métier, soi avoir déjà dirigé un commerce ou une équipe élargie. La combinaison des deux est un gros plus. Ensuite, il faut être motivé, ce qui ne surprendra personne.

Point chaud

Chaud devant : 120000 € d’apport minimum. Le concept ? Un terminal de cuisson qui permet de sortir à tout moment de la journée du pain croustillant, des viennoiseries et des sandwichs.  On trouve des points de vente en France, mais surtout en Belgique, berceau de la marque.

Les commerces sont en ville ou dans les centres commerciaux. Pas besoin d’être boulanger pour postuler puisque les enseignes ne fabriquent pas directement leurs produits. Il s’agit donc d’une collaboration globale et sur la durée. Il faut coller parfaitement aux standards de la franchise. La formation est constante, et elle est initialement prévue pour 6 mois. Tous les aspects seront abordés.

Ouvrir une boulangerie à l’étranger


Beaucoup de jeunes diplômés en rêvent. Réussir dans un autre pays que le sien est très gratifiant. Et quand le succès est là, la fortune peut venir pointer le bout de son nez, à la façon d’une success story à l’américaine. Reste que chaque pays à ses spécificités, et qu’il ne faut surtout pas se lancer sans connaitre les tenants et les aboutissants. C’est un projet qui se prépare, et qui doit être mûrement réfléchi pour ne pas se brûler les ailes et cramer toutes ses économies. On ne devient pas boulanger en Chine ou ailleurs sur un coup de tête.

L’idéal, quel que soit le pays choisi reste quand même de s’associer avec une personne du cru, ce qui ouvre bien des portes et évite les erreurs de débutant. Enfin, il faut parler anglais, et bien si possible ! (Le niveau collège est un handicap).

Mais une chose est certaine : tout le monde recherche du bon pain, que l’on soit un français expatrié ou un habitant du coin, et si vous avez un peu voyagé, vous savez que ce n’est pas chose facile !

En Australie

Le pays a vu arriver bien des boulangers ces dernières années et la concurrence commence à s’installer. Que vous choisissiez Brisbane, Sydney ou une plus petite ville, il y a fort à parier qu’il y aura déjà quelqu’un sur place pour vous faire de l’ombre. Toutefois, même si vous ne serez plus un pionnier en la matière, il y a encore des places à prendre. Avis donc aux aventuriers près à traverser la planète pour réaliser leur rêve.

boulangerie australie

Mais il faut savoir que n’importe qui ne peut pas devenir boulanger en Australie. Le baker, ou le pastry cook doivent avoir les qualifications nécessaires pour le faire : le CAP  doit être validé par le Trades Recognition Australia (TRA). Même chose pour le niveau d’anglais, qui sera lui aussi noté et fera partie du processus.

Pour avoir son visa de travail, il faut se faire engager sur place (l’employeur devenant alors le sponsor) ou monter son entreprise. Comme de toute façon il faut être sur place pour lancer la machine, il est possible de démarrer avec un Working Holiday Visa qui permet de rester 2 ans en Australie afin de lancer son projet.

Au Japon

Le pays du soleil levant à longtemps été une mine d’or pour les boulangers français en quête d’exotisme et de fortune, avec la reconnaissance allant avec. Car si en France les boulangers sont considérés comme des commerçants lambdas, certains sont devenus de véritables stars au Japon. De quoi donner des idées et des envies aux collègues qui se morfondent au fond du Limousin !

Mais il ne suffit pas d’avoir un peu d’argent et de vagues projets pour ouvrir son commerce à Tokyo. La culture japonaise n’a rien à voir avec ce que nous connaissons en France. L’exigence demandé y est à son maximum, la concurrence aussi, et il n’y aura aucune place pour le laxisme, sous peine d’un retour ultra rapide à la case départ, et au pays le cas échéant. Etre expatrié est loin d’être facile. Il faut du courage, beaucoup de courage. La réussite n’en aura que plus de saveur.

boulangerie Japon

Quelques conseils à suivre pour ceux qui veulent se lancer

D’abord la langue. Si on ne maîtrise pas le japonais, cela sera obligatoirement un frein, les gens parlant un anglais compréhensible n’étant pas si nombreux que cela. Pour ce qui est des formalités, le mieux est de se mettre en rapport avec l’ambassade du Japon, les règles et les accords entre les pays pouvant évoluer dans le temps.

Sachez tout de même qu’il existe ce qu’on appelle un visa vacances-travail (WHV) qui est valable un an. Pour les entrepreneurs, il faut avoir de l’expérience et les diplômes allant avec. Si vous êtes un tout jeune boulanger, il vaut mieux commencer par trouver du travail sur place en tant que tel, et de faire ses armes avant de devenir son propre patron.

De toute façon, il faudra se rendre sur place quelques mois pour voir les opportunités (faire des repérages) et surtout pour savoir si la façon de vivre peut vous convenir, ainsi que le niveau de vie (très cher).

Aux Etats-Unis

L’ Amérique, je veux l’avoir, et je l’aurais… Le rêve américain existe toujours, bel et bien. Mais vous n’êtes pas le seul à l’avoir, et il faudra savoir se démarquer face à une concurrence de plus en plus affutée qui fait du pain, et très bien ! Mais pour réussir aux USA, il ne faudra pas oublier une règle : il faut être entrepreneur avant tout.

Bien savoir gérer une entreprise sera la clé du succès. Le deuxième sera de ne pas sous-estimer les américains : ils aiment les bonnes choses, et savent reconnaître les produits de qualité. Enfin, n’oubliez-pas : vous avez le droit de vous planter. C’est juste qu’il faudra avoir la force de se relever, et la trouver dans son échec.

Le pays, lui, attire pour sa flexibilité dès qu’il s’agit du monde de l’entreprise. On a donc envie d’y aller pour prendre des risques, la recette équivalente n’étant pas forcément simple à mettre en place en France. Et puis, ce retrouver dans un pays où l’état d’esprit ne tend que vers le succès apporte énormément de motivation.

San Francisco, Los Angeles et la Californie

Le climat y est agréable et le pouvoir d’achat bon. Les villes de Californie sont donc forcément les préférées des français. Et il y en a quelques uns qui y ont très bien réussi. Le fondateur de La Boulange a ainsi revendu sa chaîne à Starbucks pour 100 millions USD. Le petit français avait commencé son aventure par Los Angeles à l’époque où il fallait se lever tôt pour trouver du bon pain. Malin, il avait donc commencé par ne livrer que les restaurants. S’en est suivi San Francisco, avec une toute petite boutique.

boulangerie los angeles

Pour réussir comme boulanger en Californie, il faudra prendre en compte l’aspect calorie des produits, les californiens faisant beaucoup plus attention aux calories et à leur corps que le reste de l’Amérique.

New-York

C’est le graal. Mais pour faire son trou dans la grosse pomme, il faudra éviter les erreurs. La première est liée à l’argent. Les locaux commerciaux sont très chers à New-York, il faudra donc ne pas y venir avec les poches vides. L’idée n’est pas de tenir 3 mois mais de créer un business qui perdure.

Et avant de gagner des sous aux USA, il va falloir apprendre à en dépenser. Cela passe par s’entourer de pros qui sont sur place, notamment un excellent avocat rompu au monde des affaires aux Etats-Unis, et s’ils sont bons, les notes d’honoraires seront en conséquence.

L’étude de marché, elle, devra être la pierre angulaire du projet, et il ne faudra pas attendre d’être sur place pour s’y coller. La distance ne doit pas empêcher de coller au plus près de la réalité, Internet sert aussi à cela. Rien ne sert de courir, il faut donc partir à point.

Miami et la Floride

Quand vous aurez réussi dans votre business aux USA, vous pourrez aller nager avec les dauphins, pas avant ! Et n’oubliez pas qu’entreprendre au pays de l’oncle Sam, c’est aller directement au coeur des choses et communiquer à tout va. Le business aux US n’a rien à voir avec celui qu’on pratique en France.

La singularité de Miami, c’est d’avoir beaucoup de cubains dans sa population, et d’Haïtiens.  Avoir des produits qui s’adressent aussi à ces deux communautés peut donc être un plus.

A Las Vegas

Vegas, ce sont essentiellement les grands hôtels du strip. C’est en tout cas là qu’il y a de l’argent à prendre, rien ne sert d’aller s’installer dans les quartiers en périphérie, qui sont soient très pauvres, soit avec pas un commerce à l’horizon. A Las Vegas, il faut savoir qu’il fait très chaud toute l’année. Une occasion en or pour lancer un business de glaces !

Dubai et le Qatar

Créer une société au Qatar ou à Dubai pour un français est assez simple. Mais le point central d’un business à Dubai va rester l’emplacement de la boulangerie. S’installer dans une zone franche va permettre de bénéficier de gros avantages fiscaux contre peu de contraintes. Ne pas payer d’impôts quand on lance son entreprise est quand même un gros plus.

boulanger dubai

Mais aller au Qatar pour ouvrir une boulangerie, cela ne s’improvise pas. La culture du pays, notamment, est totalement différente de la notre, et il ne faut pas compter faire fortune qu’avec les seuls expatriés, même s’ils sont nombreux dans le pays. Idéalement, il faudrait parler l’arabe et l’anglais.

La première servira au quotidien et la deuxième dans les échanges commerciaux. Si les pays du golf sont attractifs, il faut quand même bien savoir où on met les pieds avant de s’engager.

Londres, l’Angleterre et l’Irlande

La Grande-Bretagne n’est pas encore sorti de l’union européenne, même si ses citoyens l’ont rejeté lors du référendum. Il n’y a donc pas encore péril en la demeure. Toutefois, pour un français, les conditions pour créer une entreprise à Londres ou dans le reste de l’Angleterre vont sans doute être bouleversés.

Le problème, c’est qu’on ne sait pas encore vraiment ce que sera l’impact pour les entrepreneurs d’une sortie de l’union européenne. En attendant d’en savoir un peu plus, mieux vaut donc prendre son temps avant d’aller s’installer comme boulanger en Ecosse ou en Irlande. La Grande-Bretagne sera sans doute moins attractive pour un créateur d’entreprise français dans les années à venir. En attendant, il y a sans doute d’autres opportunités ailleurs en Europe.

Ouvrir une boulangerie, c’est presque une vocation. Si le métier est dur, quand les affaires marchent, c’est le jackpot. Mais avant d’en arriver là, il faudra relever ses manches bien haut et travailler d’arrache pied. Bonne chance à tous ceux qui ont la fibre d’entrepreneur en eux. Mais n’oubliez pas : le commerce doit être rentable ! Pour ceux qui voudraient faire autre chose que boulanger, il y a aussi d’autres idées rentables.

Commerce rentable: 20 idées de business à importer en France pour vous lancer en 2018 !

Monter un business rentable, c’est avant tout trouver la bonne idée, celle qui vous permettra rapidement de gagner de l’argent. Ouvrir un magasin avec des diplômes et des compétences associées c’est bien, se lancer dans les affaires dans un secteur porteur c’est mieux. Même si l’investissement facile et très rentable sera difficile à mettre en oeuvre, pourquoi ne pas regarder du côté des USA en allant chercher un service qui n’existe pas encore en France : un concept venu des Etats-Unis se transforme souvent en espèces sonnantes et trébuchantes. Pour des idées d’investissement en or, suivez le guide.

Idées de Business à importer en France


Comment se lancer dans le commerce ? En allant voir ailleurs ce qui se passe de bien, en s’en inspirant pour l’adapter sur notre sol. Partir de zéro et devenir riche est envisageable, à condition de ne pas se tromper dans son investissement.

Si innover peut se révéler être la poule aux oeufs d’or, il faut avoir les moyens de le faire. Utiliser des succès existants réduit les risques, surtout pour une première affaire. Les pays qui ont le vent en poupe sont bien sûr les USA et la Grande-Bretagne, mais d’autres bonnes idées de business rentables se trouvent aussi en Asie (Corée du Sud). Ce qu’il vous faut, c’est être le premier. Mieux vaut démarrer tôt que d’être à la traine des autres.

Des innovations technologiques en priorité

Quelle entreprise créer ? Une qui nous fait regarder vers le futur. Quelques exemples : des vêtements intelligents qui nous émerveillent en changeant de couleur (Rainbow Winters), des jeux plus vrais que natures (Live Park), remixer l’ADN de chacun dans un parfum qui lui est propre (My DNA fragrance) en respectant l’écologie, utiliser l’ambiance sonore pour augmenter ses ventes (Meyer Sound).

Mais aussicréer une franchise qui aide les franchisés (une sorte de mise en abîme en quelque sorte avec FranchiseSmart), coacher des chefs d’entreprise (the Growth coach), aider les gens à trier leurs ordures de la bonne manière (Junk Removal), se servir du web pour mieux communiquer (Get Found in Town)… Bref les sources d’inspirations ne manquent pas dans le monde.

Rendre service

De quoi les gens ont-ils besoin ? Qu’on s’occupe d’eux. A vous de trouver la bonne formule pour les rendre heureux, et pour améliorer leur quotidien. Cela peut passer par la mise à disposition d’un véhicule pour un moment et non pas pour une journée comme le fait Zipcar. Principalement implantée dans les grandes villes américaines, la société grandit à vue d’oeil.

Le secteur de la santé est aussi à regarde de près, surtout quand il s’agit de faire baisser les factures relatives aux soins. C’est ce que propose l’agence de voyages Planet Hospital, en proposant des packages pour aller se soigner à bas prix dans les pays en voie de développement.

Et bien plus encore

Bien manger fait aussi partie des préoccupations de nos concitoyens. Et si la restauration rapide pouvait ne pas toujours être saturée de graisses ? C’est le concept de la franchise américaine Jamba Juice, qui ne sert que des mets équilibrés.

D’autres bonnes idées de service : débarrasser et aller mettre à la déchetterie les objets encombrants des particuliers, récupérer tous les centimes qui trainent dans toutes les poches et les transformer en bon d’achat, louer tout ce qu’il est possible comme une télévision, juste pour regarder un match par exemple, puis la rendre au coup de sifflet final (Rent A Center).

Mais aussi mettre à disposition des distributeurs automatiques de glaces (Moobella), aider à allumer le feu de cheminée du soir (Simple fire), à faire le dinner (Dream Dinners) et à ranger tout ce qui traine à la maison (The Container Store).

Qu’importer du pays de l’oncle Sam ?


monter un bon buisenessVous en voulez encore ? Alors on continu ! Même si elles ne passeront pas toutes le cap des 10 ans, ces boîtes ont eu le mérite d’innover et d’arriver dans un secteur ou il y avait encore de la place, en trouvant la bon matériau, en faisant baisser les coûts de fabrication, en respectant l’environnement, en utilisant des technologies novatrices.

Il fallait y penser :

  • revendre à bas coût des mariages annulés (Bridal Brokerage) afin de ne pas tout perdre lors du plus beau jour de sa vie.
  • Rendre la conduite en vélo plus sécurisée, en mettant des LED sur les roues pour être vu de tous, et en particulier des automobilistes la nuit (Revolights).
  • Créer des hôtels pour chien et des motels pour chats afin d’arrêter d’embêter vos voisins quand vous partez en vancances, avec tout le confort dont rêvent nos amis à poils.
  • Faire refroidir son café à la vitesse de l’éclair quand on n’a pas le temps d’attendre deux plombes qu’il refroidisse  (Coffee Joulies).
  • Mettre des machines à bière en self service là où il n’y a pas assez de bras pour les servir (Bottoms Up Beer). Mettre des distributeurs automatiques dans tous les taxis, ce qui aura pour but de rassasier le client et éventuellement de le faire taire (Taxi Treats).
  • Créer un textile qui supporte les flammes (Ubiqui Shield), des jeans écolos (Mefiver).

Qu’attendez-vous pour vous lancer ?


On vient de le voir, ce ne sont pas les idées qui manquent. Mais même si la petite lumière s’allume dans votre tête, ça ne suffit pas pour devenir entrepreneur. Il va falloir prendre un risque, chausser ses bottes de 7 lieues, et sauter dans le grand bain en ne craignant pas l’échec, car c’est de ses défaites que naissent ses plus grandes victoires (encore faut-il pouvoir vous relever financièrement, mais là c’est un autre débat).

La crise est là ? Vive la crise, c’est donc le bon moment pour démarrer, quand l’économie est au plus bas et avide de nouveautés (il n’y a qu’à voir la valorisation boursière des entreprises de biotechnologie).

La bonne stratégie à adopter

se lancer comme entrepreneurLe succès n’arrive pas par magie. Il faut avoir un plan de marche, et s’y tenir, même si l’idée est le début de tout. Attention toutefois : être indépendant apporte aussi son lot de difficultés et de remises en question, surtout quand on a quitté un emploi stable et rémunérateur pour cela. Mais comme le dit l’adage, qui ne tente rien n’a rien…

Quoi qu’il en soit, ne vous lancer pas avant d’avoir bien réfléchi aux points positifs et négatifs, de les avoir mis dans la balance avec vos objectifs à moyen terme. De plus, si vous êtes décidé à vous lancer, commencez à préparer votre avenir professionnel pendant que vous êtes encore en emploi, le soir et le week-end, afin d’être prêt le jour J. S’y prendre en amont permet aussi de s’apercevoir de ses erreurs éventuelles et de les corriger.

Il n’y a pas que les boucheries, poissonneries et fromageries qui sont rentables en France, la preuve ! Avec un peu d’imagination, on peut trouver la perle rare. Allez, au boulot !

Power Option: avis sur ce site de trading d’options binaires créé par AvaTrade

Les options binaires permettent de gagner beaucoup d’argent, mais ne sont pas à prendre à la légère. Il convient de baser ses prises de décision sur des informations réelles, et surtout de pouvoir exécuter ses ordres rapidement. C’est maintenant possible grâce à la dernière création du groupe Ava : la plate-forme POWER OPTION. Après une inscription de 30 secondes, l’investisseur peut consulter le résultat de plusieurs indices mondiaux en temps réel, et choisir entre plusieurs supports d’actifs, dans plusieurs secteurs, avec différentes périodes de négociations.

Trader des options binaires, comment ça marche


Ouvrir un compte

Il ne faut pas plus de 30 secondes pour ouvrir un compte sur POWER OPTION. Les informations demandées sont des plus classiques, État civil, e-mail, adresse et téléphone. La discrétion de l’utilisateur est respectée, car le nom qu’il rentre n’apparaîtra pas sur la plate-forme de trade. Il utilisera à la place un login, ou nom d’utilisateur. La plate-forme n’abuse pas sur le spam, vous décochez la case si vous ne souhaitez pas recevoir les offres promotionnelles.

Si l’on devait dire quelque chose à propos de l’inscription, se serait au niveau des conditions. Elles sont écrites en anglais, une traduction en français sera la bienvenue. Cependant en passant dessus, on ne voit rien d’anormal, tout semble correct. Par ailleurs, si vous avez des questions à poser, vous trouverez un conseiller pour y répondre dans votre langue maternelle.

Basez-vous sur des informations réelles

Ce qui représente sans aucun doute le meilleur atout  est le « Global Economic Calendar », le « calendrier économique global » en français. Il s’agit d’une liste d’événements économiques importants, permettant à l’investisseur de déterminer si les valeurs qu’il convoite vont prendre de la valeur ou en perdre.

Ces événements sont en fait l’annonce publique d’un certain nombre d’indices, concernant la consommation des ménages, les chiffres de l’emploi, l’inflation, les taux directeurs…. Un outil de grande qualité pour choisir ses options binaires.

Commencer à trader

Une fois le compte monté, il suffit de se connecter et de se rendre sur l’onglet « options binaires ». Cet onglet est accessible depuis la page principale du site. La prochaine manœuvre consiste à choisir un actif. Il peut s’agir de matières premières, d’actions, d’index ou de devises.

Si vous n’êtes pas encore spécialisé dans l’un de ces secteurs, profitez des formations dispensées sur le site.

Les actifs de chaque secteur d’investissement proposent différentes périodes de négociations. Cette particularité vous permettra de trader à n’importe quel moment de la journée. Attention toutefois, les dates d’expiration et de fin des périodes de négociations sont indiquées en fonction de l’heure GMT. Pour ceux qui ne savent pas, GMT veut dire Greenwich Méridien Time, en clair, c’est l’heure de Londres.

Si vous profitez de temps mort pendant les transports en commun pour créer des options binaires depuis votre Smartphone, pensez au décalage horaire.

Une fois les actifs et dates d’expiration choisis, vous n’avez donc que 2 options. Vous pouvez choisir de parier sur la montée de votre actif, ou sur sa baisse. Si vous pensez qu’il va monter, vous sélectionnez la commande « CALL ». Si vous pensez qu’il va baisser, vous sélectionnez la commande « PUT ».

Il ne vous reste plus qu’à choisir le montant que vous allez investir. Une fois que vous avez choisi entre le CALL ou le PUT, une fenêtre pop-up apparaît sur votre écran. Vous entrez le montant que vous souhaitez investir, et pouvez alors consulter quels seront vos gains si votre décision était la bonne. Ce qui rend la plate-forme honnête, est que cette même pop-up vous montre ce que vous allez perdre si vous avez pris la mauvaise décision.

Suivez l’évolution de vos options binaires

Le tableau de trading vous permet de suivre l’évolution de vos positions à la seconde près. Vous trouverez également un résumé ouvertes sur la droite de l’écran, dans la section relative à votre compte. Vous pouvez ainsi engager vos prochaines positions en fonction de votre investissement déjà en jeu.

Que peut-on y traiter ?


trader des devises

Options binaires des devises matières premières

La plate-forme vous permet de trader des options binaires, dans des domaines aussi variés que les devises, les indices boursiers, les actions et les matières premières.

Le site présente aux utilisateurs les cotations de l’argent, de l’or, du pétrole brut, du maïs et du café en temps réel. Les actions sur lesquelles il est possible d’émettre sont celles de grands groupes, desquels il est relativement facile d’obtenir des informations financières. Les immanquables Amazon et Apple font partie de la liste, aux côtés de Facebook et Google. On trouve également Coca-Cola, Carrefour, HSBC…

Les principaux indices boursiers mondiaux sont disponibles à l’investisseur. Le Nasdaq, le S&P 500, le CAC 40 et le Dax en particulier. Une poignée d’autres indices permettront d’acheter en Call ou en Put. Vous pourrez investir sur une vingtaine de paires de devises. L’inévitable €/$US est présente, mais l’on trouve également des paires inattendues comme $US/CHF, ou encore $US/ZAR.

Traider depuis votre téléphone portable

Ava Trade n’est pas un grand acteur du trade sécurisée pour rien. Le groupe est innovant, et le prouve en mettant à la disposition des investisseurs son application mobile. Le trader peut poser des options binaires depuis son Smartphone, n’importe où dans le monde, s’il se trouve à l’intérieur des 5 jours ouvrables, heure GMT.

Ça vous dirait de gagner de l’argent en quelques secondes, à la terrasse d’un café ?

Les atouts


Les actions binaires peuvent rapporter gros, à condition d’être capable de réagir rapidement. Un simple clic suffit pour acheter ou vendre des options, avec la possibilité de trader 24 /24 au cours des 5 jours ouvrables de la semaine.

La plate-forme ravira les aficionados de l’option binaire, avec des périodes de négociations allant de 60 secondes à 1 mois ! Et si vous ne connaissez encore rien ou si peu à ce type de financement, on y  propose des e-book à potasser pour apprendre les ficelles du métier.

Robert Kiyosaki: l’auteur du livre Père Riche Père Pauvre

L’Ecole des affaires n’existe pas, et c’est bien dommage. Quand on cherche un business rentable, on peut prendre exemple sur certains mentors, comme Donald Trump ou Warren Buffet, et surtout lire des livres sur le sujet pour savoir dans quoi investir, et de quelle manière. Parmi tous les auteurs qui ont écris sur le sujet, il y en a un qui se démarque : Robert T. Kiyosaki. Ses deux livres les plus connus, « Père Riche Père Pauvre » et « Le Quadrant du cashflow » peuvent servir de guide pour investir (possibilité de les commander en PDF directement sur le net) et se retrousser les manches. Pour savoir comment devenir riche sans travailler, suivez le guide.

L’intérêt du développement personnel


Voici un entrepreneur qui a réussit, et cela fait bien plaisir. Bon, certes, Robert Kiyosaki est américain, et ça augmente ses chances. Mais investir 10000 euros ou un million avec réussite est pour lui une histoire de technique. Si on les maitrise et qu’on est bien formé, il n’y a pas de raisons pour que cela ne marche pas.

Et l’auteur est parti de rien pour réussir. Il a commencé comme vendeur, puis s’est mis à son compte. Faillite de sa première affaire, mais aussi apprentissage pour mieux rebondir. N’oubliez pas, et c’est Nietzsche qui le dit : ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.

Ensuite, les succès se sont enchaînés et l’entrepreneur a pris sa retraite avant ses 50 ans, mettant son expérience au service de ceux qui veulent se lancer, via des livres, des jeux et des conférences facilement compréhensibles par tous. Si vous ne savez pas pas quelle entreprise créer, c’est peut-être le moment de vous y intéresser.

Ne plus avoir de problèmes d’argent

N’est-ce pas notre but à tous ? Ce n’est pas avec la fonction publique ou la sécurité de l’emploi que cela arrivera, mais en prenant des risques et en entreprenant. C’est en substance ce que nous dit cet hawaïen d’origine, né pauvre de parents fauchés et maintenant riche.

Mais la finance, tout comme les maths ou le français, ça s’apprend. Il faut être éduqué pour réussir. Il ne suffit pas de tout quitter pour mieux se reconstruire, mais de savoir comment le faire, et de mettre à profit sa motivation pour générer du cashflow.

L’immobilier, source de revenu numéro 1


Pour Robert Kiyosaki, il n’y a pas mieux pour devenir riche. Les appartements, les commerces, les immeubles de bureaux sont des opportunités pour réussir sa vie. Il faut juste savoir quand acheter et quand vendre. L’objectif étant de pouvoir bien vivre de ses investissements, sans forcément avoir besoin de travailler pour cela. Mais il faudra prendre des risques, rien ne tombant tout cru dans le bec, sauf quand on est un petit oisillon à sa maman.

Investir dans l'immobilier

Il met aussi en avant le business modèle d’Internet, qui peut rendre riche à millions un parfait inconnu en quelques mois. Son idée, c’est que tout succès viendra de la connaissance, de l’apprentissage, et qu’il faut le faire pour soi-même et non pas pour les euros. Ils viendront d’eux même.

Ses principes


Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures pour réussir dans la vie, mais appliquer comme il faut des principes simples. Ca commence par l’indépendance. On ne devient pas riche en travaillant pour quelqu’un, mais en bossant dur pour soi-même. Et pour les frileux qui attendent tranquillement la retraite, personne ne sait si elle existera toujours dans 20 ans, donc mieux vaut prendre les devants pour ne pas avoir à quémander ses subsides à l’état une fois vieux.

Il faut commencer à se créer un patrimoine le plus tôt possible, même s’il faut emprunter pour cela. Les taux aujourd’hui sont bas. Avec un locataire, on peut rembourser son crédit. Les dettes d’investissement ne sont pas toxiques, ce sont celles qui touchent la consommation qui le sont : ne pas confondre.

Ne pas avoir peur de l’argent

Une fois un peu de sous en poche, il ne faut pas en faire n’importe quoi, mais bien le réinvestir de la bonne façon. Ce n’est pas avec un livret A qu’on multipliera ses profits. Il ne faut pas non plus le confier à n’importe qui.

De la même façon, l’auteur n’aime pas beaucoup l’école, et cela se sent dans ses écrits. Il la considère comme étant au service du système, visant à asservir les masses, à les faire gentiment travailler pour que les plus malins et les plus riches en profitent. Pour lui, la meilleure façon de se former c’est l’école de la vie, et rien d’autre.

C’est un autodidacte qui s’assume. Ce n’est pas l’école qui vous apprendra à brasser des millions pour votre propre compte. On peut ne pas être d’accord avec lui, mais sa position se défend, le bougre à des arguments.

Son livre le plus connu


C’est celui dont toute une génération de jeunes entrepreneurs parle : père riche, père pauvre. Il met le lecteur face à un choix : faire de sa vie un succès ou bien un long chemin de galères. Et tout va dépendre de l’argent qu’on va gagner, si on va le dépenser ou l’investir d’une façon qui le fera fructifier.

investir de la bonne façon

La dualité du titre de son ouvrage vient de son éducation. Il a connu les deux, avec un père toujours fauché malgré son statut de fonctionnaire, fruit du système, et un parrain riche et indépendant qui faisait travailler ses gains comme il le fallait. Il faut donc envisager les choses autrement pour arriver, un jour, à ne plus être dépendant du travail. Ce n’est pas en travaillant plus qu’on gagnera plus, mais en travaillant mieux. Le reste n’est qu’une illusion qui fera un feu de paille.

Ses autres livres

L’entrepreneur américain à écrit d’autres choses, toujours avec le même succès. Citons le Quadrant de Cashflow, qui classent les gens en fonction de la façon dont ils gagnent leur vie, puis s’attache à démontrer que les modèles à suivre sont ceux des propriétaires de grosses entreprises et des investisseurs.

Un autre de ses ouvrages, son guide pour investir, est une voie censé permettre de quitter la classe moyenne par le haut. Pour cela, il faudra avoir le bon état d’esprit, savoir apprendre de ses erreurs et investir là où il faut quand il le faut.

A chacun donc de se faire sa propre opinion, surtout quand on est un jeune entrepreneur. Robert Kiyosaki est convaincant. Reste à savoir si l’argent fait le bonheur, mais là c’est un autre débat.

Investissement Girardin: le dispositif de défiscalisation outre-mer continue !

Quand on veut jouer sur la fiscalité pour avoir une réduction d’impôt, l’immobilier reste celle, parmi les niches fiscales encore possibles avec les meilleurs atouts. Mais tous les placements dans la pierre ne se valent pas, et investir dans les DOM-TOM reste encore ce qui se fait de plus rentable actuellement, avec le dispositif Girardin qui est toujours en vigueur. Attention toutefois : un investissement outre-mer n’est pas toujours une bonne affaire, surtout quand on habite la métropole. Pour défiscaliser, il va falloir connaître la loi sur le bout des ongles.

Défiscalisation immobilière : les DOM-TOM épargnées


Pour permettre au gouvernement de faire des économies, les avantages fiscaux se réduisent comme peau de chagrin, sauf à investir en LMNP ou à investir dans le photovoltaïque. Mais pour l’économie de l’outre-mer, c’est une question de survie, raison pour laquelle ils persistent encore.

Le Girardin Immobilier reste donc en vie, sans oublier celui de Pinel qui passe à un plafonnement de 18000 euros (qui a succédé à la loi Duflot, avec un succès très relatif). Ces dispositifs sont complémentaires et peuvent donc être utilisés comme tels, dans les limites du plafonnement.

La loi Girardin


Pour l’instant rien ne bouge, et ce n’est pas une mauvaise nouvelle pour ceux qui espèrent des réductions d’impôts, et non un crédit du même type. Toutefois, si vous n’êtes pas sur place, choisissez bien votre intermédiaire, car la rentabilité d’un bien n’est pas toujours assuré, au regard des programmes immobiliers qui fleurissent un peu partout sous les tropiques, et pas toujours à bon escient.

Pour mémoire, on ne peut pas acheter n’importe quoi pour profiter de ces largesses : c’est soit de l’industrie, soit du logement social. Et dans ces domaines, il faut prendre en compte le risque de l’investissement : rien n’est gagné d’avance, surtout lorsqu’il s’agit de placer ses billes dans l’industriel. Si vous n’êtes pas un spécialiste de la question, nous vous conseillons donc la partie sociale (et en plus, vous contribuerez à construire des logements pour aider les populations locales).

Et pour les sociétés ?

Celles qui paient l’IS peuvent également en profiter. La déduction fiscale se fait de suite et sans plafond. Concrètement, tout ce que vous investissez en outre-mer dans ce cadre là est déductible du résultat.

Pourquoi Pinel marche mieux en outre-mer ?


Malgré les aménagements de la loi Duflot, le dispositif Pinel n’attire pas les foules en France métropolitaine. Pas assez ceci, ou trop de cela, bref, ceux qui ont connu les avantages de la loi Scellier ont toujours du mal à se remettre de sa disparition. Mais par delà les océans, le son de cloche est un peu différent, et tout ça grâce au relèvement de plafonds. espérons que cela va relancer le logement dans des territoires où ils font défaut, comme en Guyane. Là-bas plus qu’ailleurs, la defiscalisation prend tout son sens, en atteignant dans le meilleur des cas 29% du prix de l’acquisition.

investir en outre mer

C’est donc le moment de s’en servir pour investir à long terme, au moins sur 6 ans (jusqu’à 12). Et puis, rien ne dit qu’à l’heure de la retraite, on aura pas envie d’aller y poser ses valises, après avoir louer son bien quelques années. Buller à Tahiti n’est pas le plus mauvais des programmes…

Les dangers

Comme dans tout, la médaille à son revers. On pourrait citer l’économie qui a du mal à décoller, le chômage des jeunes, le climat qui déraille parfois complètement (typhons)… Il faut donc ne pas vous tromper d’île et d’emplacement.

Jusqu’à quand pourra t-on défiscaliser en France ? Peut-être que ces jours là sont comptés, et que bientôt ils seront intégralement remplacés par le crédit d’impôt. Pour Girardin, nous sommes au moins tranquille jusqu’en 2018.