Défiscaliser en 2018: ces investissement qui peuvent faire baisser vos impôts ou votre ISF (Pinel, FCPI, FIP…)

L’impôt sur le revenu ne fait que croître, en particulier pour les classes moyennes, même chose pour les plus riches qui paient l’ISF. Comment défiscaliser pour faire baisser la note ? Il reste quelques niches fiscales, même si la plupart d’entre elles ont été rabotées qui permettent de faire quelques économies, mais il vous faudra investir pour défiscaliser, et donc prendre quelques risques. A vous de savoir les mesurer, tout en sachant que toutes les niches fiscales cumulées ne peuvent dépasser 10000 euros d’économies.

Investir dans l’immobilier locatif avec la loi Pinel


On parle beaucoup en ce moment de la défiscalisation immobilière en loi Pinel, certains jugeant qu’elle ne va pas encore assez loin par rapport au ratage de la loi Duflot qui n’a pas fait que des heureux parmi les promoteurs immobiliers, même si elle est beaucoup plus souple. Elle reste quand même loin des cadeaux de la loi Scellier. Ce sont donc les logements neufs couplés avec l’investissement locatif qui sont ici concernés.

Pour payer moins d’impôts, il faut donc acheter pour louer, en respectant les conditions restrictives du dispositif Pinel. Si celui-ci doit entrer en vigueur cette année, il rétroactif depuis sept 2014. Le maximum qu’on puisse en attendre, en terme d’économies peut aller jusqu’à 63 000 euros, somme lissée sur 12 ans. Sauf qu’en échange, il faudra louer en dessous du prix du marché, donc au final, la somme gagnée sera loin d’être aussi importante.

Les nouveautés

Le contribuable a désormais le choix, là ou la loi Duflot lui liait les mains, façon de parler bien sûr. C’est en parti lui qui choisira sa réduction d’impôt, puisque celle-ci sera proportionnelle à la durée pendant laquelle il louera son bien sous ces conditions là, entre 6 et 12 ans. On peut ainsi arriver à un max de 21% d’économies sur un bien plafonné à 300 000.

Du côté des bonnes nouvelles, le locataire peut aussi être un enfant ou un parent, à condition que ses revenus ne dépassent pas le plafond fixé.

Un petit mot sur les communes où ces opérations immobilières sont possibles

Très limitées à l’origine, leur nombre a augmenté, avec une redistribution des zones et des surclassements, qui font que dans certaines agglomérations, les loyers fixées peuvent être un peu plus haut que sous Duflot. Une meilleure rentabilité locative n’est pas pour déplaire aux propriétaires, qui s’ils jouent le jeu, pourraient finir par s’y retrouver.

Enfin, et c’est un élément non négligeable pour les petits investisseurs, cela marche maintenant aussi pour les SCPI. Attention toutefois à bien choisir les biens la composant, ainsi que son gestionnaire, toutes les sociétés ne se valant pas en la matière. Car le but, même si on a que quelques parts, restent de louer et d’avoir le moins de vacance possible.

Les FIP : Fonds d’Investissement de Proximité


Que ceux qui ont déjà entendu parlé de cette niche fiscale lèvent le doigt… Car il faut bien le dire : les FIP restent confidentiels, peut-être parce qu’ils ne concernent que les sociétés non cotées en bourse. Il est possible d’entrer dans ces fonds avec de petits montants. Reste à faire confiance au pro qui va gérer tout cela.

Ce sont les PME qui profitent de cette manne financière, reste que rien ne vient garantir votre capital, et les risques sont bien réels, les PME pouvant passer l’arme à gauche sans crier gare, ces dernières étant beaucoup plus fragiles que les grandes sociétés cotées au CAC 40.

investissement de proximité

Au niveau des économies d’impôts, elles sont assez rapides à tomber, en N+1, et se montent à 18% de ce que vous avez investi mais dans des limites assez faibles, 12000 pour une personne seule, le double pour un couple. Reste la possibilité de voir ses plus values exonérées, mais seulement au bout de cinq ans, et de pouvoir réduire son ISF en 2017 (valable seulement sur certaines FIP) à hauteur de 50% de ce qui a été investi. Pour en savoir plus, vous pouvez contactez votre banque auprès de laquelle vous pouvez, en principe, souscrire.

Les FCPI : Fonds Communs de Placement dans l’Innovation


Encore une abréviation à mémoriser si vous voulez défiscaliser. Ces fonds communs concernent des sociétés qui innovent et qui portent le label Oseo. Par innovation, on entend recherche. Là encore, pas de garanti sur le capital, et avec ces sociétés, c’est vraiment du quitte ou double : il faut donc avoir le nez fin et le coeur bien accroché. Vous pouvez gagnez beaucoup ou tout perdre, et je sais par avance dans laquelle de ces deux catégories vous souhaiteriez vous trouver. La règle fiscale est la même que pour les FIP (rien à voir avec la radio, hein ?).

Pour résumer, il y a encore la possibilité de défiscaliser, reste que celle-ci est limitée, mais à l’heure ou le gouvernement vient d’abandonner la fameuse taxe à 75%, on ne peu pas non plus tout lui demander.

Meilleur PERP 2018: les meilleurs contrats

Avoir un plan d’épargne retraite ne vous permettra pas de devenir riche sans rien faire, mais de bénéficier d’une rente pour compléter ses allocations à l’heure de quitter la vie active et donc de voir ses revenus baisser. Les placements financiers intéressants ne sont pas si nombreux que cela pour préparer ses vieux jours. Car ce qu’il faut avant tout, c’est réussir à sécuriser ses économies pour ne pas voir son capital partir en fumée. Que ceux qui pensent qu’il est possible d’ investir en bourse sans risque tournent 7 fois leur langue dans leur bouche avant de cliquer sur « acheter ». Ouvrir un PERP est bien moins risqué.

Les meilleurs rendements


Un PERP doit rapporter, c’est un fait, et c’est d’abord ce qu’on attend de lui, pour ne pas avoir l’impression d’avoir économiser pour rien une bonne partie de sa vie. A l’heure actuelle, pour de l’argent placé sur un fonds euros, difficile d’obtenir plus de 3%, ce pourcentage étant le maximum actuellement sur le marché. Parmi les plans d’épargne retraite qui y arrive, citons celui de la MAIF, de puissance avenir, du PERP Anthologie et de celui de Vie Plus.

Quelques contrats sortent toutefois du lot, avec un rendement annuel dépassant celui indiqué un peu plus haut. Parmi eux, le vainqueur toute catégorie niveau rendement est celui du Conservateur, suivi de près par APICIl, Carac et GMF.

Des frais à regarder de près

Mais un bon rendement ne veut pas forcément dire qu’il s’agit du meilleur PERP sur le marché. Car il faut prendre en compte les frais qui sont demandés par ces compagnies d’assurance sur les versements et sur les rentes.

Parlons d’abord des versements. Le mieux est bien sur de ne pas avoir à en payer, et nombreux sont les contrats qui ne prennent pas un euro là dessus. Les bons élèves sont Epargnissimo, Legal & General, et Linxea. Par contre, à l’opposé, si on se lance aveuglement dans un contrat sans en avoir négocié les frais, il n’est pas rare de les voir atteindre les 5%. Sont concernés AXA, Generali, AVIVA et le PERP de la Caisse d’Epargne. Les frais sur rentes, eux, vont entre 0 et 3% selon ces différentes compagnies.

Des conditions de dépôt

On peut vouloir économiser à son rythme, ce qui parait plutôt normal. Mais ce que chacun doit savoir, c’est qu’il y a un dépôt minimum à respecter lors de l’ouverture d’un PERP, et cela quelque soit le prestataire. Et là, tous les contrats ne sont pas logés à la même enseigne, puisque cela va de 30 euros pour la Caisse d’Epargne, à 5000 euros pour le Concordances PERP Advance de Legal & General.

Ensuite, certains contrats peuvent imposer un dépôt minimum chaque moi, afin d’obliger l’épargnant à faire grossir son pactole, et par la même occasion celui de l’assureur. Ce sont souvent des sommes assez symboliques, autour de 30, 40 ou 100 euros par mois.

Comment choisir son PERP ?


meilleur PERPNon, ils ne se valent pas tous, bien au contraire, et certains, il faut bien le dire, ne servent pas à grand chose, même s’ils sont accessibles avec 30 euros ou moins. Car il faut quand même se le dire : on ouvre un plan d’épargne retraite pour gagner des sous, et pas pour tout dépenser en frais sur les rentes ou sur les frais de transfert.

La notion de risque est elle aussi au centre de tous les débats. Les fonds euros, c’est bien car le capital ne sera pas attaqué. Mais ça ne rapporte plus rien, ou presque rien ! Et si on retire de ces maigres émoluments les frais sur versement, combien de temps faudra t-il attendre avant de commencer à gagner de l’argent ?

Sachez négocier

Ne pas prendre pour argent comptant les chiffres inscrits noir sur blanc sur la belle documentation qu’on va vous remettre avec un grand sourire à l’entretien. Même si les frais sont inscrits sur le papier glacé, ils sont négociables, ou alors, si votre conseiller ne bouge pas d’un pouce, remerciez le pour vous avoir fait perdre votre temps, par courtoisie, et filez voir ailleurs !

Si vous ne faites rien, vous serez un beau pigeon. Car des PERP performants, sans frais, ça existe. Et puis, si vous avez déjà souscrit, rien ne vous empêche de transférer ailleurs votre plan retraite, même en payant des frais.

La fiscalité du PERP


impot et perpC’est ce qui fait son charme, mais qui peut aussi représenté un piège si les autres conditions pour en faire un placement valable ne sont pas réunies (taux + frais minimes sur toutes les opérations). Car les cotisations sont déductibles.

A ce titre, elles permettent de faire diminuer ses impôts sur le revenu de 10%, et si l’ensemble des droit n’est pas utilisé, le reliquat dans cette même limite est reporté sur l’année d’après.

A en croire sa feuille d’impôt, on aurait tord de s’en priver. Sauf qu’il existe des placements qui rapportent beaucoup plus. Donc méfiance. C’est même à se demander s’il y a vraiment un PERP qui vaut le coup sur le marché actuellement, en tout cas tant que les rendements seront aussi faibles.

Comment faire le bon choix ?


Difficile de s’y retrouver tant il y a d’offres différentes. Faut-il passer par sa banque ou par un autre prestataire ? Quelque soit votre choix, vous ne devez pas perdre de vue votre objectif : préparer la retraite.

Il faut donc d’abord regarder les frais sur les versements. S’ils vous semble trop élevés par rapport à la concurrence, négociez-les à la baisse. Un conseiller qui refuse est un mauvais conseiller. Ensuite, il faut regarder de très près la rémunération. Enfin, la façon dont le contrat est gérée : c’est elle qui peut faire toute la différence.

Les différences entre les PERP

Pour trouver les meilleurs PERP disponibles sur le marché, il faut qu’ils contiennent des unités de comptes de qualité, permettant d’espérer un bon rendement. Les résultats des années passées sont de bons indices.

A voir également : la façon dont se calcul la rente, et si celle-ci est versée en capital. Si oui, quel pourcentage. Quels sont les frais de sortie (ils existent bien souvent, hélas) et quelles sont les garanties si vous décédez avant d’avoir pu toucher votre rente. Une prévoyance dans le contrat est un vrai plus.

Bien choisir selon son profil

S’il y a parfois peu de différences entre plusieurs PERP, certains vont mieux vous convenir que d’autres, en fonction de vos projets et de vos attentes. Tous les contrats ne se destinent pas aux mêmes personnes.

C’est pour cela que le choix d’un PERP ne doit pas se faire à la légère. Il doit être le fruit d’une longue réflexion. Un départ en retraite peut déjà être assez traumatisant comme cela, ce n’est pas la peine d’en rajouter avec un mauvais choix de rente.

Souscrire un PERP : est-ce encore une bonne idée ?


Son succès s’explique par cette possibilité offerte de faire baisser ses impôts, tout en prévoyant une rente pour ses vieux jours. Mais nous n’en avons pas tous l’utilité, même si nos banquiers veulent nous le faire croire.

Pour que cela vaille le coup, il faut payer beaucoup d’impôts. Si les primes sont déductibles, il y a bien plus intéressants pour les petits épargnants. Car pour toucher une rente digne de ce nom, il faut quand même placer beaucoup d’argent sur son PERP. Rappelons qu’en plus, celle-ci sera imposable le moment venu et qu’il y aura des pénalités de sortie.

Les arguments contre

Ses détracteurs disent que le rendement du PERP n’est pas très intéressant si on sécurise son épargne en ne misant que sur des fonds en euros. Ils n’ont pas tord. Et les frais peuvent venir encore les réduire. Il y en a beaucoup, qui s’additionnent tout au long de la vie du contrat.

Les bons élèves


  • Frais qui participent aux bénéfices à hauteur de 30 % : Actiper de la Macif
  • Unités de compte sans frais d’arbitrage : Batiretraite Perp de SMAvie BTP
  • Pas de frais d’entrée : Concordances Perp de Legal & General
  • Excellent rendement : Conservateur Perp
  • Grande diversification des supports : le PERP de BNP Paribas
  • Support immobilier : le PERP de la Caisse d’Epargne

Quand sonnera l’heure de prendre votre retraite, vous gagnerez moins, c’est un fait. C’est dommage, car c’est l’âge où on fourmille de projets, et où on pense réaliser tout ce qu’on a pas eu le temps de faire pendant sa vie active. Il faut donc mettre en place des solutions pendant qu’on a les moyens de le faire. La plan épargne retraite et une de celles là. Mais il y en a d’autres.

Investir à Cuba: quelles opportunités ?

Cuba ce ne sont pas que les mojitos et la salsa, surtout depuis que le pays s’est rapproché des Etats-Unis. Tout est à reconstruire, et il y a de grosses opportunités à saisir pour qui souhaiterait investir dans l’immobilier à Cuba. Cette terre d’aventures peut devenir un nouvel eldorado, un peu comme investir au Maroc. Les américains ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et prévoient d’arriver avec leurs capitaux pour faire des profits gigantesques. Les français, comme souvent, sont un peu à la traine, mais tentent de grappiller un morceau du gâteau, en tout cas pour ceux qui aiment prendre des risques, notamment dans l’immobilier locatif. Toutefois, avant d’aller mettre ses économies dans ce petit coin des caraïbes, il y a des choses à connaître. Alors, peut-on investir à Cuba ?

Les entreprises américaines vont investir massivement dans les années à venir !


Dès qu’il y a de bonnes affaires en jeu, les américains ne sont jamais les derniers, et le dégel en cours à Cuba va sûrement leur permettre encore de s’enrichir encore plus. Il faut dire que les pays où il y a de tels opportunités de gagner de l’argent sont de plus en plus rares. Ainsi, les investisseurs regardent les starts-up cubaines avec des yeux remplis de dollars, car beaucoup de ces jeunes entrepreneurs vont chercher des capitaux du côté des Etats-Unis pour se développer en faisant appel au capital risque outre-atlantique.

D’ailleurs, tout se met en place pour leur permettre d’accéder au marché américain facilement avec création d’entreprise sur place, compte bancaire, etc… Pour les cubains, c’est la certitude d’accéder au marché mondial, et donc de voir beaucoup plus grand.

Les secteurs porteurs


La technologie à la peine car pour l’instant, la fracture numérique entre Cuba et le reste du monde est énorme, – de 5% des foyers équipés pour recevoir Internet, et encore dans des conditions très encadrées par le régime. Mais quant tout le monde va s’y mettre, avec l’ouverture, il va y avoir de grosses opportunités. Des partenariats entre de grosses entreprises américaines et Cuba sont d’ailleurs entrain de se nouer en ce sens : communication, Internet haut débit, smartphone, équipement informatique…

Mis il n’y a pas que le digital où il est possible de profiter de l’ouverture des frontières. Il y a également beaucoup d’argent à gagner dans le tourisme, qui est déjà la principale ressource en devises du pays : hôtels, logements chez l’habitant (Airbnb va encore se faire beaucoup de sous), restaurants, activités touristiques…

L’hôtellerie à le vent en poupe

Depuis qu’Obama a décider de renouer les relations avec Cuba, on assiste à une nouvelle ruée vers l’or de la part de ceux qui ne veulent pas laisser passer le train. De nouveaux hôtels américains vont ainsi ouvrir prochainement pour les touristes et les voyageurs d’affaires, rappelant l’âge d’or des années 50. Les grandes chaînes sont sur les dents pour devenir leader d’un énorme marché, comme Starwood qui va investir des millions de dollars.

Il faut dire qu’il y a tant de bâtiment historiques à rénover dans la Havane pour faire des hébergements de charme qu’ont ne peut les compter. Il y a pour l’instant un gros manque dans le secteur car la grande partie des touristes doivent se rabattre pour le moment sur des hébergements gérés par l’état. Mais Airbnb et les grandes chaînes ne sont pas les seuls sur le marché. Un acteur géant du web, booking, va aussi commencer à proposer des hébergements sur place via sa centrale de réservation. Le service sera d’abord réservé aux voyageurs américains.

Et cela va générer d’autres investissements dans les infrastructures : transports en communs, routes, réseaux énergétiques, et même jusque dans l’agriculture.

Et la France dans tout cela ?


Et bien elle va pouvoir devenir un partenaire économique, tout en essayant de se placer pour faire partie des heureux élus qui vont accompagner Cuba dans son développement. Reste que pour le moment, les entreprises étrangères rencontrent encore quelques barrages administratifs, notamment en ce qui concerne le paiement en monnaie étrangère. C’est pourquoi Paris a décidé de créer un fonds directement sur place alimenté par la dette que lui doit Cuba.

investir à la Havane

Se lancer à Cuba n’est donc pas simple, et les prises de tête sont encore légions quand on vient de l’étranger. Car n’oublions pas que l’administration y est très lourde, que la notion de risque pour son capital y est encore très importante et que l’embargo n’est pas encore officiellement terminé. C’est la raison pour laquelle Hollande a emmené dans ses bagages plusieurs chefs d’entreprises françaises lors de sa dernière visite officielle.

Tous les groupes ayant de gros projets dans le pays étaient de la partie. Il faut dire qu’il y a de grosse sparts de marché à prendre dans le renouvellement des infrastructures de l’île, et que es contrats ne devraient pas tarder à tomber dans l’escarcelle de ses aventuriers des temps modernes, même si pour l’instant, ce ne sont que des belles paroles.

L’aéroport de la Havane bientôt géré par les français ?

La nouvelle peut faire sourire, et pourtant c’est dans l’ordre des choses possibles, en tout cas on en parle de plus en plus. Car le marché des aéroports cubains va bientôt s’ouvrir à la concurrence. Les touristes, eux, vont continuer à se déverser en masse, et encore, le phénomène va se multiplier.

Les aéroports vont donc devoir suivre, et dans leur état actuel, ce n’est guère possible, d’où la nécessité de les faire gérer par des investisseurs étrangers. Mais ADP n’est pas le seul à en vouloir. Les grands groupes aéroportuaires d’Amérique latine sont aussi sur les rangs, près à en découdre.

Des difficultés encore bien réelles


Mais pour réussir son business a Cuba, il faut se lever de bonne heure, car les obstacles ne vont pas manquer de se dresser sur le chemin de l’homme courageux. Il faudra faire des allers-retours dans le pays, et pas qu’un seul, Rome ne s’est pas construite en un jour ! Les entrepreneurs doivent donc comprendre qu’il faudra du temps avant que les projets aboutissent. Et puis, politiquement, tout n’est pas réglé à 100%.

D’abord, l’embargo est toujours présent, et puis il y a l’incertitude des élections, des 2 côtés : on ne sait pas quelle sera la position du successeur d’Obama, et de celui des frères Castro. Pour l’instant, le changement, ce n’est que dans les paroles, on attend donc des actes. Le quotidien des cubains n’a pas changé, en fin pas encore, et leur monnaie vaut toujours que dalle, quant aux infrastructures, mieux vaut ne pas en parler…

Et pourtant, des projets à Cuba, il y en a plein. Restent les sous. Les financements peinent à être débloqués, trop risqué pour le moment. Les banques, elles, ne la ramènent pas trop, de peur de se faire rattraper par le gendarme américain et de devoir payer des amendes monstrueuses. Et puis, pour le moment, nous sommes vraiment dans le court terme, la visibilité sur l’avenir étant plutôt réduite.

Internet a encore du chemin à faire

Car seulement 1% de la population y a accès ! En encore, dire que ça rame est un euphémisme. Car pour connecteur les geeks locaux, c’est sous la mer que cela se passe, avec un câble tendu entre Cuba et le Venezuela.

Quant au wifi, pour trouver du réseau, il faut être un petit génie, ou avoir la chance de se trouver tout près d’en endroit le recevant. C’est simple, à la Havane, il n’y en a que cinq. Pourtant, rien n’interdit d’avoir le wifi sur l’île, c’est juste que les infrastructures ne sont pas mises en place, ou bien ne fonctionnent pas, ce qui doit sans doute pour le moment bien arranger les autorités.

voyage cuba

Et les petits malins qui ont mis la main sur un business wifi parallèle le savent : c’est de l’or en barre. Ils vendent des cartes à 3 euros l’heure, et quand on sait qu’un cubain moyen gagne 20 euros par mois, on ri jaune. Et encore, pour ce prix, pas de fibre ultra rapide, mais quelque chose entre l’escargot et la tortue.

Il n’y a que Facebook et WhatsApp qui arrivent à tirer leur épingle du jeu au niveau du débit, sous la surveillance implicite du régime. Mais quel est le gouvernement qui ne surveille pas ses ouailles ?

L’autre solution consiste à avoir Internet chez soi. Peu sont les cubains à bénéficier de ce passe droit. Il faut qu’il y ait une vrai raison, comme celle d’être un médecin, un chercheur, ou un hôtelier. Car en plus de la connexion, il faut avoir un ordinateur ou un smartphone, et donc connaître quelqu’un de l’étranger qui peut le ramener dans ses bagages. Vous avez dit parcours du combattant ?

Investir dans l’immobilier à Cuba


C’est la nouvelle tendance, le prix de la pierre étant vraiment abordable, il est donc normal que L’immobilier locatif explose ! Car les touristes sont de plus en plus nombreux a vouloir passer leurs vacances chez l’habitant, et refusent en masse les hôtels club sans âme. Airbnb Cuba fait donc un carton auprès des américains qui sont pour l’instant les seuls à y avoir accès.

La croissance du site sur la destination ferait pâlir de jalousie n’importe quel entrepreneur du monde. Les américains reviennent à Cuba, et en masse, pour profiter de ses charmes, comme au bon vieux temps. De là à dire que c’est une page qui se tourne… Il se dit qu’un cinquième d’entre eux passe par la centrale de réservation pour particuliers. Les hôteliers « classiques » n’ont qu’à bien se tenir, surtout à la Havane, où l’offre est très forte et les habitants nombreux à proposer une chambre chez eux pour mettre du beurre dans les épinards.

Car les touristes visitent l’île par millions. On se dit donc que quand ils pourront tous passer par Internet pour réserver chez l’habitant, le phénomène devrait exploser, comme partout ailleurs dans le monde d’ailleurs.

Parmi les autres pays tendance et qui se sont ouverts au monde, à suivre actuellement, citons aussi l’Iran où des opportunités de bonnes affaires existent. Ce pays plait aux investisseurs car comme à Cuba, les marchés à prendre son énormes.

Tout savoir avant de s’implanter


S’implanter à Cuba, cela ne s’invente pas, et ça ne se décide pas non plus sur un coup de tête, car même si les portes s’entrouvrent, elles ne s’ouvrent pas encore en grand, et ceux qui ont de larges épaules doivent faire profil bas s’ils veulent passer. Pourtant, le gouvernement cubain a enclenché la première pour faire venir les investisseurs étrangers dans le pays avec la carotte que tous préfèrent : des incitations fiscales.

Mais tous les domaines de l’économie ne bénéficient pas encore de conditions similaires. Ainsi, les armées, l’école, la santé et les médias sont toujours la chasse gardée de l’état. Mais il y a pour l’instant encore largement à faire ailleurs et les projets encours dans lesquels interviennent les étrangers se comptent par centaines, principalement dans le tourisme, mais pas que.

Cuba, par exemple, a du pétrole, mais elle a besoin des étrangers pour le raffiner et le vendre. La Russie et la Chine, partenaires historiques ne sont donc plus les seuls à faire la pluie et le beau temps sur l’île.

Les raisons pour investir à Cuba

Si vous lisez ces lignes, c’est que cela vous démange déjà. Et pour alimenter votre moulin, sachez qu’hormis les 4 secteurs économiques cités un peu plus haut, il y a de la place pour tout le monde, surtout si votre prédilection concerne les nouvelles technologies ou les infrastructures. Fiscalement, c’est intéressant : de nombreuses zones franches ont été créées. Résultat : pas d’impôt sur le bénéfice ni de charges sociales sur le coût du travail, ni de droits de douane, et ce pendant 12 ans.

aller à Cuba

Mais attention, tant que l’état sera aux manettes comme il l’est actuellement, il faudra composer avec lui et accepter qu’il agisse comme un véritable partenaire, ce qui a ses mauvais côtés mais qui peut aussi permettre de lever des barrières. De plus, dire que cela est sans risque serait mentir. Mais le jeu en vaut la chandelle, à condition d’être solide financièrement.

Cuba Libre n’est pas que le nom d’un excellent cocktail. C’est aussi un futur proche. Toutefois, nul ne sait ni le jour ni l’heure. Avis aux joueurs et aux risque tout.

Les meilleurs placements financiers originaux: oeuvres d’art, vaches, diamants, manuscrits…

Avec des rendements de 0,75 % pour les livrets réglementés et de moins de 2,5 % pour les assurances-vie en euros, les particuliers pensent de plus en plus aux placements atypiques. Les livrets manuscrits, les fonds exotiques, les vaches, les diamants et le vin, voici qui peut sembler dissonant à l’oreille d’un épargnant. Pourtant le retour sur investissement peut être particulièrement intéressant, à condition de ne pas oublier les règles de la diversification et de l’information préalable. Mais quel est le placement le plus rentable à long terme ?

Investir dans le vin, et pas seulement en achetant des bouteilles


Il n’est pas nécessaire d’être un fin œnologue pour investir dans le vin. Aujourd’hui les groupements fonciers viticoles (GFV) proposent aux particuliers d’acheter des parts d’une exploitation, pour une rémunération variant de 1,5 % à 3 %. Il est possible d’être payé en bouteille, ce qui procurera un meilleur rendement après un séjour suffisant dans une cave.

Aujourd’hui acheter des vignobles représente un très bon investissement, grâce à l’intérêt des nouveaux riches des pays émergeants : chinois, thaïlandais et indonésiens en tête. Toutefois il s’agit d’observer la même prudence que si l’on achète et revend du vin en bouteilles. En fonction de ses moyens, l’investisseur se tournera vers des terres prestigieuses, plus aptes à prendre de la valeur dans le temps. À titre d’exemple, le prix d’un hectare de Pouilly-Fuissé a augmenté de près de 40 % au cours des 10 dernières années.

Les contribuables lourdement imposés apprécieront l’exonération des vignobles à l’ISF, et l’exonération partielle des droits de donation.

Placer son argent dans des fonds « exotiques »


Les fonds exotiques souffrent d’une appellation faisant penser à un paradis fiscal inscrit sur la liste noire de toutes les administrations du G8. Il n’en est rien, ce label se réfère à un panier regroupant des fonds souverains de pays émergeants avec ceux de pays développés. Les gestionnaires les choisissent en fonction de la population qui doit être jeune et nombreuse, et de la présence de ressources naturelles.

Ces 3 facteurs doivent logiquement permettre une croissance économique, les déflations et autres dépressions ne sont pas retenues. L’intérêt des fonds exotiques réside dans leur inconvénient : la volatilité. Alors que les marchés émergeant ont subi des pertes de l’ordre de 9 % en 2013, ce type d’investissement a pris 21 % au cours de la même période.

Fluctuations

S’il n’est pas rare de voir des gains de 50 %, l’inverse peut également se produire et l’investisseur pourrait perdre la totalité de sa mise. C’est pourquoi il est conseillé de conserver ces parts à l’intérieur d’un portefeuille global, sans dépasser 5 %.

A lire aussi : comment s’enrichir avec la bourse ?

Miser sur des entreprises via le financement participatif


financement participatifLes particuliers disposant du temps et des connaissances nécessaires, peuvent participer à des rencontres entre Business Angels et entrepreneurs. Ils se pencheront particulièrement sur la personnalité des dirigeants, et tenteront d’établir les chances de réussite à l’intérieur du marché concerné.

Mais il existe des solutions plus simples au travers des nombreuses plates-formes de financement participatif. Plutôt que de prendre le risque de miser une grosse somme sur 1 ou 2 sociétés, les particuliers disposant de peu de temps et de connaissances peuvent investir dans plusieurs sociétés.

Placer son argent dans une start-up peut rapporter beaucoup

A condition de n’espérer de rendement qu’au moment de la vente des parts. Car il n’est que très rarement question d’une rétribution mensuelle ou trimestrielle. Une fois l’objectif économique atteint, les dirigeants décident de distribuer des dividendes aux actionnaires.

Ces derniers peuvent également choisir de céder leurs actions, afin de se payer sur le bénéfice réalisé. Aujourd’hui ces investissements ne sont plus si atypiques que cela, car les plates-formes de crownfunding doivent être inscrites à l’ORIAS.

Acheter de l’art, le conserver et le revendre


Si l’on veut gagner de l’argent avec l’art, il est impératif de s’y connaître. Certes il existe des fonds et des structures en indivision, dans lesquels chaque participant détient une part ou une quote-part. C’est alors aux gestionnaires d’acheter et de vendre, l’investisseur recevant son dû à chaque plus-value. Cependant il est nécessaire de bien connaître la structure, car l’actionnaire n’a pas de réelle visibilité sur l’activité d’achat – revente.

Celles et ceux qui ont réalisé le plus de bénéfices avec les œuvres d’art, se sont tournés vers des artistes en début de carrière, dont la renommée commençait à grandir. Ils ont diversifié leurs achats et ont conservé pendant longtemps.

Les collectionneurs ayant acheté des tableaux du peintre contemporain chinois Zang Xiaogang, ont dû mettre 50 000 € sur la table il y a 20 ans. L’année dernière, ces toiles se sont vendues 1 million d’euros en moyenne. Le tout avec une fiscalisation réduite, au nom de la conservation du patrimoine culturel.

Les vaches, les diamants et les manuscrits


acheter des diamantsInvestir de l’argent pour un rendement mensuel immédiat de 5 % ? Choisissez les vaches. Plusieurs fonds récoltent la mise des particuliers, et les destinent à des éleveurs laitiers.

Ces derniers rétribuent les investisseurs en leur versant une part mensuelle, et une assurance protège le capital investi en cas de décès ou de maladie du cheptel. Les parts se revendent, mais ne se valorisent pas dans le temps. Il n’en reste pas moins que le calcul démontre que les vaches rapportent plus qu’une assurance-vie.

Tout le monde peut acheter un diamant, fût-il de la taille d’une tête d’allumettes. Simple à dissimuler, il n’est pas nécessaire de payer des frais de coffre bancaire, et la pierre précieuse peut être échangée à tout moment. Au contraire de certains placements, la trésorerie est disponible en revendant le diamant, si possible avec bénéfice, sur un marché spécialement prévu à cet effet.

Est-ce une bonne idée d’investir dans les diamants ?

Mis à part l’amour que leur porte les femmes, le diamant a bien d’autres qualités pour l’investisseur. D’abord il résiste très bien aux différentes crises financières qui traversent les décennies. Même si aucune valeur n’est à l’abri des bulles, la pierre précieuse a quand même de quoi leur résister à condition que le marché ne perde pas la boule.

Le mieux, c’est de regarder sa courbe depuis un siècle. Elle est rectiligne. La valeur des diamants monte doucement mais sûrement, un peu chaque année. Un complément d’épargne donc, à mettre dans son portefeuille de valeurs en cas de coups durs.

En posséder quelques uns, c’est ne pas avoir trop de mal à bien les revendre, dans un futur proche ou lointain. En plus, il devient de plus en plus rare, donc la courbe ne devrait pas s’inverser.

Ne pas acheter n’importe quoi

comment-acheter-un-diamantEn effet, tous les diamants n’ont pas la même valeur, et ne se négocient pas de la même façon. Ainsi, il faut éviter les petites pierres. En dessous de 0,5 carat, c’est prendre un grand risque : il ne sont pas certifiables, et le marché est rempli de contrefaçons. Il vaut donc en acheter moins, mais de meilleures qualités : incolores (de D à F), pures et qui dépassent les 0,5 carats, mais sans dépasser les 2 carats (difficiles à revendre du fait de leur rareté).

A éviter aussi : les intermédiaires sulfureux et le diamant papier, qui n’est rien d’autre qu’une spéculation pouvant se transformer en feu de paille.

Une fiscalité à prendre avec des pincettes

C’est un peu comme pour l’or : c’est un peu compliqué. L’acheteur peut choisir son régime fiscal et opter pour la taxe forfaitaire de 6% ou pour celle sur la plus-value de 34,5%. A cela s’ajoute des exonérations, des abattements, et de la TVA.

Placements atypiques les précautions à prendre


L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) rappelle que les marchés atypiques ne sont pas soumis à son contrôle. Si l’organisme ne dément pas la possible rentabilité, ses responsables invitent les investisseurs à se renseigner sur la structure proposant le produit. Où est-elle basée, quel est le nom des dirigeants ?

Il est également important de se renseigner sur la totalité des frais, et de s’assurer que l’on pourra revendre le produit acquis sur un marché existant. Enfin dernière précaution non négligeable : identifier impérativement les règles et facteurs qui déterminent la valeur de l’objet.

De nouveaux pouvoirs pour l’AMF

amfElle surveille les placements atypiques de très près, et ses pouvoirs viennent d’être élargis, en faisant plus que jamais un gendarme craint. Cette augmentation des contrôles est encore au stade de projet, mais celui-ci devrait voir le jour, tant le diamant et autres investissements atypiques (oeuvres d’arts, terres rares…) sont des placements qu’il est nécessaire d’encore mieux surveiller.

Le but, encore une fois, est de protéger le particulier de tous les excès. Les arnaques sont légions dès que les promesses de rendements miracles s’amoncellent et les escrocs pullulent. Les publicités qui promettent monts et merveilles vont ainsi être dans l’oeil du viseur.

Voilà, vous savez tout. Ne vous reste plus qu’à devenir riche maintenant. Bon courage.

Revendre un nom de domaine: ça peut rapporter gros !

Il est facile de gagner de l’argent avec Internet, en investissant dans les noms de domaine. Les NDD ne coûtent pas cher à l’achat, mais peuvent se revendre avec une belle plus-value, à condition d’être le propriétaire d’un terme recherché par les entreprises. Acheter des noms de domaine pour les revendre est devenu un vrai business, certains passant même par la vente aux enchères pour s’en séparer. Attention toutefois à ne pas vous tromper sur l’estimation de votre propriété : il y a aussi des NDD qui ne valent rien. Méfiance donc si vous êtes à l’achat.

Devenir riche avec la revente d’un nom de domaine


Le roi du secteur, et celui qui est pour beaucoup un exemple à suivre se nomme Rick Schwartz. Il ne se concentre que sur les termes qui peuvent lui faire gagner des millions de dollars, et pour lui, ça fonctionne. Il est exemple parmi d’autres de ceux qui ont fait de cette activité un métier lucratif à l’étranger, même si tout reste dans le virtuel.

Un domaineur achète un nom de site qui est libre. Une fois propriétaire, il peut choisir de le monétiser lui même ou bien de faire grimper les enchères pour le vendre au plus offrant. Si vous achetez un NDD avec le terme banque à l’intérieur, il y a fort à parier que vous allez intéresser les poids lourds du secteur, à condition d’en trouver un de libre auquel personne n’avait encore pensé.

Mais les poules aux oeufs d’or sont de moins en moins nombreuses, il va donc falloir vous creuser la cervelle pour anticiper les prochaines tendances. Les véritables gagnants sont ceux qui ont acheté au début du net, il y a 20 ans, même s’il reste encore de gros coups à faire.

Les conseils d’un domaineur, expert en achat-revente

Comment vendre un nom de domaine ? Pour que cette activité rapporte un jour de l’argent, il faut faire les choses dans l’ordre et pas par dessus la jambe. D’abord, sachez que l’enregistrement à un coût, d’environ 10 euros par an. Et encore, il s’agit là d’achat auprès de sociétés étrangères comme OVH, les français étant un peu plus chers.

Ainsi, posséder 1000 noms de domaine, c’est 10 000 euros à sortir chaque année, et les échéances font mal au portefeuille du domaineur français qui a été trop gourmand. De la même façon, ne vous risquez pas à acheter des noms de sociétés. C’est puni par la loi, à partir du moment où vous ne les exploitez pas.

Bien vendre

Reste la question de la vente. Où trouver l’acheteur, et à quel prix ? Tout va dépendre des mots-clés qui s’y trouvent et de leur fréquence de recherche sur le web. Plus un terme est demandé par les internautes, et plus un nom de site le contenant aura de chance d’être bien positionné sur les moteurs de recherche. A partir de là, les acheteurs, qui ont des outils d’analyses pointues se manifesteront.

Vous ne devez donc acheter qu’en pensant à la revente, et ne pas vous focaliser sur les NDD à faible valeur ajoutée. Une fois l’affaire conclue, la transaction peut prendre un peu de temps car il y a quelques formalités à respecter. Enfin, comme pout toute entreprise, n’oubliez pas de prendre en compte la fiscalité.

SEDO : le plus gros site d’enchères


C’est une place des marchés gigantesque virtuellement depuis 10 ans, avec plusieurs millions de membres. Le monde entier (ou presque) s’y donne rendez-vous pour acquérir ou vendre des NDD. Le catalogue en .com est important, et pour 100 euros, on peut déjà en acquérir un avec un peu de potentiel. Plusieurs formules d’achat : à prix fixe, aux enchères, après négociation. SEDO s’occupe du transfert une fois l’affaire faite.

vendre un nom de domaine

Les tendances du marché

Le prix moyen de vente est à la hausse pour le .com et le .fr, le .net et le .org ayant tendance a régresser. L’année dernière, un seul nom de domaine a dépassé le million. Il est donc encore possible de gagner de l’argent avec ce système, mais beaucoup moins qu’avant. Pour l’anecdote, ebola.com a par exemple été vendu plus de 150 000 euros. Il y en a que l’actualité dans ce qu’elle a de pire inspire… Même france.com a récemment été vendu.

Les NDD font partie de ces investissements auxquels on ne pense pas. C’est un marché de niche qui mérite qu’on s’y intéresse. Il n’est pas nécessaire d’avoir de grandes connaissances informatiques pour y exceller comme c’est le cas dans l’Internet des objets . Il faut juste avoir du nez, comme souvent.

Comment s’enrichir: le guide de l’investissement boursier sans risques

S’enrichir en partant de rien, c’est possible avec la bourse, à condition d’investir sans perdre son capital de départ. Le premier conseil que l’on puisse donner à celui qui veut devenir boursicoteur est de ne pas se baser sur les exemples des youpis qui ont gagné des millions de dollars du jour lendemain. Il est possible d’investir sans risque, à condition de diversifier son portefeuille avec un mélange d’actions et d’obligations. Tout le monde peut devenir rentier grâce à la bourse si l’on suit une stratégie d’achat/vente prudente, basée sur sa propre analyse. 

Comment investir sans risque


Investir dans les obligations

Les obligations sont le type même de l’investissement sans risque. Une obligation est un emprunt qu’émet un État ou une entreprise, qu’il s’engage à rembourser à une date donnée. Il ne s’agit donc pas de prendre une participation dans une entreprise, mais de prêter de l’argent. 

Lorsqu’un particulier achète des obligations, il peut investir sans risques car il est quasi-certain de percevoir à la fois son capital, mais également ses intérêts. Les obligations représentent l’archétype de l’investissement en bon père de famille.

Un État ou une entreprise ne peut pas émettre d’obligations sans obtenir l’aval de l’autorité des marchés financiers.

Les différents types d’obligations

Si les obligations permettent d’investir sans perdre son capital de départ, il est important de se pencher sur leur conception afin d’obtenir un rendement suffisant. Il y a 2 grandes familles d’obligations : les obligations d’État et obligations d’entreprise.

Ce sont les obligations d’État qui représentent le meilleur des investissements sans risques. Les plus connues sont les Obligations Assimilables du Trésor (OAT), qui consistent pour un État à emprunter pour racheter une dette existante, qu’il remboursera moins cher que la précédente.

Il y a également les obligations d’entreprise

Elles sont moins sûres que les obligations d’État, mais le risque de manque de liquidité est rare. Lorsqu’une entreprise a besoin d’un financement, elle se tourne d’abord vers une banque. Elle en obtient une partie, mais il lui manque le reste.

Elle a alors la possibilité d’augmenter son capital, c’est-à-dire d’appeler les particuliers à souscrire des actions. Seulement cela signifie que les actionnaires principaux risquent de ne plus être majoritaires. Afin d’éviter cela, l’entreprise émet des obligations, ce qui lui permet de lever des fonds sans accueillir de nouveaux actionnaires.

Les obligations sont généralement à taux fixe, mais certaines peuvent être à taux variable. D’autres sont indexées sur le cours d’une valeur. Enfin, certaines obligations sont de type amortissable ou in fine.

La diversification des risques


Pourquoi diversifier les risques ?

La notion de diversification est importante dans le cadre d’un investissement sans risque. Devenir boursicoteur ne signifie pas se lancer dans des transactions sans véritable stratégie, sous prétexte que l’on ne joue qu’une faible partie de ses liquidités. Non-seulement la diversification des risques permet de compenser une baisse de marché sur certains actifs par une hausse de marché sur d’autres, mais elle rend également indépendant des grandes fluctuations.

risque placement

Lorsqu’un investisseur a choisi le même secteur, par exemple les technologies Internet. Il s’agit d’un secteur d’activité extrêmement volatile. Bien sûr il permet de s’enrichir en partant de rien, mais l’inverse est également vrai. Lorsqu’il se trouvera en période de baisse, l’investisseur aura tendance à paniquer et prendra de mauvaises décisions à chaud. S’il avait diversifié ses risques, la baisse de ce secteur serait couverte par la hausse d’un autre secteur, ce qui donnerait le temps de trouver des portes de sortie.

A ire aussi : ceux qui ont réussi

Comment diversifier les risques ?

Pour diversifier les risques, on pourra par exemple répartir un certain nombre d’obligations et d’action dans son portefeuille. Les investisseurs ayant un tempérament aventurier pourront par exemple choisir 2/3 d’action et 1/3 obligation. Ceux qui souhaitent devenir rentiers grâce à la bourse auront plutôt intérêt à choisir une répartition comprenant moitié actions, moitié obligations.

Et à l’intérieur de ces actions et obligations, il conviendra de diversifier de manière sectorielle, géographique, ou les deux. Certaines obligations sont plus sûres que d’autres, certaines actions sont des valeurs refuge. Pour investir sans perdre son capital de départ, il est préférable de répartir ses investissements entre le « sécurisé mais peu rentable » et le « pas sécurisé mais potentiellement très rentable ».

Les actions, qu’est-ce que c’est ?


Comment ça marche ?

Une action est une part d’une entreprise. Lorsqu’une entreprise souhaite se financer, elle peut faire appel aux banques et/émettre des actions sur le marché. Elle propose à de nouveaux actionnaires d’apporter de l’argent frais afin d’augmenter son capital, capital qui servira à effectuer un investissement.

À la fin de l’année comptable, on calcule les bénéfices de l’entreprise. On détermine quelle proportion de ces bénéfices restera dans l’entreprise, et quelle proportion sera distribuée aux actionnaires.

acheter des actions

Mais il n’est pas nécessaire d’attendre une augmentation de capital ou l’entrée en bourse d’une entreprise pour acheter des actions. Les parts d’entreprises s’échangent sur un marché secondaire, au sein duquel elles prennent de la valeur et en perdent à chaque minute.

Rien n’est garanti, mais on peut s’enrichir en partant de rien

Le marché des actions n’est pas sans risque, tout le monde le sait. Cependant en partant du principe qu’il est possible de jouer 100 pour gagner 110, puis de rejouer ces 110 pour gagner 130, il est clair qu’il est possible de s’enrichir en partant de rien. Mais attention, il y a une différence entre devenir rentier grâce à la bourse et devenir boursicoteur.

A essayer, le placement qui n’a rien à voir : la tontine

Pour gagner suffisamment d’argent avec la bourse, il faut obtenir un capital important à un moment donné. Et si l’on n’est pas suffisamment prudent avec ce capital, on pourrait bien tout perdre du jour lendemain. Voici 5 conseils de professionnel pour s’enrichir avec la bourse.

5 conseils pour devenir entier grâce à la bourse


Diversifier ses investissements

On parle encore et toujours de la diversification des investissements. Si un investisseur peut s’intéresser à un secteur en particulier, il peut bien entendu investir dans les entreprises qui y évoluent. Mais attention, il va s’agir de diversifier les types d’entreprises afin de diversifier les risques. 

Ne pas choisir que des start-up jouant leur succès sur un coup de poker, mais choisir également des anciennes entreprises solides, possédant un savoir-faire historique.

Le mieux est encore de se diversifier sur plusieurs types d’entreprises. Les secteurs alimentaires et pharmaceutiques sont généralement des bons compléments aux secteurs de production de biens durables, comme l’industrie automobile.

Ne pas acheter/vendre à outrance

Dans les grandes banques d’investissement, des mégas-ordinateurs achètent et vendent des actions à vitesse supersonique. Le boursicoteur n’est pas concerné par ces stratégies, il doit au contraire acheter et vendre avec parcimonie. Tous les professionnels de la bourse vous diront que ce ne sont pas les investisseurs les plus actifs qui obtiennent le meilleur rendement.

Ne pas vendre à la première baisse, ne pas acheter à la première hausse, agir comme le chasseur immobile qui attend le bon moment pour fondre sur sa proie.

Passer peu de temps sur les analyses

Peter Lynch est l’un des plus grands investisseurs boursiers. Son conseil : ne pas perdre de temps. 

Soyons clairs : les experts distribuant leurs conseils sur Internet sont surtout experts en marketing, pas en bourse. Ils se débrouillent pour arriver en tête des résultats des moteurs de recherche, et prodiguent des conseils pour lesquelles ils ont été payés.

Et oui, la plupart des experts sont en fait des blogueurs que des sociétés de communication payent pour vanter la santé d’une entreprise ou d’une autre. Basez-vous sur des journaux financiers fiables, mais ne perdez pas votre temps à rechercher le meilleur investissement boursier en 2015. 

Ne pas tenir compte de l’historique

Les résultats passés ne présagent en rien des résultats à venir. Pour s’enrichir en partant de rien, il faut plutôt rechercher l’innovation. Une entreprise ayant eu de bons résultats par le passé pourrait fort bien ne pas en avoir cette année. Un PDG ayant fait grimper les bénéfices de l’entreprise qu’il dirigeait précédemment, pourrait fort bien n’obtenir que des résultats moroses à son nouveau poste.

Ne regardez pas la colonne de l’historique des actions. Le plus haut niveau d’une action pourrait ne plus jamais être atteint.

Ne pas tenter d’anticiper

Anticiper les mouvements boursiers c’est comme jouer au poker. On suppose que les joueurs autour de la table auront des cartes moins fortes que celles que l’on tient en main. Il se joue tous les jours des millions de coups de poker en bourse, et très peu réussissent.

Beaucoup trop de facteurs vont venir influencer la santé économique d’une entreprise et de son secteur d’activité. N’essayez pas d’anticiper, il vaut mieux attendre que le train démarre et le prendre en marche.

D’ailleurs, même les grands investisseurs boursiers que l’on considère comme des visionnaires, ont simplement joué la prudence. Citons par exemple John Paulson, qui en 2007 avait vu venir la crise des subprimes. Il n’était pas le seul à l’avoir vu, il fut seulement le seul à prendre la menace au sérieux.

Franchise 2018: le profil des franchisés (revenus, rentabilité, villes…)

Les entrepreneurs se tournent de plus en plus vers les réseaux, c’est ce que révèle une enquête de la Fédération Française de la Franchise. Ils sont motivés par la notoriété d’une enseigne, qu’ils choisissent tout d’abord en fonction de la rentabilité proposée. Et ça marche, car les franchisés estiment qu’ils gagnent plus qu’un commerçant ou qu’un salarié. Ils sont de plus en plus motivés et professionnels, sans pour autant avoir fait de grandes études. Ils restent conscient des fondamentaux du commerce, et préfèrent s’implanter dans des locaux avec pignon sur rue. Mais dans quel secteur créer son entreprise ?

Des revenus compris entre 20 000 € et 40 000 €


Près d’1 franchisé sur 3 a fait état d’une augmentation de son chiffre d’affaires en 2014, c’est ce que révèle l’enquête de la Fédération Française de la Franchise. Alors que le revenu brut moyen d’une activité se montaient à 400 000 € en 2013, il est passé à 500 000 € en 2013. Au cours des 12 derniers mois, 41 % ont généré des rentrées d’argent allant de 300 000 € à 1 500 000 €. Ils sont 39 % à déclarer un turnover de moins de 300 000 €, et 1 franchisé sur 5 affiche un chiffre d’affaires supérieur à 1 500 000 €, alors qu’ils n’étaient que 14 % 2013.

Quelques bonnes idées de business

Monter un business rentable

Ouvrir une pizzeria

Les entrepreneurs interrogés sont globalement contents de leur situation, 54 % d’entre eux pensent qu’ils gagnent mieux qu’un commerçant, et 47 % estiment qu’ils font mieux qu’un salarié. Il reste toutefois qu’un tiers des franchisés perçoivent un salaire annuel inférieur à 20 000 €. Près d’un quart d’entre eux (24 %) ont des revenus supérieurs à 40 000 € par an, la majeure partie (43 %) gagnant entre 20 000 € et 40 000 € annuels.

Profiter de la notoriété d’une enseigne pour gagner de l’argent

Les franchiseurs sont unanimes, les membres de leurs réseaux ont évolué en professionnalisme et en motivation. Les profils des candidats sont de plus en plus qualitatifs, ces derniers cherchant à être entrepreneurs à l’intérieur d’un réseau sécurisé.

Et c’est bien le mot sécurité qui ressort de l’enquête, 25 % des franchisés cherchent à bénéficier de la notoriété d’une enseigne, il s’agit par ailleurs de la principale motivation. Aujourd’hui ils savent que le marché est difficile, plutôt que de se lancer seuls dans l’aventure ils souhaitent bénéficier de « l’encadrement, le suivi, l’assistance offerte » pour 21 % d’entre eux.

Une histoire de %

Alors que la force du réseau et l’expérience des autres membres comptait pour 14 % des critères de motivation des franchisés, cette année cette proportion se monte à 17 %. On recherche toujours la formule clé en main, mais cette facilité ne prend de l’importance que pour 14 % des sondés. Enfin le facteur le moins important est celui du concept, de la marque et des produits, qui ne revient que chez 13 % des personnes interrogées.

Ouvrir sa première franchise, même à moins de 34 ans


Les franchisés commencent jeunes, pour preuve ils ont environ 34 ans lors de leur première ouverture. Par ailleurs, 51 % d’entre eux sont âgés entre 18 et 34 ans.

ouvir une franchise

Plus des deux tiers (70 %) exerçaient une activité professionnelle salariée avant de se mettre à leur compte. Cette proportion est d’autant plus importante chez les 35 – 49 ans (81 %). Ils étaient 18 % à travailler pour eux-mêmes, soit en tant que commerçants, chefs d’entreprise ou en indépendants sous toute autre forme. Cette part est d’autant plus importante dans la tranche d’âge 50 – 64 ans, pour laquelle près d’une personne sur 3 était indépendante avant d’ouvrir sa première franchise.

Fait marquant : 76 % des sondés sont restés dans leur département ou dans leur région, seuls 24 % d’entre eux ont déménagé pour implanter leur affaire. Ils privilégient manifestement la vie familiale et les habitudes, car 58 % d’entre eux sont restés dans le même département.

Aujourd’hui ils ont 46 ans en moyenne, la classe d’âge la plus représentée étant celle des 35 – 49 ans, pour près d’un franchisé sur 2. Ils ont généralement fait des études, sans dépasser bac+3 pour 38 % d’entre eux. Une faible part d’1 % a été au-delà de bac+5, et 18 % s’est contenté d’un CAP ou d’un BEP.

La rentabilité avant tout, l’expérience ensuite

Les franchisés ne se lancent pas dans l’aventure sans savoir où ils mettent les pieds, 96 % d’entre eux ont fait leurs recherches. Pour cela ils ont surtout étudié la presse professionnelle (39 %), notamment via Internet (31 %). Il s’agit d’un bond phénoménal par rapport à 2013, où seuls 12 % des personnes interrogées annonçaient avoir effectué leurs recherches au sein de la presse professionnelle.

franchise rentable

Ils se déplacent également dans les salons professionnels (16 %), et notamment au salon franchise expo de Paris (15 %). Mais ils savent que rien ne vaut un bon feed back à l’intérieur du réseau, et puisent également leurs informations parmi les franchisés actuels (16 %).

La première chose qu’ils recherchent, est la rentabilité (77 %). Une fois ce point essentiel acquis, ils se penchent sur l’antériorité du réseau (68 %). Mais là encore ils vont à la rencontre de franchisés existants, et basent leur prise de décision sur leur satisfaction (63 %).

Toutefois en plus de leurs propres recherches, 69 % d’entre eux font appel à un expert, qui dans 48 % des cas est un expert-comptable. Deux sécurités valent mieux qu’une, un franchisé sur 2 fait appel à un conseiller juridique avant de se signer.

Quitter progressivement les grandes agglomérations pour les communes de taille moyenne


Les franchises ne s’ouvrent pas forcément dans les grandes villes. Au cours des 12 derniers mois près d’une nouvelle installation sur 2 s’est faite dans une agglomération de moins de 25 000 habitants. Mieux : 1/3 des nouveaux venus sont allés chercher fortune dans des agglomérations comprenant entre 5000 et 25 000 habitants.

D’ailleurs les implantations dans de grandes métropoles de plus de 100 000 habitants sont minoritaires, avec 12 %. Une taille comprise entre 5000 et 25 000 habitants semble satisfaire les entrepreneurs, 35 % des implantations s’y situent aujourd’hui.

Car la règle de l’emplacement reste primordiale dans le commerce

Mieux vaut un bon local commercial avec pignon sur rue dans une ville de taille moyenne, plutôt qu’un local isolé dans une métropole. C’est en tout cas ce que pensent 87 % des franchisés, qui reste attachés au local commercial avec passage. Ils sont 54 % à préférer le centre-ville, et seulement 9 % choisissent les centres commerciaux.

Il faut croire que ces choix sont payants, car 30 % des franchisés exploitant une enseigne depuis 10 ans, ont ouvert au moins 2 points de vente sous cette même enseigne.

Cours de l’or: Apple Watch et Janet Yellen influencent les prix !

L’or a connu ses heures de gloire juste après l’impact de la crise précédente. Valeur refuge par excellence, les investisseurs se sont précipités pour acheter lingots et Napoléons, afin de les stocker en attendant des jours meilleurs. Ils ont eu raison, car le cours a grimpé en l’espace de 2 ans. En supplément le programme Quantitative Easing de la Fed maintenait l’intérêt de l’once, pour rendre les placements habituels moins attractifs. Alors forcément les traders étaient suspendus aux lèvres de Janet Yellen, attendant qu’elle annonce une remontée de ses taux directeurs. Elle ne l’a pas fait, sauvant ainsi le cours du métal jaune.

Quel rapport entre les cours de l’or et la politique monétaire de la Fed américaine ?


La journée où la FED intervient est toujours attendue par les économistes du monde entier. Car ce qui est dit par la directrice de la banque centrale des États-Unis, la réserve fédérale ou plus communément la Fed, est scruté, et on guette la fin de son programme de rachat de dettes.

Pour mémoire, les USA avaient fait sensation en lançant un programme massif de rachat de dettes auprès des banques afin d’endiguer la crise financière. Dans cette configuration la banque centrale rachète des obligations, garantissant son remboursement. Les banques se retrouvent ainsi avec une forte masse de liquidités, qu’elles peuvent injecter dans l’économie, par exemple en investissant dans des entreprises ou en construisant des immeubles. 

Le Ying et le Yang

Mais ce dispositif qualifié de suicidaire par certains économistes européens peu enclins à la prise de risque, a également son revers de la médaille. Dès lors que la dette souveraine devient moins risquée, elle est également moins chère. Or les investisseurs institutionnels que sont les fonds d’assurance et de pensions, ne peuvent désormais plus acheter des obligations d’État au même rendement qu’auparavant. Par effet domino ce sont tous les placements qui deviennent de moins en moins attractif.

Et que fait l’or lorsque les placements classiques ne sont plus aussi intéressants ? Il remonte et c’est exactement ce qui s’est progressivement passé, toutefois dans de moindres proportions par rapport au début de la crise.

Le cours de l’or profite de la patience de Janet Yellen


acheter des lingotsL’once d’or cotait un peu au-dessus de 1150 $ il y a 5 ans, pour vivre une remontée fulgurante jusqu’à l’été qui a suivi. Depuis les programmes de rachat de dettes de la Fed avaient commencé à faire leur effet. Le cours descendit progressivement jusqu’au l’arrivée de Janett Yellen, plongeant la planète financière dans le doute.

Cette nouvelle nomination était-elle dans le but de fermer les robinets et d’en finir avec le programme de Quantitative Easing ? Si oui les taux devraient alors remonter, rendant la dette américaine plus attractive, au détriment de l’or qui devait perdre de valeur.

Seulement le professeur d’économie émérite américaine prend son temps. Les cours de l’or commencent tout de même à descendre progressivement, les bruits courant qu’il faudra bien un jour relever les taux de refinancement de la réserve fédérale américaine.

Et puis fidèle à son habitude, Janet Yellen annonce jouer la prudence, donnant priorité à l’emploi aux États-Unis plutôt qu’à la politique monétaire. Oui il faudra bien remonter les taux un jour, mais non ce n’est pas pour l’instant. Et de toute façon il ne faut pas s’attendre à un effet de choc, la révision sera progressive. Voilà les marchés rassurés. Le précieux métal jaune retrouve ainsi de l’attractivité qu’il avait perdue l’été dernier.

Le cours de l’or a failli être dopé par L’APPLE WATCH


apple watchOn dit souvent qu’avec Apple, c’est la bourse sans risquesen tout cas le cours de l’action monte (attention au krach boursier quand même). Après le I Phone voici L’APPLE WATCH, dernière évolution du géant de Cupertino. Alors que le monde entier s’attendait à un boîtier élégant en PVC, voilà que Tim Cook annonce une version de l’Apple Watch, estimée à 11 000 €. Pourquoi ? Parce que son boîtier serait fait en or de 18 carats.

Alors bien sûr les blogueurs prennent leur calculette, consultent les chiffres de la production mondiale et y vont chacun de leurs prévisions apocalyptiques.

Les bruits finissent par courir que si Apple vend 1 million de montres par mois, à raison de 62,2 grammes d’or entre le boîtier et la boucle, le géant américain aura besoin d’acheter 746 tonnes du précieux métal jaune par an, ce qui aurait représenté 30 % de la production annuelle mondiale. Sauve-qui-peut, précipitez-vous sur vos plates-formes de trading, les cours vont exploser.

Revenir à la réalité

Tout bien considéré le boîtier de la fameuse Apple Watch Edition ne devrait pas contenir plus de 41 grammes d’or par montre, dans le pire des cas. En supplément les prévisions de 12 millions d’unités vendues par an s’apparentent à de la science-fiction, si l’on considère la concurrence suisse et les ventes actuelles en berne.

Car les montres de luxe sont un investissement patrimonial, et même si seuls quelques modèles privilégiés vont prendre de la valeur dans le temps, une montre à 11 000 € ne perd pas autant de valeur qu’un gadget de chez Apple, prévu pour être obsolète au bout de quelques années.

En se basant sur la production d’or mondiale en tenant compte du recyclage de l’extraction (4278 tonnes), et en partant du principe que dans le meilleur des cas l’Apple Watch Edition se vendra 1 million d’unités par an, la firme devra donc acheter 0,7 % de la production mondiale annuelle d’or.

On est donc bien loin des 30 % annoncés un peu partout sur Internet, mais tout de même. Le succès du dernier bijou/gadget de Tim Cook pourrait fort bien donner un coup de pouce à la production mondiale, et par conséquent influer sur les cours de l’or. Pour l’instant ce dernier ne bouge pas, dans l’attente d’une révision de croissance à la baisse.

Acheter une maison en Grèce: peut-on faire de bonnes affaires avec la crise ?

Acheter en Grèce, sans aller jusqu’à acheter une île, est-ce une bonne idée actuellement ? Les prix cassés qu’on peut trouver dans certains coins du pays laissent penser que oui, même si personne ne peut savoir à l’avance ce qu’investir dans l’immobilier va donner. Ceux qui ont récemment eu le courage d’acheter un bien en Espagne le savent : les prix peuvent fluctuer très vite, dans un sens comme dans l’autre, rien n’étant certain en temps de crise immobilière. Ce qui est sur par contre, c’est que les maisons à vendre en Grèce sont nombreuses, qu’il est possible de trouver une villa de luxe à Mykonos à des tarifs défiant toute concurrence, et que le marché de l’immobilier dans les îles grecques repart à la hausse.

De très bonnes affaires à réaliser sur les villas


Difficile à croire, mais saviez vous qu’avec le prix d’un studio à Paris on peut se payer une maison de bord de mer dans certains coins d’Europe ? C’est la raison principale pour laquelle les étrangers investissent dans ces pays : les prix. Et ceux de la Grèce ont fondu comme neige au soleil, alors pourquoi ne pas en profiter ?

Si le pays connaît des jours difficiles, cela ne se voit pas dans toutes les îles, et on continu à faire la fête à Mykonos ou à Santorin comme avant, car le pays possède un trésor que personne ne pourra lui enlever : la mer, et des milliers de kilomètres de côtes.

Où investir ?

Dans les îles bien sur. Les deux précédemment citées, même si elles sont très populaires ne sont pas les seules. Rhodes et Corfou, ainsi que Porto Heli leur tiennent également la dragée haute. L’occasion est belle de se payer une résidence secondaire pour aller passer ses vacances d’été en famille, le coût de la vie est actuellement bien plus bas que sur la côte d’azur, et encore, nous ne sommes pas encore retournés au drachme…

Ceux qui ont l’habitude d’acheter des biens immobiliers le savent : les bonnes affaires ne durent pas, ils faut donc les saisir lorsqu’elles se présentent. Je rappelle à tout hasard que les villas ont perdu à peu près 30% de leur valeur depuis le début de la crise. Mais les prix peuvent encore baissés, il va donc falloir trouver le bon timing pour ne pas réaliser un mauvais investissement. Et si la maison avec piscine avec vue sur l’océan n’était plus un rêve inaccessible ?

Acheter une ile privée en Grèce: le moment ou jamais ?


Tout se vend en ce moment en Grèce. La liste des privatisations est plus longue que mon bras. Pourquoi ne pas se laisser tenter par une petite île ? Mais il faudra quand même y mettre le prix, et ce genre d’investissement, même si les tarifs sont bradés ne sont réservés (quand même) qu’aux grandes fortunes. Car il n’y a pas tant d’îles que cela à vendre en Grèce, et les émirs et les stars de ciné comme Johnny Depp sont déjà sur le coup, donc… Par contre les russes le sont un peu moins, la faute au rouble.

Rappelons toutefois que le business de ventes d’îles privées en Grèce n’est pas nouveau, et que ce genre de transaction a toujours eu lieu là-bas. Et il y a de quoi faire : plus de 6000 îles sont répertoriées sur les cartes.

Comment connaître les îles à vendre ?

Le mieux est encore de passer par un site Internet qui est spécialisé en la matière. Ils sont nombreux sur le net à viser une clientèle avec beaucoup d’argent. La vente du patrimoine public par l’état attire les vautours, car les prix peuvent paraître bradés (sauf dans les zones très touristiques) pour qui suit le marché depuis longtemps. C’est donc le moment de surveiller ce qui va se céder dans les Cyclades notamment.

Investir ou attendre la fin de la crise ?


C’est une vrai question, sauf que personne ne sait quand la crise va finir, et les hommes politiques ont beau nous dire que c’est pour demain, ils le disent depuis 5 ans déjà, donc il est normal de se méfier des promesses d’avenir radieux. Et puis il y a Athènes. Le pays a négocié une rallonge, mais cela veut-il dire qu’il est sorti d’affaire ? A lire certains économistes, la descente aux enfers reste inexorable. Si tel est le cas, que deviendront les investissements immobiliers des étrangers en Grèce ?

investir en grèce

Les acheteurs avancent donc un peu en aveugles, et doivent faire un numéro d’équilibriste pour espérer retomber sur leurs pattes, voire mieux encore. On se demande en effet si une plus value est possible à court terme, alors que la moins value paraît elle, être un peu plus dans les cordes de ce qu’il se passe là-bas en ce moment.

Attendre, oui mais

Est-ce reculer pour mieux sauter ? Ne vaut-il pas mieux profiter des prix bas aujourd’hui, par peur de laisser passer les bonnes affaires ? Ou est-ce déjà trop tard pour acheter ? C’est sur, un tient vaut mieux que deux tu l’auras, mais avec toutes ces élections et ces référendums, on avance plutôt à tâtons.

Notre conseil serait donc de se tenir encore un peu à l’écart de la Grèce pour le moment, quitte à investir quand les prix vont commencer à remonter. Ils seront le signe d’une embellie, et il faudra s’engouffrer dans la brèche avant qu’ils ne montent trop haut.

La crise fait des dégâts dans bien des foyers, pendant que d’autres se frottent les mains et font des affaires. Il en est ainsi depuis que le monde est monde. Tout est une question de cycles.

Assurance vie en euros: le meilleur placement sécurisé et disponible

Avec la baisse des rendements des taux obligataires, les assureurs aimeraient bien convaincre leurs clients d’épargner sur des fonds en actions. C’est peine perdue révèle une enquête réalisée pour le compte de Fortuneo par l’institut de sondage YouGov. Le résultat montre que si 51 % des Français souhaitent économiser davantage cette année, 72 % comptent bien en rester sur la sacro-sainte assurance-vie en support euros. Ce ne sont pas tant les avantages fiscaux qui les intéressent, mais surtout la simplicité et la sécurité. Et les chiffres ne leur donnent pas tort : certains fonds en euros, surtout ceux mutualisés, ont réalisé un rendement supérieur à 3 % l’année dernière.

Les Français n’ont toujours pas confiance dans la bourse


La crise des subprimes ayant pris naissance entre 2007 et 2008 aux États-Unis est arrivée en France en 2009. Vers la fin avril 2009, l’indice du CAC 40 descendait en dessous de 3500, alors qu’il culminait à 6000 deux ans plus tôt. À ce moment les épargnants français ayant souscrit des sicav majoritairement dépendantes des valeurs boursières, ont eu une mauvaise surprise en recevant leur relevé de compte.

Et pourtant depuis l’indice s’est repris pour se rapprocher des 4700, et de nombreux fonds d’investissement ont enclenché des bénéfices record en misant sur les bonnes valeurs. Incontestablement, un épargnant qui choisirait des valeurs solides et les conserverait sur une longue durée ne serait pas perdant, c’est d’ailleurs la stratégie choisie par Warren Buffet. Oui mais entre le ménage français et le brillant investisseur il y a un monde : celui de la maîtrise du sujet.

L’américain le dit lui-même : « n’investissez que dans ce que vous connaissez vraiment ». Or les mécanismes boursiers restent un incompréhensible enchevêtrement de formules mathématiques pour le ménage français moyen. Selon l’enquête réalisée par l’institut YouGov pour le compte de Fortuneo, 1/3 des épargnants voit l’assurance-vie comme un produit « simple à comprendre ».

Fiscalité ? Non, sécurité et disponibilité avant tout


Placer son argent sur une assurance-vie en support euros présente un parfum de disponibilité et de sécurité. Le capital sous risque est garanti à hauteur de 300 000 €, et l’argent est disponible à tout moment à travers un rachat total ou partiel. C’est que les ménages se servent de ce type de placement pour y déposer leur épargne de précaution, ce qui sous-entend qu’ils vont avoir besoin des fonds et écartent donc toute stratégie dite offensive.

Si l’enquête montre clairement que 51 % des Français ont l’intention d’épargner davantage, ils sont 34 % à souhaiter se créer un bas de laine pour utiliser le capital ainsi obtenu. Dans ce contexte les avantages fiscaux n’intéressent que 28 % des sondés, 25 % d’entre eux choisissent l’assurance-vie en support euros car elle « inspire confiance ».

Tout sécuriser

Il faut dire que la sécurité est primordiale pour la tranche d’âge des 45 – 54 ans, qui sont 58 % à s’en servir en vue de préparer leur retraite. À terme ils auront la possibilité d’effectuer une sortie en rente viagère, certains contrats permettant également de continuer une partie des versements pour l’époux survivant.

Dans la tranche d’âge des 35 à 44 ans, on trouve 27 % de ménages souhaitant surtout utiliser leur épargne afin de réunir l’apport nécessaire à la réalisation d’un projet immobilier. Chez les 55 ans et plus, ils sont plus d’un tiers (37 %) à penser déjà à la transmission de patrimoine.

Enfin il reste tout de même une part de 16 % des souscripteurs qui a l’intention d’utiliser le capital ainsi épargné pour investir par la suite. Quels que soient leurs motivations, 72 % des ménages préfèrent l’assurance-vie en support euros, devant le PEL (Plan Épargne Logement), le Perp (Plan Épargne Retraite) et les livrets rémunérés. Cette année le livret A avec ses malheureux 1 % fini bon dernier du classement.

Les assureurs se désolent devant l’effondrement des marchés


L’assurance-vie en support euros est un placement sécurisé, qui ne permet pas aux investisseurs institutionnels de prendre des risques. Et c’est bien là qu’est le problème, car la stratégie qu’il pratiquait depuis de nombreuses années constituait à investir dans les dettes souveraines.

sécuriser son capital

Ils aimaient particulièrement les obligations françaises, notamment la bonne vieille OAT 10 ans qui rapportait près de 3,4 % à l’été 2005. Les assureurs prêtaient donc à l’État qui les remboursait à ces taux, ce qui leur permettait de verser un bon rendement à leurs assurés, en plus d’autres positions prises sur d’autres marchés financiers.

Seulement voilà, aujourd’hui il n’y a plus guère que l’OAT à 30 ans qui rapporte au-delà de 1 % (moins de 1,4, %), mais cela sous-entend ne récupérer son argent qu’au bout de 30 ans. Impossible de s’engager sur des courtes durées, les obligations à 2 ans donnant même des taux de rémunération négatifs. C’est dans ce contexte que les gestionnaires de fonds aimeraient bien convaincre les épargnants de prendre plus de risques, en ajoutant une part de support en unités de compte dans leur épargne.

Mais le Français moyen têtu ne veut rien savoir, il n’a pas l’intention de prendre des risques dans le contexte économique actuel. Surtout lorsqu’il constate que le rendement des assurances-vie en support euros a été bien meilleur que prévu en 2014.

Les mutuelles ont réalisé 3 % de rendement

Coup de tonnerre, alors que les assureurs annonçaient arriver à peine à se limiter à 2 %, les chiffres montrent que certains fonds ont même réussi à déployer plus de 3 % de rendement. Il s’agit principalement des mutuelles, à l’image de GMF et de ses 3,05 %, performance inchangée. La MAAF a fait elle-aussi comme l’année dernière, et s’est maintenue à 3,05 % de rémunération avec son fonds Winalto. Même son de cloche du côté de la MAIF, qui pourtant passe de 3,4 % à 3,1 %.

rendement mutuel

Toutefois l’épargnant ferait bien de se poser la question de savoir la raison derrière cette performance, malgré les faibles rendements des taux obligataires. La réponse est simple : ces mutuelles ont souscrit des obligations depuis plusieurs années et ne les ont pas revendus.

Ainsi la dette française remboursable à 30 ans achetée il y a 15 ans, rapporte encore aujourd’hui jusqu’à 5,8 %, pour les OAT 30 ans souscrites le 18 septembre 2000. Les gestionnaires des fonds mutualisés font également état du succès de leurs investissements en actions, dont la part sur les fonds en euros représente jusqu’à 12 %.