Tous les petits porteurs de France et de Navarre s’interrogent sur les actions à acheter. Pour ne pas se tromper, il faudra surveiller le cours du pétrole comme le lait sur le feu, de nombreux secteurs étant tributaires de l’or noir. Parmi les valeurs boursières à acheter cette année, on parle beaucoup des actions technologiques, et en particulier de celles qui mettent en scène la réalité virtuelle. A chaque année son cheval de Troie : on a connu les imprimantes 3D, les biotechs, ce sont maintenant les objets connectés qui tiennent la corde. Et oui : il n’y a pas que les options binaires dans la vie !
Investir en bourse : c’est le pétrole qui va décider
Actuellement, son prix remonte. L’occasion est donc belle de profiter des cours qui ont été massacrés. On avait pas connu cela depuis longtemps. Toutes les sociétés qui gravitent autour du pétrole ont pris du plomb dans l’aile. La chute a été vertigineuse, atteignant les abîmes.
Cerise sur le gâteau, le retour de l’Iran débarrassé de la chape de plomb des américains qui va de facto augmenter l’offre, bien que l’OPEP tente de se mettre d’accord, même si les mésententes entre ses membres n’arrangent rien. C’est au premier qui ralentira la production, et comme personne ne veut lâcher du lest…
Les actions françaises souffrent
Dans la série des mauvaises nouvelles pour l’or noir, on table également sur la remontée des taux d’intérêts US. Sur le marché des changes, le dollar va augmenter, et une telle hausse du billet vert ne va pas avec celui du baril.
Alors, quelle action acheter en bourse ? Côté français, c’est donc la débandade. Total bien sûr, mais aussi des sociétés auxquelles tout le monde croyait beaucoup : CGG, Technip, Maurel et Prom. A surveiller donc, comme le lait sur le feu, pour ne pas rater la hausse quand elle va se présenter.
De nombreux pays risquent la faillite
Mais nous ne sommes pas les plus à plaindre. Beaucoup de pays ont une partie importante de leur économie qui dépend du prix du baril. Ils ont besoin de stabilité, et ce n’est pas la tendance actuelle, loin de là. Les turbulences sont quotidiennes, mieux vaut donc avoir le coeur bien accroché.
Le plus à plaindre de tous, c’est quand même le Venezuela. Pour lui c’est la catastrophe, puisque toute son économie dépend du pétrole. Il n’exporte que cela, et donc cela fait un bon moment qu’il vend à perte, avec des devises qui ne rentrent plus. L’inflation explose, et c’est le peuple qui trinque.
C’est toute une région qui trinque
D’autres sont aussi mal lotis, en plus des conflits armés : la Libye et l’Irak. On en parle moins, mais l’Algérie tire la langue actuellement. Les revenus du pays ont chuté, ce qui freine considérablement son développement, tout comme la Russie d’ailleurs, même si le pays a d’autres cordes à son arc.
Reste le cas de l’Arabie Saoudite et des grands pays du golf producteurs de pétrole. Pour l’instant ils tiennent le choc grâce à leur réserve de devises. Mais pour combien de temps ?
Pourquoi le prix du pétrole remonte ?
La baisse passée, on peut la comprendre, mais c’est son ampleur qui a étonnée. Le pire, c’est qu’elle a été voulu par l’OPEP. Mais sa stratégie actuelle a changé.
La superproduction, longtemps défendue par l’Arabie Saoudite et la Russie qui font la pluie et le beau temps dans l’organisation est stoppée, malgré la crainte de l’Iran. C’était aussi une façon de lutter contre un concurrent direct : la gaz de schiste. L’extraire coûte actuellement plus cher que ce qu’il rapporte, et les sociétés d’extraction font faillites.
Attention tout de même : le pétrole nous a habitué à fonctionner par cycles, et comme le dit l’adage, après la pluie vient le beau temps. Méfiance donc, et patience.
Les entreprises qui ont profitées des cours du pétrole en baisse
Tout le monde n’était pas embarqué dans la même galère. Il y a des sociétés à qui cela a profit. On pense en particulier à toutes celles qui doivent remplir leur réservoir pour avancer. En première ligne, les compagnies aériennes. Car l’or noir, c’est leur charge numéro 1. Les factures qui baissaient, et de cette ampleur là, c’était pour elles la possibilité d’accumuler de la trésorerie, de faire baisser le prix des billets, d’avoir plus de clients et d’augmenter leur marge.
Les économies réalisées ont permis aux compagnies de se renforcer, et pour certaines d’entre elles, d’éviter la crise de trop. Espérons qu’elles en ont bien profité et que le pétrole n’était pas être l’arbre qui cachait la forêt, pour Air France notamment. Si elle veut perdurer dans ce marché ultra concurrentiel doit tout faire pour régler ses conflits sociaux. Car lorsque le baril va exploser à la hausse, et il le fera, il faudra avoir les reins solides.
Elles ont poussé un ouf de soulagement
La chute du baril n’a pas profité qu’aux compagnies aériennes. Toutes celles qui consomment du carburant y ont gagné : les entreprises de transport, l’industrie automobile, la logistique, les industries de chimie (fabrication du plastique).
Il y a donc, aussi, des entreprises françaises qui ont respirées, surtout que l’euro n’a pas arrêté de chuter face au billet vert. Grâce à la FED et à l’augmentation des taux, le change devrait remonter. Il va donc falloir surveiller de près la politique monétaire américaine.
Autre facteur et non des moindres pour rajouter un grand sourire sur tous ces visages : le pouvoir d’achat du consommateur. Même si les produits sont moins chers, il faut quand même qu’il ait des sous pour les acheter.
Le marché de la réalité virtuelle va encore exploser
C’était déjà en frémissement l’année dernière. Aujourd’hui, ce bond en avant n’a plus rien de virtuel. Reste à savoir quelles entreprises vont en profiter ?
Les grandes gagnantes seront celles qui vont savoir mettre le grand public dans leur poche. C’est lui qui va véritablement lancer le secteur, en consommant à outrance.Il veut de l’innovation technologique, de l’imaginaire qui ressemble à de la réalité, le tout en temps réel. Souvenez-vous : les Google Glasses avaient été précurseurs en la matière, mais avec un petit peu d’avance sur leur temps, ce qui explique leur échec relatif.
Qui peut s’en servir avec succès ?
Toutes les sociétés qui l’utilise déjà pour être plus performantes. C’est juste que les prix vont énormément baisser. La conception assistée par ordinateur est pour le moment très chère. Demain, les tarifs vont être divisés. De grosses économies donc à venir pour l’industrie des transports (encore une fois).
N’oublions pas les premières concernées : celles qui les fabrique. Facebook qui a racheté Oculus, ce n’est pas pour rien. Samsung, Sonny, Microsoft, ils entrent tous dans la danse.
L’univers du jeu
De grosses opportunités vont se présenter. Il ne faudra pas les louper. Pour les joueurs, préparez vous à recevoir un casque virtuel à Noel, et à ne plus savoir démêler le vrai du faux. Car ils vont être plusieurs à sortir en même temps, à des prix de vente qui devraient être compétitifs.
Reste la question du contenu : va-t-il avoir assez de jeux compatibles ? Certes, le secteur demande à mûrir encore un peu, mais le potentiel est indéniable et devrait représenter le futur du jeu vidéo dans le monde. A vous de savoir dénicher les sociétés qui vont cartonner demain.
Investir en bourse n’a rien d’évident, ça l’a toujours été depuis que les actions existent. Il y a deux profils d’investisseurs : celui qui va croire à une société dans le long terme, et celui qui veut gagner beaucoup tout de suite.
Les risques à prendre, selon que vous soyez court terme ou long terme ne sont pas du tout les mêmes. Quant aux prévisions, elles valent ce qu’elles valent, et ne doivent pas être prises comme argent comptant, surtout que le monde évolue maintenant à la vitesse de la lumière.