Quand il s’agit d’investir à l’étranger il y a des pays auxquels on pense facilement : l’Espagne, le Portugal, investir en Grèce… Mais il y a un petit état, sur les côtes Pacifique et Caraïbes, où le tourisme en plein développement (surtout l’éco tourisme très à la mode), qui ressemble à un petit paradis et qui donne envie de regarder les terrains à vendre : le Costa Rica. Qu’il s’agit d’y acheter de la pierre ou du teck, ou d’y créer une société en profitant des taxes et des impôts moindre, le pays a le vent en poupe ! Car ce ne sont pas que des paysages de rêves, mais bien d’autres choses qu’il est possible d’y trouver.
L’investissement immobilier au Costa Rica : une bonne idée ?
Comme toujours avec ce genre de placement pour l’avenir, il ne faut pas s’y prendre après que tout le monde s’y soit rué, mais faire partie des précurseurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le boum de l’immobilier au Costa Rica est une réalité. Chaque année, la valeur des biens augmentent, jusqu’à 20% par an !
De quoi se précipiter, même si il faut faire attention aux bulles : quand elles éclatent, c’est tous aux abris ! Reste que comme dans n’importe quel autre pays, la pierre est un placement sur le long terme, et vouloir faire rapidement un bénéfice n’est pas forcément une bonne idée. Que ce soit pour louer, pour revendre plus cher ou pour aller y vivre (pourquoi pas y passer une partie de sa retraite) il faut envisager d’amortir son bien sur plusieurs années.
Pourquoi le Costa Rica ?
Ces prix qui montent chaque année nous rappellent les belles heures connues par des villes comme Londres ou New-York, et au contraire de ces deux blockbusters de la pierre, les prix restent attractifs pour un investisseur étranger.
D’autant plus que le pays à tout ce qu’il faut là où il faut : les infrastructures, la stabilité politique, les plages, les paysages, un coût de la vie abordable pour un européen, des étrangers qui sont les bienvenus, un pays qui ne connait pas l’immobilisme, des parc nationaux à n’en plus finir, des animaux en veut tu en voilà, un bon pouvoir d’achat, une relative sécurité par rapport à ses voisins, des hôpitaux et des médecins à la pointe, des gens charmant, de la chaleur 12 mois sur 12, et des impôts qui donnent envie…
Pourquoi l’immobilier ?
Je ne vous jette pas la pierre Pierre, mais tout de même ! Celui qui a un peu d’argent de côté et à dépenser va pouvoir se faire plaisir. Qu’il s’agisse d’acheter un terrain pour faire construire la maison de ses rêves ou pour attendre que sa valeur quintuple, une villa au bord de la mer pour la louer à des touristes étrangers à la semaine, où un appartement moderne dans la capitale, il y en a pour tous les gouts et pour toutes les bourses. D’ailleurs, les américains commencent à y affluer en masse, et ce n’est pas pour enfiler les perles.
Parlons un peu des prix maintenant. Ils restent largement abordables si on doit les comparer au prix de la pierre en Europe. Reste que l’on peut logiquement se demander si cela va durer longtemps, tant e pays semble attirer les capitaux comme un aimant.
Comment faire pour investir de France ?
C’est la question à 1000 euros. Mettre beaucoup d’argent à des milliers de kilomètres de chez soi peut faire peur, et on comprend assez vite pourquoi. On ne peut se rendre sur place chaque semaine pour voir si les travaux avancent. Heureusement, si vous achetez un bien au Costa Rica vous ne serez pas seul.
Il y a des agences immobilières sur place qui se sont spécialisés dans les investissements étrangers et qui peuvent gérer le quotidien pour vous. Pratique quand on ne parle pas un mot d’espagnol…
Créer une entreprise au Costa Rica
Là, c’est aller encore plus loin dans la démarche, mais le pays se prête aux investissements industriels et commerciaux. D’abord, parce qu’on trouve facilement des salariés qualifiés, surtout dans les nouvelles technologies. Ensuite, parce que ces compétences se paient bien moins cher qu’en Europe, 75% de moins, et que les salariés travaillent plus longtemps, 48 heures par semaine avec 2 semaines de congé par an !
Reste à trouver le bon secteur. Le tourisme offre de grandes possibilités : ouvrir un petit hôtel ou quelque chose de plus familial, comme un bed and breakfast, centré sur la nature, un restaurant, un bar, créer quelque chose ou reprendre une société ou un commerce qui marche déjà. Il y a encore beaucoup de possibilités pour qui a de l’argent et de l’huile de coude à investir. On peut aussi par exemple investir dans le teck au Costa Rica.
Le tourisme en plein développement
Plus de 5% chaque année, peux de pays peuvent en dire autant. Les visiteurs s’y comptent donc en millions : des américains, des sud-américains, des canadiens, des mexicains, et de plus en plus d’européens. Car le Costa Rica est entrain de devenir le leader mondial de l’écotourisme : la mer, la montagne, la forêt, la campagne…
La préservation de l’environnement est une priorité nationale, il faut dire que la nature y prend une place prépondérante : 30 % de la surface du pays est classé en réserve naturelle, raison pour laquelle beaucoup de touristes viennent principalement pour profiter de sa nature exubérante et de ses animaux, de ses oiseaux, de ses plantes…
Pourquoi créer une société là-bas ?
Parce que tout est simple pour en entrepreneur, et cela devrait d’ailleurs être le cas dans tous les pays du monde ! Et les charges sociales, si elles existent, sont bien moins élevées qu’en France. Même chose pour l’impôt sur les sociétés. Pour ceux qui travaillent sur le net, ce sont des activités dites offshores, et pour lesquelles il ne faudra donc pas payer d’impôt.
Pour celui qui veut monter une boîte là-bas, il faut s’adresser à un intermédiaire qualifié, qui a l’habitude de ces montages, et un avocat ne sera pas de trop !
Investir dans le teck ?
Avec le tourisme, c’est l’autre grand secteur qui explose, même si on ne peut pas encore parler de miracle. Et les forêts du précieux bois, au Costa Rica, elles sont interminables. Sans aller jusqu’à en posséder une, on peut juste choisir d’acheter une parcelle. Car ce bois est de plus en plus demandé, surtout pour les meubles d’extérieurs, puisqu’ils peuvent rester sous la pluie. Au niveau écologique, il n’y a pas de déforestation, puisque le teck provient exclusivement de plantations plantées à cet effet.
Reste qu’il s’agit d’un placement dont on ne peut exactement prévoir la rentabilité. D’abord il y a la météo, mais c’est surtout la bourse qui fixe le prix des matières premières. Et l’évolution des cours peut être une très bonne surprise comme une mauvaise. En tout cas, ce que l’on sait du teck, c’est qu’il pousse vite et bien.
Parler de rentabilité n’est donc pas usurpé. Reste que les aléas existent, et qu’il faut en tenir compte : le taux de change, la bourse, les impondérables, la stabilité politique du pays… Il y a donc des risques pour ce placement pas comme les autres, qui est beaucoup plus exotique que le le livret A.
Comment devenir propriétaire d’une plantation ?
Il y en a quelques une qui sont à la vente, par roulement, bref quand on en cherche une à acheter, il y a toujours ce qu’il faut (en principe), notamment par ce qu’il s’en créé toujours de nouvelles, pour répondre à la demande croissante.
Des sociétés sont spécialisées dans le rachat de terres pour y faire pousser du teck, et les diviser en parcelles. Si vous en devenez le propriétaire, vous serez répertorié au cadastre local, avec enregistrement par le notaire, et signature d’un acte.
Le teck ça rapporte combien ?
On a gardé le meilleur pour la fin : les sous. Sauf que c’est un placement à long terme, les arbres n’étant pas bon pour la récolte au bout de quelques mois, mais à partir de 15 ans. Il faudra donc attendre un peu avant de pouvoir vendre du bois. Reste que durant ce laps de temps, les cours auront sûrement augmenté, et donc la plus-value sera plus importante.
2 raisons à cela : l’accroissement de la demande de la part des pays émergeants notamment et la fin programmée de la déforestation. Bientôt, tout le bois exotique vendu dans le monde proviendra des plantations prévues à cet effet.
Quid de la fiscalité ?
Dire qu’elle est avantageuse est un euphémisme. Si on récapitule la longue liste des taxations en France, il faut savoir qu’au Costa Rica, pas de taxe d’habitation, d’impôt sur les plus values (achats-ventes immobilières), de droits de successions…
Pour qui voudrait investir dans la pierre, l’impôt principal à régler restera la taxe foncière. Mais son coût reste relativement bas, puisqu’il se monte à 1/4 de point de la valeur fiscale du bien (0,25%), elle même ne correspondant grosso modo qu’à 1/3 du prix réel de l’appartement ou de la villa.
Une fois la valeur fiscale calculée, elle restera la même pendant 5 ans, avant d’être recalculée pour le même laps de temps. Si vous investissez dans un bien à 200 000 euros, soit une très belle maison avec piscine dans le pays, la taxe foncière sera dont par an à peu près de 180 euros par an : pas de quoi fouetter un chat.
Taxes et impôts au Costa Rica
Vous avez songé à vous expatrier ? Alors forcément, vous vous interrogez sur la fiscalité du pays. Bon, si vous payez actuellement vos impôts en Europe, pas d’inquiétudes à vous faire, le résultat local ne pourra être qu’une bonne surprise. Certains vont même jusqu’à parler d’un paradis fiscal, c’est dire !
Et si vous vous installez dans le pays, mais que vos revenus proviennent de l’étranger, ils ne seront pas taxés. Le Portugal a d’ailleurs récemment mis en place un système similaire pour attirer des expatriés.
Pour payer ses impôts au Costa Rica, et non plus en France, il faut y vivre plus d’un semestre chaque année. Quand on a des revenus importants, mieux vaut donc bien programmer son emploi du temps…
La meilleure façon de découvrir le pays, c’est d’aller y passer quelques semaines de vacances. Après, il sera toujours temps, si le courant passe, de se décider à y vivre plus longtemps, d’investir dans l’immobilier ou d’y créer sa société.